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Un "contrat présidentiel" assorti d'inéligibilité

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Ca-y-est, enfin, c'est officiel. Jacques Chirac ne se représentera pas. Ce n'est pas la surprise de l'année bien sûr, mais ça fait toujours quelque chose. Avant de se concentrer pleinement sur ses éventuels successeurs, il est peut-être temps de s'arrêter un peu, de prendre du champ et de tirer les leçons du passé. L'heure du bilan a sonné ou plutôt celle du constat, entre ce qui était proposé dans le programme du candidat à la magistrature suprême et ce qui a été accompli par le président élu. Un exercice très éclairant pour l'avenir. Il est toujours nécessaire de se souvenir d'où l'on vient pour mieux interpréter la cohérence des trajectoires divergentes que les différents candidats nous proposent. Revenons donc en arrière  et remémorons-nous les deux programmes qui ont respectivement amorcé les règnes de François Mitterrand puis de Jacques Chirac. Le premier a-t-il appliqué ses 110 propositions ? Le deuxième a-t-il appliqué les réformes qui s'articulaient dans son programme contre la fracture sociale ? Que retenez-vous, mes chers électeurs, de ces deux présidences ? Ces deux questions en appellent en fait une autre bien plus fondamentale : comment obtenir des candidats des garanties concrètes d'application de ce qu'ils proposent ?                           (Cliquer sur suite de l'article...)

 

François Mitterrand d'abord. De ses 110 propositions, certaines correspondent à des propositions précises, d'autres à des intentions plus générales relevant de la formule juridique "Nos meilleurs efforts".

 

Pour les plus précises donc, certaines seront appliquées : la 34ème sur la création d'un impôt sur les grandes fortunes, la 47ème sur l'instauration du scrutin proportionnel aux élections législatives, la 53ème sur l'abrogation de la peine de mort, la 54ème débouchera effectivement sur une forte décentralisation de l'État français en 1982-1983 et enfin la 100ème proposition se concrétisera par la loi Lang de 1981 qui imposera un prix unique pour les livres...

 

 

 

 

...d'autres, non...la 23ème ne sera pas intégralement appliquée, la durée du travail n'étant réduite qu’à 39 heures en 1982. Le passage aux 35 heures ne sera paradoxalement effectif que sous la présidence Chirac. La 45ème proposition sur la durée du mandat présidentiel ramené à 5 ans ne sera pas appliquée sous la présidence de François Mitterrand mais également sous celle de Jacques Chirac. La 80ème proposition n'aboutira pas à ce que soit accordé le droit de vote aux immigrés lors des élections municipales...et j'en passe et des meilleures.

 

 

 

 

Quant à Jacques Chirac, je vous laisse le soin de vous replonger dans les différentes propositions émanant de son programme sur la fracture sociale pour constater de l'application de certaines promesses et de l'oubli de tant d'autres.  

 

Alors qu'aucune proposition ne devrait être occultée par respect pour les électeurs. Pas une seule proposition ne devrait manquer à l'appel. Chaque proposition oubliée représentant un coup de canif dans le contrat de confiance qui unit le président de la République à ceux qui l'ont élu. Les candidats qui n'appliquent pas leurs promesses, à la lettre, une fois élus, ont donc une immense responsabilité dans la défiance de plus en plus prononcée envers le discours politique.

 

 

 

 

 

J'ai, quant à moi, une proposition simple pour mettre un terme à ces pratiques. Le candidat, une fois élu, devrait signer symboliquement un "contrat présidentiel" sur lequel figurerait noir sur blanc toutes les promesses qu'il s'engage à respecter et à mettre en oeuvre pendant la durée de son mandat sous réserve de sanctions allant jusqu'à l'inégibilité présidentielle. En somme, une sorte de contrat de travail et de contrat de confiance spécifiquement dédié à la fonction présidentielle, contresigné par le président du Conseil constitutionnel, le garant de la constitution et par le président de l'Assemblée nationale et du Sénat, les garants de la représentation nationale, dont le non-respect des termes, interdirait au président de la République un renouvellement de mandat.

 

 

 

Je suis votre candidat. Dites-moi donc si je fais fausse route. Considérez-vous que le président de la République se doit d'appliquer scrupuleusement, à la lettre, tout ce qu'il a promis lors de sa campagne ou lui accordez-vous sur ce point quelques circonstances atténuantes ?

 

 

Quel devrait-être, d'après vous, la nature du contrat de confiance qui pourrait offrir des garanties sur l'application des promesses électorales ?

Commentaires

Votre proposition semble intéressante, elle a le mérite de mettre en avant les contradictions des ex-candidats devenus présidents : beaucoup de promesse finalement non tenues

Le président doit il s'engager par écrit sous risque de sanctions à mettre en oeuvre ses promesses cela permettrait sans doute d'avoir des promesses plus réalistes de la part des candidats...

Néammoins la situation d'aujourd'hui n'est pas la même que celle de demain et des promesses signées par contrat peuvent apparaitre au fil du temps impossibles à mettre en oeuvre sans mettre en danger tel ou tel pan de l'économie de l'éducation ou autres...

Ces promesses sont d'abord des idées qu'ils faut mettre en pratique et ce n'est pas forcement évident vu les blocages que peuvent provoquer certaines administrations par exemple.

Moi je préfere un président qui à les mains libres et qui agit avec un parlement derriere lui plutot qu'un pays bloqué et arc-bouté sur la réalisation de A à Z d'un programme qui est avant tout destiné au départ à conquérir le pouvoir

Mais ce n'est que mon avis ...

Jérome

Par Jérome Faure, Vendredi 16/03/2007 à 18:04 - Répondre

Bonjour mon cher Jérôme et merci de votre commentaire.

Je prends acte de votre préférence. Toutefois, j'attire votre attention sur le fait qu'il est possible de transformer les objectifs de ce contrat, comme vous le soulignez d'ailleurs, en obligation de moyen et de mise en oeuvre et plutôt qu'en obligation de résultat. Ce qui serait déjà pas si mal. Rien n'est donc figé dans ma suggestion pour le moment.

Mais je souhaiterais un acte fort dans ce sens, même symbolique dans un premier temps. Je pense qu'il est nécessaire de donner de nouvelles lettres de noblesse aux programmes électoraux pour qu'ils deviennent, de manière tangible, de véritables engagements, concrets, obligatoirement applicables.

Dans ce cas, fini les déclarations d'intention et les vaines promesses. Pourquoi n'y prétenderions-nous pas ?

Si le temps qui séparait la conception d'un programme à son application était de deux ans par exemple plutôt que de quelques mois, j'abonderais sans doute dans votre sens.

Là, j'ai vraiment du mal, compte-tenu du temps qui sépare l'élaboration et la diffusion d'un programme de son application bien trop partielle. La question de la responsabilité du politique et celle de la responsabilité du choix de l'électeur sont vraiment en jeu.

