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Le crépuscule de la bipolarisation ?

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Alors voilà. Ca y est. Mon concurrent est né. François Bayrou est crédité de 14% des voix. Il double désormais symboliquement son score des dernières présidentielles. Mais plus important encore : il entre dans la catégorie des "éligibles" pour tous ceux qui ne se contenteront pas d'un vote de représentation mais qui souhaiteront voter "utile". (Cliquez sur suite de l'article...)

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C'est un vrai virage ou, pour le moins, une vraie péripétie de la présidentielle. On ne l'attendait pas et pourtant c'est maintenant lui le grand challenger et cela à trois mois des élections présidentielles. Pile-poil le temps qu'il faut pour rassembler le nombre suffisant de votants. Au siège du 133bis rue de l'Université, c'est l'affolement. Comment ? François pourrait-être président ?

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Eh oui. Et l'histoire est belle... Comment un fils de paysan, qui a longtemps souffert de bégaiement et qui perd son père à l'âge de 14 ans, se retrouve, un jour, en position de devenir président. Lui qui a continué longtemps à tenir la petite exploitation familiale avec sa mère, multipliant les allers-retours entre la capitale et son petit village des Pyrénées-Atlantiques qu'il n'a jamais quitté. Lui qui a fait ses vraies classes politiques parisiennes, la plume à la main, à la tête de Démocratie Moderne, le modeste journal du petit parti centriste de l'époque. 

De quoi faire de lui un excellent personnage de roman social en d'autres circonstances.

 

Mais pourquoi donc verrais-je en lui un concurrent ? Serait-ce parce qu'il n'est pas avocat et qu'il n'a pas fait l'ENA ? Non. C'est bien plus profond que cela. C'est bien sûr, tout d'abord, parce que je ne m'inscris pas dans le cadre de la bipolarisation de la vie politique française. Je suis un candidat "hors cadre" comme vous le savez... Mais plus important encore : au-delà de son programme et de tout ce qu'il peut représenter, points sur lesquels je me garderai bien de me prononcer (Puisque, par principe, je ne m'en prendrai à aucun candidat), c'est en premier lieu parce qu'il a "le sens de la terre".

 

 

 

Je comprends son attachement à Bordères tout comme il devrait comprendre mon attachement à Belle-île en Mer. C'est une terre où il est né, c'est une terre où il est resté. Et quand on ne fait qu'un avec sa terre, on peut plus facilement et intimement faire "un" avec l'ensemble du territoire français. Sous réserve que l'inconscient collectif électoral existe vraiment, c'est une qualité essentielle pour devenir président. Car, au final, lors du dernier rendez-vous avec les urnes, ce vague sentiment l'emporte dans l'esprit de la majorité des électeurs et c'est ce qui les rassure imperceptiblement. 

 

François Bayrou fera-t-il mentir la bipolarisation de la vie politique française ? Sur le papier, c'est aberrant. Et c'est ce qui rend ce nouvel épisode de la présidentielle si passionnant. On avait, pour la première fois en France, une femme candidate d'un parti dominant à la présidence de la République. On a maintenant, pour la même élection, un candidat en position d'éligibilité qui n'appartient ni à la gauche, ni à la droite.  

 

 

 

J'aimerais donc avoir votre sentiment sur ce point essentiel de fonctionnement de la Vème République. Je suis VOTRE candidat et j'ai donc impérativement besoin de connaître votre position. Peut-on vraiment sortir du clivage gauche-droite ? Peut-on vraiment échapper à la bipolarisation ? Ou François Bayrou n'est-il qu'un accident politique purement conjoncturel ? 

 

 

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Je réagis sur l'actualité en attendant vos contributions pour le livre Vert que je continue à remplir avant de mettre en ligne sa forme définitive. N'oubliez pas de m'adresser régulièrement vos contributions afin de lui donner le relief suffisant.

 

Commentaires

 

Par Thierry, Mardi 30/01/2007 à 10:14 - Répondre

Bonjour,

La nouvelle "bipolarisation", comment se présente-t-elle ? Selon moi, la ligne de démarcation traditionnelle Droite/Gauche est en train de se déplacer à grande vitesse, depuis l'entrée en campagne de François Bayrou. Aujourd'hui, (et cela a des chances de s'amplifier jusqu'au second tour), je vois plutôt se dessiner cet affrontement :  Droite + Extrême-droite contre Centre + Gauche. Et, pour tout dire, un second tour Sarkozy/Bayrou. Ce qui serait une bonne chose... à condition que Bayrou l'emporte, bien sûr ! Désolé pour les "ségolistes" ; mais, moi, je me considère comme un citoyen de gauche et un électeur libre, à la fois.

Salut à tous.

Par catherine, Dimanche 11/02/2007 à 14:31 - Répondre

Effectivement, on constate un début de buzz autour de la candidature Bayrou, tant du niveau microcosme (l'entourage) que macrocosme (média).

Il y a beaucoup d'électeurs de droite qui auraient aimé un autre candidat que Sarko et autant d'électeurs de gauche qui commencent à regréter le choix Ségolène. Bayrou pourrait être l'alternative qui nous permette d'échapper à la logique de la bipolarisation et son amplification médiatique.Il est aussi social démocrate que DSK, au fond. Si les média (qui ont choisi Sarko autant par crainte que par amour) jouent le jeu, ça peut le rendre crédible, c'est peut être jouable. Ce serait un brin de fraicheur dans un scénario écrit d'avance.

De tout façon s'il est au 2ème tour je vote pour lui!