A ce titre, je complèterai prochainement cette proposition d'une autre qui visera également à revaloriser le fond, les idées, les propositions concrètes et leur redonner la place qu'ils méritent dans la campagne et afin qu'ils conditionnent davantage le choix des électeurs.

Lorsque Ségolène Royal qualifient ses 100 propositions de "pacte présidentiel", ça part sans doute d'un bon sentiment mais c'est bien trop facile puisque ce "pacte", même si le terme est volontairement fort, ne l'engage concrètement à rien.

Osons allez plus loin et parlons, nous, de contrat. Donnons un sens, une valeur, une existence à ces engagements.

En intégrant une entreprise, les salariés signent un contrat de travail. Je souhaite que le président de la République mandaté, mais aussi "embauché", dans une certaine mesure, par le peuple français signe aussi, sous une forme adaptée, un contrat de travail qui lui assigne un certain nombre d'objectifs sur lesquels il s'est engagé et sur la base desquels il a été élu.

Il est aujourd'hui beaucoup trop facile pour un candidat de se dédire de ses promesses et cela participe largement à la défiance croissante et dangereuse du politique.

A très bientôt j'espère

Par elyseerepublique, Vendredi 16/03/2007 à 19:10 - Répondre

bonjour

Je dois dire que votre suggestion est intéressante... finalement c'est vrai que le président se doit de répondre aux attentes du peuple, comme le salarié aux attentes de son patron...
C'est vrai aussi que si ce contrat existait, il serait préférable qu'une obligation de mise oeuvre y soit liée et pas forcémenr une obligation de résultat. Il me semble que nous tous qui doutons de la bonne foi des candidats à la présidentielle, nous mettons en cause les promesses non tenues et grâce auxquelles ces candidats gagnent des voix.
La fiabilité, est une valeur qui se perd encore plus dans le monde politique. On croit avoir "embauché" un président digne de nos aspirations, qui se donnera du mal à respecter ses promesses... mais en vain
Je dis donc OUI à cette obligation de mise en oeuvre.
J'en profite pour faire un appel tout particulier. Je vais voter pour la première fois cette année, et je dois avouer que je prends ce droit à coeur. Je regarde régulièrement les interventions de tel ou tel candidat avec attention mais je ne vois toujours pas lequel serait susceptible de nous représenter... nous français.
Méfiance envers les politiciens... une actualité qui pèse à mon avis.
Appel aux politiciens ! C'est notre confiance que vous devez solliciter et pour ce, nous garantir votre bonne foi ; à vous de trouver comment ....

Par so, Lundi 19/03/2007 à 16:43 - Répondre

Bonjour,

J'adore votre idée. Je suis pour un contrat présidentiel assorti non seulement d'inéligibilité mais on pourrait dire même d'un licenciement présidentiel !je ne comprends pas la réaction précédente de Jérome. De quoi les gens ont-ils peur ? Que les candidats soient obligés d'appliquer ce qu'ils ont promis et juré de faire ? C'eszt pas un peu paradoxal non ?

C'est plutôt les politiques qui voudront jamais le faire. Ils flipperaient trop, ca changerait trop leurs habitudes. Nous on flippe bien de se faire virer quand on a un boulot pourquoi pas le président de la République ? Alors les politiques y vont nous répondre, c'est pas possible, vous comprenez pour la stabilité du pays, l'équilibre des instiututions et bla bla bla

Par Max, Dimanche 18/03/2007 à 10:58 - Répondre

Bonjour,

J'adore votre idée. J'adore la BD ELYSEE REPUBLIQUE que vous avez publié chez CASTERMAN

La décision est prise, nous allons bientôt déposer le courrier numéro 06, lisible depuis www.larupturetranquille.com & www.ensembletoutdevientpossible.com, au QG de campange du candiat Nicolas SARKOZY !

On fera une vidéo, si on nous en laisse la possibilité. Dans le courrier 06, nous avons voulu vous expliquez à vous lecteurs, l'exactitude de nos démarches. On pense que si, un dossier comme celui de cet ex précaire n'est pas étudié comme il le faut par les Politiques de notre Pays, alors il y a une véritable rupture entre le peuple et ses élus !

14 Ans de luttes, c'est autre chose que 12 d'un vendeur de pommes de l'époque (95) ! Meric, merci de vos soutiens qui sont de plus en plus nombreux, bravo à vous.

JD

Par La Rupture Tranquille, Lundi 19/03/2007 à 16:22 - Répondre

EXCELLENTE IDEE!!

Au moins ils formuleraient des promesses qu'ils pourraient tenir et arrêteraient de promettre tout et n'importe quoi suivant l'auditoire auquel il s'adresse! Et cela permettrait certainement d'avoir des campagnes plus pertinentes...!!Alors qu'attendons nous?

Par Le patron, Lundi 19/03/2007 à 16:33 - Répondre

 

Par Anonyme, Lundi 19/03/2007 à 17:03 - Répondre

Vous savez bien que le poste de Président de la république attire n'importe et surtout ceux qui s'avent parler au peuple de toute génération,promettre c'est croire en sa personne qu'il pouvait tout changer pendant la dureé de leur mandat sans ce soucier des problèmes qui existents et ceux qui vont venirs, il ne faut pas faut pas juger les sortants mais le passé nous apprend le future et c'est maintenant qu'il faut bien choissir celui ou celle qui promet la lune ou celui ou celle qui vous parle franchement de la situation ou se trouve acctuellement la france, la france et un beau pays et une puissance mondiale qui a besoin d'hommes et de vrai et non pas des tonnaux vides.

Par bekkar, Lundi 19/03/2007 à 17:04 - Répondre

Bonjour, je pense d'un cote (je m'excuse ma laptop n'a pas les accents) que 100 promesses ou propositions c'est un peu beaucoup, on prefererait que les candidats et par consequant futurs Presidents de la Republique nous en offre seulement 10 mais qu'ils les realisent, les francais se souviendront plus facilement de 10 promesses que de 100, pardon qu'elle etait la centieme, vous vous rappelez?

Au sujet d'un contrat presidentiel, c'est un peu complique mais pas impossible non plus, il suffirait de signaler quelques points ou quand meme le President aurait un certain droit de reviser ses promesses ou propositions selon les evenements socioeconomiques du moment, en plus il faut voir se qu'il se passe en France evidemment puisque l'on est tout d'abord francais mais le President de justement tout les francais doit etre tres actif et efficace au niveau international, on la bien vue avec Jacques Chirac quand il devait prendre une decision su le conflit iraquiens, ce sont des moments absolument tres important pour un President, donc un  contrat doit s'etudier sur toutes les lignes mais que cela n'en devienne pas qu'au bout de son premier ou deuxieme mandat on l'envoie a la guillotine parcqu'il n'a pas pu, n'a pas eu le temps ou simplement on ne la pas aide du tout au congres pour qu'il puisse vraiment offrir les promesses de la campagne, en fait c'est delicat et dangereux a la fois.

Comme disait Jeromo, c'est seulement ma propre opinion.

Rolland.

Par Rolland, Lundi 19/03/2007 à 17:05 - Répondre

oui, cette proposition est bonne vraie et juste: elle s'inscrit dans la verite. son ennemi fera passer sa simplicite pour prosaique comme d'habitude, car seule la complexification permet aux politiques d'echapper a leurs responsabilite. C'est la fameuse reponse de Rocard lors d'une emission televisee: "la mecanique je la laisse a mon garagiste, car c'est un professionnel, il en est de meme en economie, c'est trop complique..." (a peu de mots pres). Peut-on etre plus clair sur les intentions reelles des politiques? Jerome dit que l'obligation de realiser ces promesses pourrait bloquer le pays. Pourtant ce ne peut etre qu'a cause de 2 choses:

-la promesse est  techniquement irrealisable: il faut alors sanctionner l'incompetent ou le pretentieux sans delai

-la promesse est techniquement realisable, mais des lobbys (non representatifs) s'opposent activement: la question est alors de savoir si la representativite de la rue (manifestations) est superieure a celle electorale precise (les promesses mises par ecrit lors de l'election)...

Par Francois, Lundi 19/03/2007 à 17:52 - Répondre

Que les candidats ne se tiennent pas à leur programme n'est pas nouveau et n'est même pas nécessaire. La capacité à former un programme permet de montrer la vision d'un candidat et prouve son aptitude à formuler des propositions dans le cadre d'une politique construite. Très vite après son élection, le ou la candidat(e) élu(e) devra s'adapter aux réalités du moment. Or, aujourd'hui, les décideurs doivent faire face à des contingences extérieures telles que, dans le fond, la probabilité qu'ils se tiennent à leur programme en auraient-ils la vonlonté est très limité.

Une chose est sûre les chiffres ne parlent pas en faveur de la France: la productivité est très moyenne, les administrations trop lourdes, le chômage est plus élevé que dans les autres pays de l'Union. En outre, il n'y a pas de projet national, et plus personne ne semblent vouloir croire à ce pays qui pourtant fut toujours une terre de cocagne.

Tout n'est pas noir, certains s'en sortent très bien: les grandes entreprises présentes à l'étranger, les expatriés, enfin ceux qui sont prêt à prendre des risques et à partir. Si la France continue ainsi, elle sera bientôt une terre d'émigration.

Pour que la majorité puisse profiter des avantages de la France, de ce qui reste de son système éducatif, de ses infrastructures, il faut une petite révolution. Espérons que pour une fois les français sauront la faire en douceur, mais rien n'est certain.

Mais les candidats présents manquent de courage et de volonté nette. Il n'en est pas un qui est prêt à se faire détester or vu les sacrifices qu'il va falloir faire, il n'en est pas un qui peut mener une politique saine sans prendre ce risque là.

Bref, les élections intéressantes ne seront peut être pas celles ci mais les suivantes, s'il y en a.

Par adl, Lundi 19/03/2007 à 17:20 - Répondre

1)La France a une productivité qui est l'une des plus élevée au monde (toutes les études macroéconomiques un tant soit peu sérieuse le montrent). Heureusement d'ailleures, cela nous permet d'avoir des salaires "décents" (encore que le working poor se développe grâce aux réformes néolibérales entreprises depuis les 80').

2)Le chômage en France n'a rien d'exceptionnelle comparé aux autres pays. Il est véritablement de 15-20% (Fabienne Brutus, "chômage des secrets bien gardés", voir le jeu entre les différentes catégories et les radiations). Au Royaume Uni (rappelons que les anglais viennent se faire soigner en France de plus en plus, leur système de santé étant foireux), ce taux est de 5% sauf qu'il faut rajouter plus de 2,5 millions d'indigents. Alors? La vérité c'est que ce chômage (qui est bien involontaire contrairement à ce que nombre de commentateurs osent prétendre) vient d'une demande anticipée trop faible (rien à voir avec les rigidités structurelle). Si je suis patron et que je ne pas de commande en vu, je n'embaucherai pas même avec le contrat le plus précaire du monde et un salaire digne d'un gosse chinois travaillant pour Nike (pour prendre un autre exemple, regardons la période de croissance disons 97-2001: celle-ci a été plus élevée que pour les autres années. Ce qui s'est passée: les pays "flexibles" ont embauché dès que la croissance s'est faite sentir. En France, on a eu un décalage de quelques mois. MAIS, lorsque cette croissance est retombée, les licenciements ont été aussi secs dans ces pays. Même constat, la France a licencié avec du retard. Ce qui veut dire? Le marché du travail ne crée pas d'emplois ex nihilo.)

3)En ce qui concerne la lourdeur de l'administration, rappelons les effectifs pléthoriques de l'inspection du travail (1500 agents de contrôle pour 15 millions de salariés, j'adore ce chiffre: une entreprise  est contrôlée en moyenne tout les 10 ans! yeah).

Par Hum, Mardi 20/03/2007 à 09:44 - Répondre


Ce que relatez, je le confirmé il y a une dizaine d'années en réunion entre amis, et j'avoues que cela friser un peu une cassure entre nous, car on me trouvé trop abusif.
Avec la différence que moi, je préconisé l'élection d'un comité de sages" tous partis politique confondus", qui aurait l'obligation de noter sur un livre d'or, toutes les propositions du futur candidat à la présidentiel, ce comité devait tous les 6 mois, si l'éventuel élu était président; de donner des notes " sorte de permis à points", et à mi mandat, le candidat serait décrété non recevable pour une seconde candidature, si celui ci n'avait pas tenu ses promesses, mais comme toutes démocraties de ce nom, il devrait finir son septennat " à cette époque; ", et en guise de deuxième élections il aurait été tenu à des obligations de biens publics, dans le domaine politique, et bien entendu sans rémunération .
Ou bien alors, comme dans le secteur privé, lors de conseils d'administration les principaux actionnaires ' dans ce cas " comité de sages ", aurait après référendum populaire l'autorité, à l'éjection du président de son siège royal.
Car il est trop facile de dire à ses ouailles, je vous donne 50€ si vous m'élisez, et une fois élu il demanderait  à ses mêmes ouailles de le rembourser, des 50€
Voila ce que je commenté il y a une dizaine d'années entre amis.