Par Thierry, Mardi 30/01/2007 à 10:25 - Répondre

Bonjour mon cher Thierry et merci de votre commentaire.

Il est intéressant de noter dans votre propos : "S'il est au 2ème tour, je vote pour lui". A croire que François Bayrou n'est pas encore rentré dans la catégorie du vote "utile" du premier tour ?

Par elyseerepublique, Mardi 30/01/2007 à 16:15 - Répondre

Salut Thierry

Et si c'étit plus malin de voter pour le petit François dès le 1er tour ?

Par Florence, Mardi 30/01/2007 à 22:20 - Répondre

Bonjour ma chère Florence et merci de votre contribution.

Un point partout la balle au centre. Je constate finalement que le vote "utile" a fait son chemin...

A très bientôt j'espère

Par elyseerepublique, Mardi 30/01/2007 à 23:49 - Répondre

je considère que l 'on peut faire confiance à Francois Bayrou
En son discours vient du coeur et il va directement au coeur
il solide parcqu 'il s 'agit d'un terrien proche de sa terre de son monde rural ; il a le sens de l 'honneur il ne risue pas de partir avec la tirelire;
il est sincère , réel et vrai
nous autres algériens avons envie de croire en qu 'elqu 'un comme lui
Jacque Chirac aurait été un bon président ; et je souhaites qu 'ils puissent travailler ensemble pour le bien de l 'humanité.
Signé :
un ancien éleve de l 'UIT DE VILLERS LES NANCY
54000 - FRANCE
M. CHELGHOUM HOCINE
Cité oued forcha 2 Villa N° 38
ANNABA ALGERIE

Par chelghoum hocine, Mardi 30/01/2007 à 11:20 - Répondre

Bonjour mon cher Hocine et merci de votre commentaire.

Content de savoir que nous sommes également lu en Algérie...et tout particulièrement de la superbe "Cité des Jujubiers", non loin de la magnifique baie Chetaïbi...

Par elyseerepublique, Mardi 30/01/2007 à 16:24 - Répondre

oo.fr

Le seul et l'unique de taille à cette  mondialisation et à ces violences internationnales ne peut être que Bayrou.Celà ne peut pas être Sarko.... car il me fait personnellement peur. Ni Séguolène qui manque de carisme que l'on obtient qu'avec la maturité et cette expérience...

Il ne faut pas oublier une chose, éssentielle.Cette chose est le job du 1 ministre qui reste nationnal et celui du présidentqui lui touche l'internationnale.

Alors que notre président Jaque Chirac a refusé d'enguager la France dans cette dernière guerre ce ministre de l'interieur même pas premier ministre va s'approprier Bush.

Là on voit comment cet homme place notre drapeau, notre identité.

 Bayrou tien des discours assez droit et quand on l'entend on sait qu'il parle de ce qu'il sait.

Par hayette, Lundi 05/02/2007 à 21:02 - Répondre

oo.fr

Le seul et l'unique de taille à cette  mondialisation et à ces violences internationnales ne peut être que Bayrou.Celà ne peut pas être Sarko.... car il me fait personnellement peur. Ni Séguolène qui manque de carisme que l'on obtient qu'avec la maturité et cette expérience...

Il ne faut pas oublier une chose, éssentielle.Cette chose est le job du 1 ministre qui reste nationnal et celui du présidentqui lui touche l'internationnale.

Alors que notre président Jaque Chirac a refusé d'enguager la France dans cette dernière guerre ce ministre de l'interieur même pas premier ministre va s'approprier Bush.

Là on voit comment cet homme place notre drapeau, notre identité.

 Bayrou tien des discours assez droit et quand on l'entend on sait qu'il parle de ce qu'il sait.

Par hayette, Lundi 05/02/2007 à 21:15 - Répondre

Bonjour cher ami et merci de votre commentaire.

Vous semblez bien vigoureusement appeler de vos voeux l'élection de François Bayrou.

Vous rejoignez donc ceux qui ne croient pas au caractère inéluctable de la bipolarisation politique actuelle...

A très bientôt j'espère

Par elyseerepublique, Mardi 06/02/2007 à 01:32 - Répondre

Bipolarisation : ce terme n'est en vigueur en France que depuis la mise en place de la Vème République et le régime "présidentiel" instauré à l'époque par le Général et critiqué par certains qui utiliseront ce système comme on presse un citron.

Est ce la fin de la bipolarisation. Non, je ne le pense pas. Il n'y aura que deux candidats lors du second tour et les élections législatives, en raison du système de vote, donneront naissance à une assemblée nationale divisée en deux grandes forces politiques. En outre, ce système a pour mérite de stabiliser nos institutions (se plonger dans l'histoire de la IV Rép.)

L'arrivée de F. Bayrou peut être une bonne nouvelles, cela permettra-t-il d'éviter le précédent d'avril ?

En tout état de cause, nous n'avons pas encore connaissance aujourd'hui 30 janvier des garndes lignes des projets des candidats ainsi que du financement afférent aux actions envisagées.

C'est bien gentil d'afficher une opposition droite -gauche en raison des concepts, des grands hommes mais le temps des confrontations des idéologies doit cesser. Pour moi : ni dieu, ni maître, ni droite, nigauche.

Par Eloims, Mardi 30/01/2007 à 15:42 - Répondre

Bonjour cher ami et merci de votre commentaire.

La Vème République implique effectivement l'affrontement de deux candidats au 2ème tour. Il y aura donc toujours nécessairement deux camps qui s'affronteront vous avez raison.

Mais quand j'évoquais la fin de la bipolarisation, je sous-entendais la fin du modèle traditionnel de ces dernières années : le clivage gauche - droite.

Je partage votre opinion sur la nécessité de mettre un terme ou, pour le moins, de pacifier les confrontations idéologiques.

Par elyseerepublique, Mardi 30/01/2007 à 16:35 - Répondre

Bonjour,

Je suis marocain vivant à Rabat et je m'intéresse beaucoup (comme bcp de mes concitoyens) à l'élection présidentielle en France.

Je trouve la candidature de Bayrou très crédible et surtout en tenant compte de la conjoncture que vit la France depuis maintenant 2 ans.

En effet, rappelez-vous que le rejet de la Constitution Européenne et les manifestations contre le CPE sont des évennements récents et significatifs des sentiments des français à l'égard de la classe politique de droite et de gauche. Ces évennements se sont produits alors que la droite est au pouvoir et les dirigeants socialistes ont essayé de récupérer les manifs du CPE sans succès. Pire, ils ont échoué "Royal-ement".

Bayrou se présente comme une sérieuse alternative car les français veulent d'une politique réaliste qui prend en considération les contraintes de la mondialisation (économie adaptée) et un système social équitable (pas à sens unique).

Meilleurs voeux !!!!

Par Saad Akouri, Mardi 30/01/2007 à 17:21 - Répondre

Bonjour mon cher Saad et un grand bienvenue au Marocains !

Vous semblez très favorable à François Bayrou. Mais ne pensez-vous pas que son ascension pourrait se heurter au phénomène de bipolarisation ?

A très bientôt j'espère

Par elyseerepublique, Mardi 30/01/2007 à 23:35 - Répondre

Bonsoir,
Le clivage droite/gauche est non seulement inéluctable il est souhaitable. Ces 30 dernières années nous ne l'avons jamais vraiment eu, nous venons de vivre une période ou ceux qui pronnent "la gauche" ont libéralisé et joué "économie de marché" et ceux "de droite" ont joué "social et assistance". Tout le monde est d'accord sur le fait que notre pays est mal dans sa peau, c'est normal on ne sait pas dans quel sens on va. La vraie bi-polarisation nous permettrai, aux jeunes surtout, de connaitre les règles du jeu : c'est l'État qui s'occupe de moi ou je dois me remonter les manches et ne compter que sur moi. De toute façon il est impossible dans la vie d'avoir une chose et son contraire. Essayez de gagner sans jouer et vous verrez.
De toute façon qui que ce soit qui se retrouve à la tête de notre Pays, il ne pourra le diriger qu'avec les autres "politiques" Le Pen n'aurra pas de majorité legislative, Ségolène ne pourra pas se passer ni contrarier le PS, Bayrou en piochant a droite et a gauche se heurtera aux cacique de ces partis, et Sarkosi ne pourra pas bousculer totalement notre administration même si le peu qu'il le fasse serait une bonne chose. Quand aux autres candidats ils jouent le pourcentage pour assurer leur avenir (la place serait elle si bonne qu'ils ne veulent pas la quitter ?).
JR

Par Renoux Jacques, Mardi 30/01/2007 à 18:21 - Répondre

Bonjour mon cher Jacques et merci de votre contribution.

Je prends bonne note de votre soutien au clivage gauche-droite. François Bayrou a donc encore du souci à se faire...

A très bientôt j'espère

Par elyseerepublique, Mardi 30/01/2007 à 23:39 - Répondre

peutetre que le "petit napoléon" et la " brave bravitude" a force de nus souler avec leurs salades vont fire fuir assez d éleceurs vers un homme  qi apparait pondéré  et peu " agité  du bocal " - zut mon clavier répond aussi mal que le candidats aux questions posées parnous autres pauvres cntribuables qui allons financer leur gloire!-finaleent ça me plairait bienque cet homme  là coupe les sifflet de ces deux la! oh l ortgraf..!-

Par mayer, Mercredi 31/01/2007 à 00:33 - Répondre

Bonjour mon cher Gilbert et merci de votre commentaire.

Effectivement votre clavier répond assez mal. D'après vous donc le vote Bayrou serait plutôt un vote de lassitude des deux autres candidats majeurs...

Bien, c'est noté. Un point pour la lassitude donc...

A très bientôt j'espère,

Par elyseerepublique, Mercredi 31/01/2007 à 00:43 - Répondre

Cette montée en puissance des intentions de vote pour le candidat Bayrou n'est elle pas un appel désespéré des français ? Après avoir choisi tour à tour Mme Royal puis Mr Sarkozy, lesquels se sont discrédités dans leurs shows électoraux, je me permets de voir en Mr Bayrou un homme sérieux qui se positionne comme un Président très correct.

La campagne électorale n'est pas terminée (loin s'en faut ...). Il est souhaitable que les différents candidats élèvent enfin le niveau des débats, et ne prennent pas la France pour un loft, ni les français pour des admirateurs de la télé-réalité en dévoilant leur vie privée, possessions et autres secrets (les plus inavouables resteront enfouis, de toute façon).

Alors, qu'enfin cette campagne débute avec de vrais confrontations d'idées (et pas d'idéologie), ou une nouvelle fois, nous n'aurons qu'un choix du moins pire ...

Par Eric, Mercredi 31/01/2007 à 09:08 - Répondre

Bonjour mon cher Eric et merci de votre commentaire.

Je souhaite aussi que l'on se place davantage sur le terrain de la confrontation d'idées. 

J'espère que ce temps viendra quand les candidats dévoileront, très prochainement, l'intégralité de leurs programme. 