Par marques, Lundi 19/03/2007 à 17:25 - Répondre

Bonjour,
Ce contrat présidentielle que vous proposez est en effet une excellente idée qu'il faudrait réaliser. Cela permettrai au candidat de ne pas proposer n'importe quoi et de s'engager pleinement dans ses propositions. Cependant on peut aussi lui donner des circonstances attenuantes car il ne faut pas oublier que la majorité des ces propositions doivent se transformer en lois ou amendements et donc subir une vote de l'assemblée nationale. De fait, il est possible qu'elles que certaines soient rejetées.
De plus il ne faut pas oublier que à chaque fois qu'une réforme importante (les retraites par exemples) a été entreprise par le gouvernement, le peuple francais manifestait largement. C'est aussi la maladie française que de faire la grève pour un oui ou pour un non. Il est alors difficile d'appliquer la proposition.
Tout ca pour dire, donc, que le candidat ne pourra jamais  réaliser toutes ses propositions  et qu'il faut  être indulgent.  Malgré cela ce contrat est, pour ma part, véritablement une idée à développer.
Arno

Par arno, Lundi 19/03/2007 à 17:36 - Répondre

La vie politique se joue des règlementations. Ce n'est certainement pas en passant son temps à modifier les dispositions constitutionnelles que l'on donnera un nouveau souffle à la vie politique.

Par Mortemart, Lundi 19/03/2007 à 17:39 - Répondre

Juste pour vous informer que 85 des 110 propositions de François MITTERRAND ont été réalisées. Quand à Chirac, je ne sais pas?? ah oui, après avoir vu le film Indigènes, il a fait un petit geste ;)

Par MATTUCCI, Lundi 19/03/2007 à 17:43 - Répondre

Bonjour cher ami et merci de votre commentaire.

Je réponds au dernier commentaire, mais je répondrai aux autres plus tard bien sûr.

Je ne comprends pas bien votre calcul au sujet des propositions de François Mitterrand. Je pense très humblement que vous faîtes erreur...

A très bientôt j'espère

Constant Kérel

Par elyseerepublique, Lundi 19/03/2007 à 18:03 - Répondre

"le problème du politique c'est qu'il est soumis à réélection" John M. Keynes résumait ainsi le probleme... dans les années 30 ! Le père de la relance économique américaine avait, et a, bien raison.

Ne dire qu'on ne peut se représenter après un mandat ne changera surement pas la donne d'une manière extraordinaire, mais au moins si l'élu veut  marqué l'Histoire il sera plus dans le concret. Mais la dérive possible est celle des grands travaux, ou des cadeaux à biens des corporations à qui l'ont doit des services.

Mais après tout cela, comme une partie de votre bd roman, n'est que fiction, voir fantasme... qu'elle politique voterai une loi lui interdisant de se garder son emploi, son titre, son pouvoir?

Cicer

http://cickit.hautetfort.com

Par cicer, Lundi 19/03/2007 à 18:06 - Répondre

Bonjour, entre les deux tours de l'élection présidentiel, chacun des candidats "sélectionné" devrait remettre noir sur blanc et nous communiuquer ce sur quoi il s'engage, non pas tout le programme annoncé, mais les grands axes de son action des cinq années de mandat en précisant les dix priorités qu'il va essayer de mener à bien. Chaque année, à l'anniversaire de sa prise de fonction, il devrait s'adresser à la Nation pour nous préciser ce qu'il a pu mener à bien et ce qu'il n'a pas encore réussi à mener à bonne fin et les raisons qui l'empêchent d'avancer. Il ne serait pas tenu de réaliser, mais tenu de rendre compte en explicant les difficultés qu'il rencontre.

Lorsque Pierre Mendes France a été Président du Conseil, quelques mois dans les années 1954-1955 (de mémoire), tous les samedis, il s'adressait aux Français pour leur expliquer ce qu'il avait fait pour la France durant la semaine écoulée et quelle serait ses axes pour la semaine à venir. Il est resté très peu de temps au pouvoir et ses successeurs  se sont bien gardés de suivre son exemple......mais finalement en 1958, ils ont été balayés .... à méditer !

Cordialement - MarinMari -

Par Molinard, Lundi 19/03/2007 à 18:07 - Répondre

J'aimerai attirer l'attention de ce cher redacteur que tenir toute ses promesse c'est impossible ,laissons celui qui gouverne s'adapter à ses propositions et plutot de critiquer vivement parlons de ce qui peux nous faire avancer dans la continuité des idées proposer par le candidat.

Il à celui qui fait et l'autre qui vois pas ,qui peux je défie tout etre à fait des promesses rien que pour les réaliser c'est inconcevable et inaproprier de s'interroger à chgaque fois des pas en avant ou en arrière,il y à bien des promesses qu'on peut tenir et d'autre qu'on arrive pas à tenir c'est pas parce qu'on à pas pue mes parce les evenement à venir ne sont pas pévisble.

Donc que chacun essaye de faire de son mieux et regarder vers celui qui à une plus grande responsabilité de se mettre à sa place ,ou simplement s'imaginé notre devoir à une echelle plus importante quand on à était dépassé ou on vois pas mieux .

Par Benmaghsoula, Lundi 19/03/2007 à 18:15 - Répondre

L'idée d'un contrat unissant le président nouvellement élu aux électeurs peut apparaître séduisante a priori, tant il est vrai que la classe politque dans son ensemble, et au premier rang le "premier français" souffrent d'un déficit de confiance flagrant.Cependant, l'idée d'obliger (mot signifiant "lier" en latin, et à la portée juridique très large) un président nouvellement élu à une réalisation scupuleuse de ses promesses semble irréaliste et contraire au rôle qui est le sien.

Irréaliste tout d'abord car le président français est élu pour une durée de cinq ans et que les prévisions sociales, économiques ou politiques (on peut penser à une mise en minorité à l'Assemblée Nationale ou même au Parlement), prévisions en regard desquelles les promesses électorales sont faites, ne sont pas fiables. Un candidat promet (et ils promettent beaucoup) en regard à une situation actuelle (ou rêvée) de la France au jour de cette promesse, qu'il vaudrait mieux appeler "proposition". Le candidat propose une vision de la politique a adopter plus qu'il ne promet fermement un tableau de marche.

Requalifier les promesses comme des propositions permet également de mieux tenir compte du rôle du président de la République, du moins tel qu'il existe avec la Ve République. Le président représente la France, notamment à l'étranger. Ce n'est pas lui qui met en oeuvre la politique du gouvernement même s'il en donne l'impulsion. Le premier ministre est celui qui met en oeuvre cette politique, parcequ'il est responsable devant l'Assemblée Nationale, c'est lui qui pourrait concrétiser les "promesses"  électorales du président. Comment un président aurait-il pu mettre en oeuvre une politique basée sur ses propositions électorales en période de cohabitation?

Plus encore, le président, élu au suffrage universel, représente toute la France, il ne peut être le président de ses électeurs uniquement (les candidats les mieux placés, grâce à leurs propositions, dépassent rarement les 20% au premier tour, 20%des suffrages exprimés, ce qui fait ne représente pas 10%de la population française). Le président ne peut donc pas appliquer scrupuleusemnt un programme validé par une partie si faible de la Nation. Que l'on pense au président Chirac dont l'exemple est le plus évident ; les 84% de suffrages exprimés réunis sur son nom au deuxième tour de l'election présidentielle de 2002 ne signifie pas que 84% des français ou des personnes résidentes en France aient validé ses propositions. Bien que son parti ait obtenu la majorité absolue à l'Assemblée National suites aux élections législatives de l'été 2002, les Français auraient-ils accepté une application rigoureuse des propositions faites par un candidat ayant rassemblé 17% des suffrages (exprimés) au premier tour?