A très bientôt j'espère

Par elyseerepublique, Mercredi 31/01/2007 à 19:23 - Répondre

Bonjour,

la percée de bayrou est pour moi une bonne nouvelle, car cela fait un moment que je vois en lui l'alternative au choix sarkozy/royal que les médias ont tenté de nous imposé...

Personnelement, je suis plus proche des idées "gaulliste", qui ne sont pas représentées ici, que je ne reconnait pas dans la vision trop libérale de NS... Bayrou propose un gouvernement gauche/droite, ce qui permettra peut etre de sortir de ces conflits incessants, il est pro européen, et surtout, c'est le seul à s'inquieter de la dette du pays, qui est un énorme probleme.

J'ai quelques doute sur son charisme et sa capacité à gouverner, mais force est de constater qu'il est le seul (des 3 premiers au niveau des sondages) à parler du fond et à ne pas s'engager dans une guerre de l'mage et à des attaques stériles, qui me lassent d'ailleurs de plus en plus...

Je me rejoius donc de cet evolution, mais reste tout de même vigilante : tous les médias convergent encore une fois dans le meme sens (comme le duo sego/sarko), et je me mefie de la pensée unique et des choix que l'ont veut nous imposer... Serais ce une façon de faire rebondir la campagne par un suspense fabriqué ? (rappelons que bayrou est à 14%, ce qui est encore loin des 29% et 31% des deux autres candidats, il y a quand meme un long chemin à faire avant d'arriver au second tour)

Par dookie, Mercredi 31/01/2007 à 09:32 - Répondre

Bonjour,

Je ne pense pas que le clivage gauche droite n'existe plus, je pense tout simplement qu'il s'est décalé et que les politiques font tout pour brouiller les pistes en faisant croire à la fin de ce clivage ( Sarkozy citant Blum et Jaurés, Ségolène et ses accents Gaullien au Québec).

En fait, ils jouent simplement au jeu de la clientèle en empruntant les idées et les postures des personnages historiques favoris des Français.

Il me semble que François Bayrou de part la structure sociologique de son électorat, par son implantation dans le paysage politique Français et par son passé politique est plutôt un homme de droite, son entrée récente dans l'opposition est tout de même du uniquement au fait que la plupart des cadres de son parti ont quitté l'UDF pour l'UMP ( De Robien presque et Douste c'est fait) il était nécessaire qu'il entre dans l'opposition pour éxister tout simplement.

Le centre Français n'est  qu'un courant de la droite, dire que François Bayrou est social démocrate est une ânerie.

Par Noberto, Mercredi 31/01/2007 à 10:25 - Répondre

Bonjour mon cher Dookie et merci de votre commentaire,

Il est intéressant de constater que vous considérez que François Bayrou semble davantage s'intéresser au fond que les deux autres candidats dominants.

Il s'agit, d'une certaine manière, même si cela n'est pas intentionnel, d'une vraie réussite en matière de communication.

Mais vous avez raison le chemin à parcourir est encore très long...Disposera-t-il de suffisamment de temps pour s'imposer et confirmer sa progression ? Nous le saurons très bientôt.

A très bientôt j'espère

Par elyseerepublique, Mercredi 31/01/2007 à 19:29 - Répondre

Bonjour mon cher Noberto et merci de votre commentaire.

Pour vous la vision du grand centre de François Bayrou semble relever de l'imposture. Tout comme les autres candidats s'échangent mutuellement leurs habits suivant les occasions. C'est bien noté.

Concernant le débat qui nous occupe...Un  nouveau point enregistré par les partisans de la bipolarisation politique...

Par elyseerepublique, Jeudi 01/02/2007 à 02:16 - Répondre

François Bayrou n'est pas un candidat sérieux. Certes il a tenu tête plusieurs fois à l'UMP mais son projet ne transformer le systeme politique en systeme ni droite ni gauche est une abération. il y aura toujours polarité entre droite et gauche. Faire croire que l'on pourrait faire un gouvernement droite et gauche réunie est une foutaise. Cela voudrait dire que la gauche n'est plus de gauche et c'est reconvertie au centrisme mou. Certes le Ps est sur cette voie là mais ce n'est pas une raison pour trahir de nouveau le peuple de gauche en faisant des alliances hasardeuses avec la droite pour faire plaisir au centriste.

La bipolarité droite-gauche est un fondement de la république et elle doit le rester. Sinon nous ferons de ce pays , un pays de mou du genoux qui ne se batteront même plus  pour la défense des travailleurs, des injustes et des exploitations de toutes sortes.

Par Anonyme, Mercredi 31/01/2007 à 11:52 - Répondre

Bonjour cher ami et merci de votre commentaire,

Il est intéressant de voir à quel point les avis sont partagés.

Je constate que vous êtes un fervent défenseur du principe de bipolarisation politique et que le "centrisme" dispose encore d'une image de "mollesse" qui lui colle à la peau.

Un autre point pour la bipolarisation donc...

A très bientôt j'espère

Par elyseerepublique, Mercredi 31/01/2007 à 19:34 - Répondre

Bonjour,

Ayant des tendances centristes justement, j'aimerais réfuter cette image de molesse et de manque de convictions qu'a acquise le centre, au profit toujours des grands partis droite/gauche.

L'Histoire a plusieurs fois démontré que les extrêmes politiques étaient voués à l'echec. Le communisme est mort de lui même face à la toute puissance du capitalisme et de la mondialisation, et le dernier bastion communiste majeure, la Chine, bascule pas à pas vers une capitalisation qui la mènera au rang de première puissance mondiale. Les mouvements d'extrème droite très virulents en Europe après la première guerre mondiale on finit par mener à la seconde.

Pourquoi est-ce que je vous parle de cela? Justement pour vous montrez que les passions en politique, ça n'amène pas forcément du bien. Pour sur des idées tranchées et un idéal fort ont le pouvoir de rassembler les masses.

Mais sont-elles réelement bénéfiques?

Je trouve le clivage Gauche Droite finalement un bon moyen pour les politiques de s'arranger entre eux pour tous nous servir la même soupe finalement avec quelques épices différentes ... Vous dites que le centre est mou? Que dire d'un PS qui se met à l'économie et d'une UMP qui fait du social avec des personnes comme Borlo? Elles sont belles les convictions politiques ... Si l'on veut être sur de trouver un candidat qui mène une politique purement libérale ou sociale, il faut se jeter dans les extrèmes, qui, comme je vous l'ai déjà démontré, n'amènent finalement que des belles idées mais pas grand chose qui marche. Cette tendance qu'on les politiques à se diriger vers une politique justement bilatérale, n'est-ce pas un symptome d'un ras le bol général de cette bipolarité? Certes la France a traversé des époques ou mener une politique réelement SOCIALE ou LIBERALE était nécéssaire. Mais désormais, avec l'Europe en construction et une politique extérieur de paix, ne nous dirigeons nous pas vers une forme de stabilité politique?

Après tout, nous devons faire face désormais à de graves problèmes autant sur le plan social qu'économique, et la solution pourrait être dans la mise à bien d'une politique équilibrée. N'allez pas me ressortir le vieux discours de la lutte prolétarienne; certes les inégalités perdurent et restent inacceptables, mais la France est parmi les pays qui proposent la meilleure protection sociale. Et parmi ceux qui ralent le plus ...

Alors pourquoi pas une politique centriste qui relance l'économie tout en conservant les acquis sociaux et en développant l'égalité des chances pour tous? Cela parrait utopique, mais d'une façon où d'une autre c'est ce qu'ils essayent tous de faire dans les grands partis, à quelques détails prêts. Il faut arrêter de fantasmer, la France a une économie basée sur le tertiaire, finies les masses d'ouvriers exploités. Cela me parait obtus de se braquer sur l'idée soit que si l'économie va mieux tout ira mieux, soit que si la masse va mieux la productivité augmente. Agir sur les deux fronts n'est peut-être pas diviser ses chances mais agir vraiment sur le fond et arrêter de se cacher derrière des étiquette droite ou gauche alors qu'ils retournent finalement si facilement leurs vestes...

Tout ça pour dire: le côté passionnel de la politique en France, qu'on aime bien retrouvé dans la bipolarité des partis, n'est peut-être pas ce que l'on croit ... Parfois des idées sages sont plus efficaces que des idées fortes.

Enfin ce n'est que mon modeste avis !

Valentin

Par Valentin, Jeudi 01/02/2007 à 21:49 - Répondre

Bonjour mon cher Valentin et merci de votre contribution.

Le corpus idéologique des formations politiques s'est longtemps formé autour de sa capacité à générer un souffle passionnel. Avec effectivement les excès que l'on connait. C'est moins le cas aujourd'hui.

Je constate que le positionnement centriste semble relever, pour vous, d'un choix politique plus mature et plus raisonnable. Soit.

Vous semblez dénoncer le clivage traditionnel gauche-droite et vous souhaitez une évolution. Pensez-vous donc, dans ce cadre, que la bipolarisation politique est un écueil franchissable ou infranchissable ?

A très bientôt j'espère,

Par elyseerepublique, Vendredi 02/02/2007 à 19:08 - Répondre

Je vous confirme cela mon ami. J'ai adhéré il y a quelques années à l'UDF en rêvant que ce parti passe de la droite au centre. Bayrou en nous faisant voter l'indépendance par rapport à l'UMP (l'année dernière je crois) avec la mention "Udf, le parti libre", nous y avait engagé. Aujourd'hui les portes sont enfonçées, la sauce prend, les électeurs nous engagent d'eux-mêmes dans cette voie du centre aussi. Mais vous l'avez compris aussi le centre n'est pas le milieu, ni le modéré, c'est l'au-delà du clivage et même l'au-delà du parti. On dit que l'électorat est volant, oui, il n'est pas partisan, il est multiple, il est la france dans sa diversité, celle aussi qui n'est pas collée à sa chaise "droite" ou "gauche" celle debout et pleine d'espérance. Mais je parle en exalté politique alors j'arrête, place au peuple qui n'a que faire des intérêts de parti, c'est à vous de reprendre la campagne, c'est vous qui tenez le bultin. 

Je vous félicite pour votre formule et vous souhaite beaucoup de lecteurs, merci.

Ps: Si ma démarche personnelle vers le centre vous intéresse venez voir mon blog, tout y est: http://democratiefr.blog.lemonde.fr/

Par sebastien, Mercredi 31/01/2007 à 12:25 - Répondre

Bonjour mon cher Sébastien et merci de votre commentaire.

Et merci de votre soutien. J'irai donc voir ce qui se passe sur votre blog.

Vous n'avez donc pas la vision du centre "mou" évoqué pas notre précédent contributeur...

Il y a eu effectivement un certain basculement dans l'opinion quand l'UDF à refusé de s'allier à l'UMP et cela malgré les migrations répétées de beaucoup de ses membres les plus éminents.

On voyait beaucoup de titres, dans la presse, du genre : "Bayrou fait de la Résistance".

Visiblement cette "émancipation" semble porter ses fruits aujourd'hui...pour le moment en tout cas...