Les propositions des candidats ne sont pas des offres contractuelles les obligeant pour l'après-élections, mais des indications sur la voie qu'il ou elle suivra une fois élu(e). Le fait que ce candidat suive effectivement cette voie relève de la confiance et du savoir-faire politique, pas d'une obligation. Le "contrat" proposé n'est pas une solution, seuls les candidats détiennent celle-ci, à eux de se montrer plus honnête.

Par Lou, Lundi 19/03/2007 à 18:16 - Répondre

Bonjour,

Tout à fait d'accord sur l'obligation de mis en ouvre de moyens, un peu plus réservé sur l'obligation de résultats. Quoiqu'il soit bien imposé à un patron de société une obligation de résultats, sous peine de se retrouver au chômage sans indemnité au pire des cas, ou sous un pont d'or au meilleur des cas. Ce dernier cas n'aura bien entendu aucune raison d'être dans la situation en question. 

A mon point de vue, outre le fait de signer ses promesses électorales, le Président sous contrat aura la possibilité de pouvoir jsutifier la non possibilité la non tenue de celles ci. Charge au peuple SOUVERRAIN d'accepter les justificatifs et d'accorder ou non les circonstances attébuantes à l"élu suprême.

En ce qui me concerne, la France doit être comparée à une société (elle est de fait), et à ce titre le plus compétent des patrons doit être placé à sa tête (je ne dis pas cela pour moi, rassurez vous, car je suis loin d'être un grand patron, ni même un patron tout court, mais ayant été patron quand même, à mon humble niveau), pas sur ces belles paroles mais sur ces états de services, et tout comme dans une sociétés, il aura une période d'essai..............au bout de celle ci, le peuple décide....il reste ou il part (referendum). Toutefois un patron intelligent et responsable, saura tiré lui même les conclusions de son échec, et démissonera. Un patron est payé et noté sur ces résultats, un Président devrait l'être aussi. Il est aussi  récompensé le cas échant.

Quand vous avez à lutter chaque jour pour votre place (comme chaque français à son travail de tous les jours) et non à l'issu d'un quinquennat (qui somme toute vous assure cinq belles années à l'abri du besoin), on voit la vie différemment. 

Donc en résumé, le Président doit être le patron de la société (République) dont le peuple est ACTIONNAIRE (de part sa contribution financière, bien mal rétribuée il faut bien le dire). Quand la société avance, les actionnaires aussi, quand elle recule ou stagne, les actionnaires réclament des comptes et prennent les mesures nécessaires si le patron n'est pas capable de le prendres lui même.. Quand la France sera gouvernée par un homme qui sait ce qu'est ce battre pour manger, dormir et se chauffer tous les jours, la France aura tout compris.

Donc la France étant dirigé comme une société (avec les médailles et les sacrifices), par des individus incontestablement mis en place à leur poste de prédilection, par exemple un militaire à la défense, un agriculteur à l'agriculture, un enseignant à l'éducation, etc, etc............... et non comme cela est fait depuis des dizaines et dizaines d'années par des individus qui sont en charge d'un porte feuille dont il ne connaissent rien à rien (imaginons un boulanger dirigeant un garage, un garagiste dirigeant un hôpital...........vous me suivez ??????).

Enfin le "Contrat de Pésident" dans ce cas voit tout son sens révélé...............quand à l'inégibilité assortie au contrat...............à quoi bon. En effet, pouvons nous imaginer une seule seconde que les actionnaires (peuple français) puisse être aussi stupides de remettre en place un patron qu'ils auraient jugés "incompétent".

Ah, j'allais oublier..........le patron d'une société est responsable pénalement de ses faits et gestes à la tête de la société.....................il va de soi que le Président sous contrat le sera aussi. Cela devrait aider les candidats à une réflexion appronfondit sur le mot "responsabilité" ou l'expression "être responsable".

Le fait de savoir que la seule sanction dont il peut faire l'objet n'est pas uniquement de ne pas être réélu au bout de cinq ans (ce qui laisse quand même pas mal d'avantages après cela malgré tout), mais qu'en plus il pourra être tenu responsable d'avoir floué les actionnaires (les français), il me semble que cela aiderait les futurs candidats à réfléchir avant, excusez moi l'expression, de prendre les français pour des "CONS" et de leur promettre n'importe quoi juste pour être élu.

Un patron à une mission tout comme un commandant de navire......il fait avancer le navire avec l'aide de tous les marins à bord en prenant soin que chacun soit à son poste (avec ses propres responsabilités) et que le navire flotte jusqu'à bon port en harmonie avec la mer..........il ya des tempêtes, des ouragans, etc....mais un bon commandant ménera le navire à quai ou il............ coulera seul avec son navire, car il aura pris soin de faire évacuer ses hommes d'abord. Seuls les responsables sauront reconnaître leur fautes et seront alors épargnés et pardonnés.

Voilà pour moi la vrai solution de mener la France.......Etre un CHEF se mérite. Mais pas tous les cinq ans, TOUS LES JOURS.

Merci de votre attention,

Un futur candidat (quand vous le voulez)

Par José, Lundi 19/03/2007 à 19:07 - Répondre

Dans la théorie, cette idée semble idéale..mais il faudrait une société où TOUS les actionnaires seraient d'accord avec la stratégie à appliquer...ou au moins 50% d'entres eux, dans ce cas il est normal que le dirigeant qui ne donne pas satisfaction soit évincé (ou se retire)...mais diriger un navire ou une entreprise (un peu moins) c'est une technique, un chemin à suivre. Gouverner un pays, c'est un style...c'est fluctuant et difficile à évaluer

Par Lou, Lundi 19/03/2007 à 19:36 - Répondre

Bonjour,

Je réside à l'étranger pour info, déçu par la France.............pardon, par nos politiques français, ce n'est pas tout à fait pareil. .En homme responsable que je me suis toujours forcer d'être en toutes les circonstances qui ont jalonnées ma vie (accepter les récompenses dûment gagné, et payé les additionss dûes aus plâtres essuyés, qui fait une erreur répare son erreur), je me permets de vous répondre cher(e) Lou à votre commentaire.

Vous avez tout à fait raison de soulever qu'au moins 50 % des actionnaires se doivent d être d'accord  (51 pour être plus exact). Mais ne "chipotons " pas sur le 1 %, car en ce qui me concerne, les dernières élections ont prouvées au moins une chose. Même avec un peu plus de 20 % un candidat peu être élu.