A très bientôt j'espère,

Par elyseerepublique, Mercredi 31/01/2007 à 19:44 - Répondre

Le titre "oui l'ami" ne s'adresse bien entendu pas à vous "anonyme".

 Le clivage et l'alternance n'apportent rien de bon. C'est un conservatisme de bon perdant. Sur l'économie et le sociale (sur la sécurité aussi) c'est pénélope qui tricote le jour pour défaire la nuit. L'esprit démocrate veut s'inscrire dans la légitimité et la durée: faire mieux, ensemble, pour et non contre le peuple. La voie DSK était aussi un peu celle là, mais a tout cassé au Ps par sa posture "femme présidente point barre" tant pis, les idées ne se sont pas perdues elle reviennent au centre.

Par sebastien, Mercredi 31/01/2007 à 12:33 - Répondre

Re- mon cher Sébastien,

Joli formule littéraire : " Pénélope tricote le jour pour défaire la nuit".

...Et un nouveau point, donc, contre le caractère inéluctable de la bipolarisation politique...

A très bientôt j'espère,

Par elyseerepublique, Mercredi 31/01/2007 à 19:47 - Répondre

Bonjour,

je suis affligé du niveau de campagne que nous proposent Mme Royal et Mr Sarkosy. On dirait vraiment des enfants de 10 ans dans la cour de récré avec leurs copains qui se tapent sur le ventre en disant "Casssséééé !!" tout fiers qu'ils sont de la "vanne" qu'ils ont lancés au camps d'en face....C'est affligeant ! C'est mépriser notre intelligence de citoyens.

Peuvent-ils croire qu'on ira voter pour leur candidat parce qu'ils ont su dénigrer l'autre ??? Quelle entreprise vend ses produits en disant "venez acheter chez moi car les autres sont mauvais" ?? Pauvre France nous méritons mieux que cela...

En ce sens François Bayrou à le mérite de la franchise et de dire les choses de manières plus authentiques. on sent qu'il est "vrai" et qu'il n'est pas dans un rôle, contrairement aux deux autres qui s'enferment dans des images l'une de "vierge au mouton" et l'autre de "CRS-bienveillant". C'est dommage cependant que François Bayrou se pose en victime perpétuelle. il est en permanence dans la plainte et au lieu de prendre les choses à bras le coprs et d'aller au charbon, on a l'impression qu'il cherche à se faufiler et éviter les conflits. Mais ce que je souhaite pour la France c'est un leader sui assume des opinions fortes et des envies et ne refuse pas à prendre des partis pris forts, quitte à déplaire à un grand nombre.

Il n'est pas aisé quand on est centriste de se démarquer, mais rassembler des intelligences pour la France et non juste pour être élu (Mr. Sarkosy....) me semble possible. pourquoi pas une équipe où l'on retrouverait tout à la fois Bayrou et DSK ?

Cosey 

Par Cosey, Mercredi 31/01/2007 à 12:58 - Répondre

Bonjour mon cher ami et merci de votre commentaire,

Le niveau de campagne que vous évoquez n'est malheureusement pas aidé par une certaine forme de "peoplisation" de la vie politique française.

Je partage complètement votre point de vue sur le dénigrement. La meilleure manière de lutter contre un autre candidat, ce n'est pas de lui taper dessus, mais plutôt de l'oublier, de l'occulter...

Mais que faire ? Les médias ont leur part de responsabilité dans cette affaire. 

Les politiques sont constamment sollicités pour émettre un commentaire sur les propositions, les déclarations de leurs adversaires.

Il est difficile de résister à la tentation. Ils ont souvent peur, en ne réagissant pas, d'être absent du débat et de perdre en visibilité.

Je pense que c'est une erreur stratégique et que l'effet "civique" est désastreux.

Quant à votre dernière phrase, une alliance Bayrou et DSK, quels que soient les candidats d'ailleurs, ce serait une chose formidable...

Mais j'ai bien peur que nous ne connaissions jamais, de notre vivant, de rapprochements de la sorte.

Cela dit, ne désespérons pas, il faut oeuvrer pour.

A très bientôt j'espère

Par elyseerepublique, Mercredi 31/01/2007 à 20:01 - Répondre

J'aime bien François. Mon vieux mentor Rocard était même allé à son Université d'été. Mais je sursaute en lisant qu'il a le sens de la terre... étant fils de paysan né avec le baby-boom ce genre de formule sent " la terre qui ne ment pas..." chère au vieux barbon de Vichy. Bayrou est en parti l'héritier de la Démocratie Chrétienne à la française, le MRP, pour autant il n'a rien de passéiste et il vaudrait mieux évoquer ses racines, son attachement aux gens de peu plutôt que d'utiliser une formule ambigüe.
Un petit rappel, lorsque Mitterrand s'est fait réélire en 1988 sur la belle formule de la France Unie et qu'il s'est vu contraint de nommer Rocard à Matignon, l'ouverture pronée par celui-ci, n'a pu se concrètiser, faute du ralliement de personnalités telle Simone Weil. François Bayrou reprend ce sillon je pense qu'il va se heurter aux mêmes forces que Rocard.
Béru ki ne fépa ke vanner.

Par Berthomeau, Mercredi 31/01/2007 à 18:35 - Répondre

Re- mon cher Béru, Ô contributeur historique, amateur de bonne chère, esprit libre, oenologue averti et éminent poil à gratter de notre site.

Merci pour ce petit rappel historique. Mais ce n'est pas parce que "l'illustre" Maréchal s'est approprié "la terre" que toute référence à ce sujet est proscrite désormais... Et je ne souhaite pas plus que vous "Sauver la France au nom du Sacré Coeur".

Ce "sens de la terre", rapidement évoqué, sous-entend une manière d'appréhender davantage "géographiquement" et peut-être, dans une certaine mesure, "sensuellement", un territoire. Hormis VGE sur lequel je ne saurais me prononcer sur ce point et De Gaulle qui est un cas tout à fait particulier, on retrouve cette valeur constante chez Georges Pompidou, François Mitterrand et Jacques Chirac. C'était donc une valeur constante chez beaucoup de présidents.

Par ailleurs, je ne peux que constater et faire dans le factuel. L'analogie au "Sens de la terre" reposait sur les origines, les références, l'expérience, les goûts, les loisirs et l'enracinement territorial de François Bayrou (Non développés pour éviter le roman fleuve). 

Il s'agissait donc d'une perception relativement objective.

Est-il réellement proche des gens ? Ca, je ne pourrais le dire sans écarts de subjectivité de ma part. Je ne suis pas dans sa tête. Ce n'est peut-être qu'une posture, ou pas, de sa part.

François Bayrou est effectivement l'héritier du MRP et du "Sillon" de Marc Sangnier, on en retrouve d'ailleurs quelques "traces" dans son programme et dans son positionnement.

Quant à votre référence à "l'ouverture" avortée, vous avez raison, c'est un schéma qui pourrait effectivement se reproduire.

Mais je pense, pour François Bayrou ou un autre, que ça mérite vraiment d'être tenté. Un gouvernement plus ouvert, davantage fondé sur l'expertise que sur le capital électoral, serait vraiment une excellente chose. Cette idée est certes un peu utopique mais elle mérite vraiment d'être soutenue sans relâches. 

Un gouvernement de rassemblement donc et pas "d'union nationale" (Sinon vous allez encore me châtier...).

A très bientôt j'espère mon cher Béru,

Par elyseerepublique, Mercredi 31/01/2007 à 20:44 - Répondre

Sé"golène ou Sarko = S.S.... Quel choix !
Oui, il faut soritr de cette campagne bipolaire et ouvrir la discussion.

Par Anonyme, Jeudi 01/02/2007 à 09:46 - Répondre

Bonjour mon cher ami. Votre commentaire est vraiment trop radical...

Je ne suis guère partisan de ce genre de raccourcis provocateurs mais je suis aussi contre la censure et pour la libre expression.

Je conserve donc votre commentaire.

...et un point de plus contre le caractère inéluctable de la bipolarisation actuelle...

Par elyseerepublique, Jeudi 01/02/2007 à 14:13 - Répondre

Bonjour,

d'abord merci pour ce moyen de s'exprimer et bravo pour l'idée.

Je suis parmis les Français à l'étranger, faisant mes études au Canada. J'avoue voir avec une certaine angoisse les deux "représentants" des frnaçais que sont Ségolène Royale et Nicolas Zarkozy. J'avoue avoir été déçue par ce qui se dégage de cette campagne. Étant de gauche, et une femme, je devrais sans doute sauter de joie à la candidature de Mme Royale. J'avoue me sentir entre Charybde et Scylla (désolée si je fais des fautes).  Je ne souhaite pas voter Mr Sarkozy car je n'aime pas ces idées, et sa manière de traiter l'immigration, mais je n'arrive pas non plus à me joindre aux idées de Mme Royale.

j'ai beaucoup aimé ce que j'avais lu sur Mr Bayrou, sur ce qu'il avait qu'il ferait : à savoir prendre les meilleurs de chaques parties et faire un gouvernement d'union... Franchement, n'est ce pas la logique même que de gérer un pays avec ceux qui ont des idées? Des idées qui font avancer les choses, quelque soit le partie, le côté etc. d'où l'ont vient? Et pas avec ceux qui sont du même côté du champs que vous, simplement parcequ'ils font parties de votre groupe.

Hélas, j'ai peur qu'en votant MrBayrou nous nous retrouvions dans la situation de la dernière fois avec Mr Lepen.

Mais en lisant ce que les gens laissent sur votre page, en voyant vos initiatives et ceux d'autres personnes, je me dis que tout n'est pas perdu. Du moins je le souhaite.

Par Emmanuelle, Jeudi 01/02/2007 à 18:45 - Répondre

Bonjour ma chère Emmanuelle et bienvenue aux français de l'étranger.

Un grand merci pour votre soutien.

Juste un petit rappel. Je ne me positionne pas en faveur de François Bayrou. Je suis politiquement neutre et je ne fais que constater. Je ne soutiens pour l'instant que ma propre candidature...et les initiatives contructives de toutes les personnalités politiques quels que soient leur bord.

Il est intéressant de noter dans votre contribution que, malgré votre adhésion à ses idées, le pourcentage recueilli par François Bayrou ne suffit pas à le ranger dans la catégorie du vote utile.

Vous n'en êtes pas loin mais il lui faudra sans doute encore quelques points pour vous convaincre définitivement...

A très bientôt j'espère

Par elyseerepublique, Vendredi 02/02/2007 à 19:16 - Répondre

Bayrou n'est qu'un pion avancé par les médias dans la partie de poker menteur qu'ils livrent de manière cachée face à Le Pen. Bayrou est monté dans les médias parce qu'il a exprimé une idée lepéniste, en protestant contre le bourrage de crâne et la manipulation des médias qui veulent orienter la campagne - qui sonne bien creux - vers un duel Ségo-Sarko pour mieux en exclure Le Pen.

Je pense que tous les stratagèmes utilisés par les médias vont sans doute se retourner contre eux, et la morale et la démocratie triompher.