Vous allez me répondre, oui mais avec plus de 80 % au second tour. Ce à quoi je répondrais, comment cela est il possible ? A moins qu'il n'obtienne les voix des autres "partis". Ce qui reviens à dire que ceux appartenant aux autres partis ont retournés leur vestes, ce qui pour moi est une totale abérration, car comment par exemple (dans le cas des élections 2002) peux t'on consevoir q'un "fervent" militant "socialiste" puisse voté du jour au lendemain pour son ennemi juré de droite, qu'il a combattu tout au long de la campagne (et bien au delà auparavant et même après jusqu'à maintenant).

Vous rétorquerez alors, "oui mais c'était Le Pen en face". Le Pen n'est qu'un homme, et comme tout homme il a les mêmes droits que tout un chacun ici bas (se battre pour ses idéaux). Mais en ce qui me concerne, en homme tout simplement, et en homme responsable d'autre part, Le Pen ne doit pas faire peur.........et doit être combattu par d'autres idéaux, les "actionnaires" choisiront alors ce qui leur conviennent le mieux.. Mais être d'un bord et allez de l'autre juste par peur..............de l'inconnu, il y a des limites. La preuve en est simple, bilan au bout de cinq années.............les français grognent toujours, et ils ont raison, car on les a pris une fois de plus, excusez moi l'expression, pour des "CONS". Mais en ce qui me concerne, j'appelle un"chat" un "chat" et un "chien" un "chien", n'en déplaise à certains.

Donc si je suis de gauche je vote à gauche, de droite à droite, etc.... mais JAMAIS JE NE ME TRAHIRAIS MOI MEME pas plus que ceux qui m'ont fait confiance,.en votant pour un "ennemi" juste par peur. Cela est mon "idéal", être fidèle à mes convictions en toutes circonstances. Donc dans le cas de 2002, par exemple, ma consigne de vote aurait été, "abstention" et non voter pour notre ennemi parce que Le Pen fait peur. Et croyez moi, le France aurait pris un tout autre visage de cette manière...........inconnu certes, mais ............qui sait, souvent l'inconnu à du meilleur que le bon. Rassurez vous, je ne suis pas "Le Peniste" du tout et encore moins engagé en politique (pour le moment) puisque comme je l'ai déjà dis, déçu je réside à l'étranger.

Enfin, et je vous prie de bien vouloir excusez la longueur de ma réponse (mais elle est nécessaire pour faire passer mon message, à savoir, n'ayons pas peur de changer du tout au tout), mais mener un navire à bon port ou diriger une société est certes une technique, mais de tout temps che(e) Lou, c'est la technique qui a fait avancer le monde et non le "STYLE", même si je reconnais qu'un dirigeant doit en avoir, mais jamais au détriment de son équipage, ou de ces employés.

En résumé, la première chose sur laquelle j'invite les candidats ainsi que les français à réfléchir et à travailler, c'est de réformer le "vote", car comme vous le dites au moins 50 % des français doivent être d'accord, mais non par peur, et non en trahissant leur idéal. De plus lorsque l'on est élu par peur et quand bien même par 50% des voix, cela ne signifie qu'une chose...........vous n'êtes Président que de la moitié des français et non de sa majorité. Donc gouverner est certes fluctuant et difficile à évaluer, mais comme je l'ai déjà dis, un CHEF est un CHEF quand il le mérite chaque jour .Cest son travail, sa responsabilité et son devoir.Ca limite coryez moi beaucoup de choses, LA RESPONSABILITE.

Merci de votre attention et je m'efforcerais de répondre à chacun pour leur commentaire sur le mien, car j'estime que c'est la moindre des choses que d'écouter, et de répondre. Après c'est à l'appréciation de chacun. Je ne suis pas (encore) élu.

José

Par José, Mardi 20/03/2007 à 06:55 - Répondre

Bonjour, et merci

Je ne pense pas me tromper en m'avancant à dire que j'ai au moins mon premier électeur et ma première voix. C'est un début que je n'espérais pas...............bien que j'en rêvais.

Encore merci cher  G-L DUPARC

Par José, Mardi 20/03/2007 à 06:58 - Répondre

Je précise ayant découvert après coup un autre commentaire nuancé. Bravo pour la responsabilisation ne s'arrêtant pas à ne pas être élu au prochain coup.

Par G-L. DUPARC, Lundi 19/03/2007 à 21:37 - Répondre

Bonjour,

Je ne vais pas réagir à cet article spécifiquement, mais plutôt à l'ensemble du site/blog Elysée République (désolé si je ne suis pas au bon endroit ...).

L'idée de départ de votre démarche semble alléchante et je serai presque prêt à y souscrire, ainsi que, je pense, bon nombre de mes amis, désabusés par les propositions actuelles des candidats "classiques".

Mais ne pensez-vous pas que le fait de laisser l'ensemble des français établir leur propre programme, votre programme (ou notre programme pour reprendre votre point de vue), peut-être fastidieux voire inapplicable ? Ne risque-t-on pas de voir chacun défendre des intérêts plus personnels que collectifs ? Et qui va pouvoir juger de la pertinence de telle ou telle proposition ?

Car en définitive, à quoi servent les politiques, si ce n'est normalement à prendre les meilleures décisions pour la communauté sur des sujets qu'ils sont censés maîtriser. Nos hommes politiques sont parfois loin de profil idéal, mais jusqu'où faut-il laisser chacun faire son métier (en tant que citoyens, lors des élections, le notre ne serait "que" de voter) et à partir de quand faut-il intervenir directement dans la vie de la république ?

En tout cas, bravo pour cette intiative originale qui nous permet de réfléchir un peu plus à l'intérêt de la vie politique ! Bon courage et continuez !!

Stéphane

Par Steph, Lundi 19/03/2007 à 19:49 - Répondre

Je suis sur le fond d'accord sur le fait de mesurer les performances des hommes et femmes d'Etat (en général) et sur l'obligation, comme dans toute entreprise ou administration, d'avoir un "bulletin" annuel ou pour la mandature. Toutefois, il ne faut pas négliger:

1. Aujourd'hui, l'immunité présidentielle empèche tout recours contre le Président, même lorsque celui-ci a usurpé le vote de ses électeurs

2. Le Président n'est en général que la figure de proue d'une équipe de campagne qui se réfère en principe pour chaque sujet à un ou des experts ou futurs ministrables. Ces experts / ministres doivent mettre leur réputation, voir leur responsabilité civile en jeu lorsqu'ils font des projections. On ne peut pas en vouloir aux candidats ni aux élus de ne pas être omniscients, mais on peut leur reprocher de mal s'entourer.

3. La cohérence et la faisabilité du projet doivent être certifiées par le Président ou le candidat (pas le détail, qui relève des experts ci-dessus).

4. Je trouve absurde de signer le contrat après les élections, une fois que la bataille est gagnée sur la foi de fausses promesses. Le contrat présidentiel doit être une partie intégrante du dépot de candidature.

5. Il est difficile de demander au Président du Conseil Constitutionnel de signer un tel document sans engager également sa responsabilité dans son application. Si certaines des propositions venaient à être jugées anticonstitutionnelles, il lui serait alors difficile de s'y opposer.

6. Le parjure est un délit, la publicité mensongère également. En ce qui concerne le "contrat présidentiel", cela s'apparente à mon sens, dans le droit anglo-saxon, à un crime de lèse-majesté (passible de la pendaison au Royaume-Uni). Je trouverais donc logique et légitime que les conséquences de l'examen de sortie soient civiles / pénales.

7. Il n'est en général pas possible, du fait des incertitudes que comporte toute prévision, de certifier que tout sera réalisé. Il appartient à chaque candidat de mettre en avant les propositions qu'il (ou elle) s'engage à appliquer, celles qu'il fera de son mieux pour appliquer et celles qu'il appliquera sous conditions suspensives à définir.

8. Lorsque les prévisions ne se réalisent pas, il devrait appartenir au peuple de juger si les circonstances ou la malveillance sont à l'origine de cet échec, et la clémence du peuple devrait pouvoir être accordée. Pour ce faire, je pense qu'un "grand oral" télévisé, opposant en débat les 3 principaux chefs de l'opposition et le Président sortant, suivi d'un système de referendum populaire couplé avec l'élection du nouveau Président serait adapté.

9. Il ne faut pas négliger que nos politiciens sont en général de facto inattaquables en justice lorsque s'achève leur mandat présidentiel. L'absence d'un age limite produit depuis 25 ans des présidents septuagénaires qui n'ont plus de compte à rendre à personne, lorsque s'achève leur mandat, que la Camarde elle-même.

Il n'est pas possible de dissocier la responabilité des élus et celle des citoyens. Les citoyens devraient pour leur part attester de leur connaissance détaillée des propositions de leur candidat de prédilection avant de voter et ainsi assumer pleinement leur choix citoyen.

A mon avis, ce type de mesure est le seul qui est à même de donner des résultats concrets, d'améliorer l'image de la politique en France, de resituer le débat sur le terrain des idées et de sortir de la Loftpolitik actuelle.

Bien à vous

Thomas Ponsard

Par Polemix, Lundi 19/03/2007 à 21:15 - Répondre

Bonjour,

C'est avec attention que j'ai lu votre plaidoyé et j'avoue que vous avez raison sur pas mal de points qui rejoignent mes opinions. Alors je ne vais pas répondre à chacuns d'eux, mais faire court pour dire  que la responsabilité des français doit être bien entendu engagé dans le choix qu'ils ont fait et de fait, assumer ce choix. Comme tout le monde à le droit à l'erreur, il faut espèrer que chacun saura tirer le meilleur de son erreur.

En ce qui me concerne, après une réforme du "vote" dont j'ai parlé lors d'une précedénte réponse, il est une chose quasi certaine que je ferais (si j'étais un élu), j'impliquerais les actionnaires dans les grandes décisions à prendre (referundum) pour la patrie, le pays. Car en effet, les français (actionnaires) ont le droit voir même le devoir de venir en aide à leur patron (Président) lors de grandes décisions à prendre. N'est ce pas le meilleur moyen de responsabiliser les gens, que de leur donner non seulement le droit de vote pour vous à être élu, mais aussi pour toutes les grandes causes dont les français pourront subir les conséquences.

Oui un commandant de navire à besoin de son équipage pour manoeuvrer le navire, mais il est le seul à prendre la décision finale sur la manière de la faire..................à lui d'assumer devant sa hiérarchie que cela soit en cas de succés ou en cas........d'échec.

Bien à vous

José

Par José, Mardi 20/03/2007 à 07:13 - Répondre

Je pense que pour qu'un candidat applique ses promesses et gouverne vraiment il faut qu'il agisse pour cela et non dans le but de se faire réélire. La seul fin d'un gouvernement est de gouverner pendant la durée de son mandat et non de tout sacrifier dans le seul but de perdurer, je propose que l'élection soit un contrat d'inéligibilité, un candidat élue ne devrait pas pouvoir se succéder à lui même il pourrait alors se consacrer à sa vrai tâche et cesser le clientélisme et la démagogie, agir en accord avec les idées qu'il propose.

Par Nicolas, Lundi 19/03/2007 à 22:43 - Répondre

Bonjoiur Nicolas

Je respecte tout à fait votre opinion, mais comme je l'ai déjà dis, l'inégibilité n'est pas en soit une bonne sanction. En effet, un homme responsable, ne prendra jamais le risque de se représenter s'il assume son échec............mais au contraire il sera reconduit sans problème dans ces fonctions en cas de succés, et croyez moi avec bien plus que 20 ou 50 % des voix, s'il a prouvé qu'il est capable, et son mandat pourra alors perdurer tant que les français (actionnaires) gagneront.

Bien à vous

José

Par José, Mardi 20/03/2007 à 07:18 - Répondre

Dés son élection Mitterrand s'est vu touché par la grâce divine et son ego a pris le dessus ,il a tout oublié car l'important pour lui c'était le pouvoir suprême qui lui est tombé dans les bras alors qu'il ne s'y attendait pas et on a assisté le long de ses 2 septenats à une explosion de son ego,il a finit par se prendre pour Dieu et en vérité la politique économique et financière de la France lui passait au-dessus de la tète , la preuve c'est le pillage du pays organisait pas ses amis ,qu'il couvrait sans en percevoir les conséquences ,

Chirac ,c'est la bête politique qui a toujours été prêt à tout pour conquérir le sommet et quand il l'a eu ,il a tout fait aussi pour le garder ,allant comme il se doit jusqu'à renier ses engagements, en réalité c'était un piètre président ,qui a commis erreur sur erreur , 1997 ,ensuite référendum pour la constitution européenne ,politique pro arabe qui a conduit à l'invasion massive d'immigrés africain ,reniement du libéralisme économique , perte de la crédibilité de la France en Europe, renforcement de l'endettement du pays et beaucoup de faiblesse sur les réformes dont le pays avait besoin et a toujours besoin .

Non ces 2 présidents n'ont pas été les chefs d'état que les français attendaient . 

Par Enrico, Mardi 20/03/2007 à 08:15 - Répondre

Bien sûr, établir un contrat entre élu et population est quelque chose de rassurant, d'ailleurs le fameux "contrat de confiance" n'est-il pas déjà un argument publicitaire? Si l'on établi un contrat entre deux partis, c'est avec l'idée que l'on connnait le point de départ, mais aussi le point d'arrivée..., alors même qu'entre ces deux échéances, vont être actionnés des leviers qui peuvent et vont certainement modifier profondément l'ordre des choses et donc permettre d'atteindre plus ou moins sûrement sa cible et donc son point d’arrivée…Et si entre ces deux échéances, on a plusieurs leviers à actionner, il devient difficile d’en prévoir le point d’arrivée, ou alors le programme est tellement pauvre qu’on peut aisément en saisir les tenants et les aboutissants…

En plus l’idée de contrat sous-entend que tout le monde est d’accord sur l’état des lieux préalable à ce genre d’accord…Et là je pense qu’il y a beaucoup de divergences, dont certaines sont connues et d’autres moins…

Ce n’est pas un contrat qu’il faut, mais un vrai projet polico-socio-économico-écologico fort où la part de risque existe, où les citoyens soient impliqués, où le but à atteindre est galvanisant, en bref qu’il fasse renaître chez nos concitoyens l’envie de prendre de risques et chez nos hommes l’envie de mouiller la chemise et de dépasser la simple échéance électorale sans trop d’encombre.

T’as vraiment du boulot Constant…

Par Philippe Durand, Mardi 20/03/2007 à 11:32 - Répondre

je suis d'accord sur le principe du contrat, cependant je pense qu'en meme temps que les candidats fassent leurs propositions il faudrait que celles-ci soient réalistes et chiffrées et qi va payer!!!, que celles-ci tiennent compte de l'environnement européen et mondial car quoique nous voulions faire il faut en tenir compte, le monde avance soit avec nous ou sans nous mais nous ne pourrons l'arreter.

Par contre, je suis effaré que les différents candidats dits sérieux n'évoque pas les vrais problèmes qui sont pour moi: le déficit de la France, le cout du travail qui n'est pas du pas les salaires donnés aux salariés mais à l'ensemble des différentes charges( un salaire net doit etre multiplié par 2, 5, la rigidité du code du travail qui passe avant les 35 heures.

Et le déficit de la sécurité sociale, les retraites ainsi que la nébuleuse autour des demandeurs d'emploi!!!

j'arrete là !!!

bonne journée

Aujourd'hui les promesses n'engagent personne

Par BOURJEADE, Samedi 24/03/2007 à 10:35 - Répondre

Aie! ça fait très mal aux oreilles!

Par où commencer?

Les "charges" (mon préféré). OK, supprimons ce que vous appelez les charges. Reste le salaire net. Sauf que ce salaire ne suffit pas à payer les retraites, la santé et le chômage (sauf à laisser les gens crever de faim ou développer le working poor, une nouvelle forme d'esclavage). Donc il faudrait augmenter les salaires nets, ce qui ne fait pas avancer le schmilblick. Entre parenthèses, les entreprises ont quand même bénéficié depuis les années 90 de la bagatelle de plus de 25  milliards d'euros. Ajoutons à cela le recul de 10 points du salaire dans le partage de la valeur ajoutée (au profit des rentiers) et on comprend mieux que la sécurité sociale soit en berne.

Deuxième point : les 35 heures!! C'est génial, y'a des gens qui pensent sérieusement qu'il est interdit de travailler plus de 35 heures en France (j'exagère à peine). Reprenons sérieusement: 35 heures, c'est la limite "officielle" (par ce que sur le terrain, c'est très loin d'être le cas) pour le déclenchement des heures sup'. Alors les heures sup' sont majorées, certes (calcule très compliqué, mais en gros tout peut se régler par la négo collective, le minimum de la majoration est 10%. Sachant qu'un quart des salariés gagne au mieux 1,4 SMIC, c'est quand même pas mirobolant) mais même avec ça on est loin des 10 points de valeur ajouté perdus (perdus, non pas en capital investi, on s'entend bien, mais en dividendes pour le cinquième de la population française qui a les capacités d'épargner. Question justice sociale, c'est pas terrible terrible). La vraie de vraie limite en France c'est 48 heures par semaine (ou 44h pendant 12 semaines): y'a de quoi se bousiller la santé pour "l'économie du pays".

Ensuite, dites vous bien qu'un certain nombre d'entreprises avaient emboîté le pas des 35h avant même les lois Aubry. Pourquoi? Par ce que les 35h  telles qu'elles sont appliquées offrent les plus gros moyens de flexibilisation de la main d'oeuvre que le patronat ait jamais eu depuis les trente glorieuses. Cette flexibilisation (bien inscrite dans le code du travail, pour qui le côté rigide en prend un sérieux coup) est en particulier visible sur la modulation annuelle (possibilité de mettre des limites hautes et basses pour le décompte des heures sup' par exemple), le temps de travail peut être également annualisé, ect... Donc non, dire que la France est rigide, c'est archi faux, les gouvernements en place depuis les 80' ont travaillé de ce côté là je peux vous le garantir. Il reste certes quelques bastions du code mais même son application est quand même loin d'être une pression inhumaine pour les entreprises: pas assez de personne pour le faire appliquer (1500 inspecteurs du travail pour toute la France).

Les demandeurs d'emploi? Voyons voyons, ...Dubet ça vous dit quelque chose? Ce sociologue a étudié plusieurs milliers de dossiers CAF en gironde. Ce qui apparaît va vous faire mal: il y a trop de RMIstes qui reprennent un emploi sans en avoir intérêt (monétairement parlant) pour que la théorie du faux chômeur soit généralisable. Bon, personne ne nie que dans ce type de système il y en a qui profitent. C'est bête mais c'est comme ça. Seulement, il faut essayer de comprendre que les gens ne recherchent pas seulement un salaire dans le travail mais également ce que l'on pourrait définir comme une forme de reconnaissance sociale (je travaille, donc je suis dans la société). On pourrait aussi ajouter qu'actuellement un chômeur sur deux seulement est indemnisé... Très très peu.

Moi je lance le débat, c'est discutable, j'attends les avis: il n'y a pas assez de travail. Si l'on refuse de stimuler la demande anticipée (selon le principe keynésien: renouvellement du cadre monétaire de façon à relancer l'investissement, ... Attention, ce que je viens de dire est très différent de ce qui a pu se faire en 81 par exemple, où l'on est passé à un taux de change flexible et une ouverture sans fin de tous les marchés. Changement de cadre monétaire, ça veut dire un euro où ce n'est pas JC Trichet et les marchés qui décident indépendamment des citoyens), pourquoi ne pas favoriser le chômage volontaire? Ne serait ce pas plus cohérent plutôt que de forcer les chômeurs à faire des CV, lettres de motivation bidons juste pour faire plaisir? Ne pourrait on pas favoriser à l'inverse des activités non rémunérées mais utiles socialement (dans le secteur social notamment)?

Une autre question au candidat : quel système de l'évaluation des richesses?

Soit il est comme le reste de la planète, il s'arrête à PIB et point barre. Les USA sont les plus riches du monde. Soit il se pose des questions: et si le bien être pouvait être évalué d'une autre manière, par un système de conventions: taux de suicide, scolarisation, indicateurs de parités, espérance de vie, ... (et dans ce cas, les USA sont un peu plus loin). Un IDH amélioré en quelques sortes.

Quels sont vos avis?

Par Hum, Lundi 26/03/2007 à 16:41 - Répondre


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