Clovis

http://partinationalfrancais.hautetfort.com/

Par Clovis, Vendredi 02/02/2007 à 14:03 - Répondre

Bonjour mon cher Clovis.

J'ai du mal à croire aux manipulations orchestrées. Pas par les médias, en tout cas, dont ce n'est pas le métier...

Les médias s'adressent à leur audience ou lectorat respectifs. Nicolas Sarkozy et Ségolène Royale sont à la pointe des sondages. Ils intéressent donc un nombre plus important de lecteurs, auditeurs et téléspectateurs.

C'est le problème des candidats qui "pèsent" moins dans les sondages, que ce soit François Bayrou ou Jean-Marie Le Pen.

François Bayrou s'est emporté face à état de fait et il a osé le faire tout comme Jean-Marie Le Pen avant lui.

Beaucoup de petits candidats n'en pensent pas moins mais n'osent pas toujours le faire.

Regardez-moi par exemple, on ne parle pas de moi dans les médias, c'est une honte !...mais je le dis tout bas...

Par elyseerepublique, Vendredi 02/02/2007 à 19:29 - Répondre

 

Par Gilles, Vendredi 02/02/2007 à 18:33 - Répondre

Je pense que monsieur Bayrou reprend la vieille recette du succès de nos meillleurs chefs d'Etat qui avaient bien compris que la division n'amène rien de bon surtout ce genre de clivages qui ne servent que leurs chefs, dans un acharnement à rester au pouvir pour en profiter.
cette recette, Henri IV, Napoléon ou De Gaulle l'avaient compris et appliqué. Certes, on les a souvent taxé d'antidémocrates, ils me paraissent pourtant davanatge soucieux des destinées de la nation et de l'intérêt du peuple. Nombre de Français attendent des changements et n'ont trouvé pour l'instant que des extrêmes pour indiquer leur ras le bol.
Et bien, M. Bayrou c'est l'extrême centre, une forme allégée de bonapartisme ou de gaullisme... je pense que de plus en plus de français commençent à le comprendre.

 

Par Gilles, Vendredi 02/02/2007 à 18:42 - Répondre

Bonjour mon cher Gilles et merci pour cette petite recette d'accession au pouvoir.

François Bayrou est un grand émule d'Henri IV, cela semble donc peser en faveur de votre hypothèse.

Mais à d'autres périodes de l'histoire, d'autres hommes et d'autres destins.

Il est loin d'être dans la position de "L'homme providentiel". Il n'est encore qu'un simple candidat à 14% d'intentions de vote. Il a encore beaucoup de chemin à faire...

Par elyseerepublique, Vendredi 02/02/2007 à 19:40 - Répondre

Messieurs, Dames,

Avant de m'exprimer sur ce site ,j'aimerai vraiment savoir à qui je m'adresse...

A force d'être écoeurée de ces clivages, querelles et luttes de pouvoirs, on finit par ne plus rien dire et subir..cette france qui se consume et se détruit  de plus en plus vite avec tous ces tricheurs a tous les niveaux.

Je vous serai gré de bien vouloir me répondre, mais je serai si étonnée que tous ces e-mails parviennent à Monsieur Bayrou que j'encourage tout particulièrement dans sa différenciation ,ses idées, son écoute et son ouverture d'esprit.

Corine...(je ne suis qu'un homonyme de Corine LEPAGE mais avec un "n")

Par Mle LEPAGE, Vendredi 02/02/2007 à 18:48 - Répondre

Bonjour ma chère Corine (Avec un seul n !).

Vos questions sont bien légitimes. Je vous invite donc à consulter la fenêtre "Elysée République, c'est quoi ?" placée sous la fenêtre "Votre candidat idéal". Vous pouvez lire également dans la fenêtre "Votre candidat idéal" sa "déclaration".Vous en saurez un peu plus.

Je vous confirme donc que vos contributions seront bien adressées à François Bayrou ainsi qu'aux différents candidats, pas sous forme d'email, mais de livre blanc qui reprendra plus synthétiquement l'essentiel du livre vert afin que la liste des propositions soient davantage lisibles (Les candidats et leurs conseillers ne liront pas un document de 300 pages...) 

A très bientôt j'espère,

Par elyseerepublique, Vendredi 02/02/2007 à 19:48 - Répondre

on peut très certainement  échapper à la bipolarisation droite gauche en restant au centre.
Ce n'est pas ce que fait Monsieur BAYROU qui passe son temps à faire des ronds de jambes à gauche et à droite au lieu de viser au centre.
Monsieur BAYROU a  le défaut   pour tenter de se placer au-dessus des autres de se conduire en accusateur et censeur, c'est ce qu'il a malencontreusement fait au cours d'une émission télévisée face à Monsieur Le Pen en l'accusant de faire du tort aux Harkis! (pure invention pour ne pas dire calomnie de la part de Monsieur Bayrou et méconnaissance totale de l'histoire) Monsieur Le Pen qui jusqu'à lors avait joué la carte de la courtoisie conciliante face aux attaques  méprisantes de Monsieur BAYROU, s'est alors redressé et a remis vertement les pendules de son interlocuteur à l'heure : les harkis je les connais !j'ai lutté à leur côté pas vous Monsieur Bayrou. Cette réponse claire et nette a ramené Monsieur BAYROU à sa dimension : un personnage désarçonne, faible,  timoré, rougissant, bafouillant, bégayant,  tel qu'il s'est montré par la suite   jusqu'à la fin de l'émission; Nous avons besoin d'une personnalité plus solide à la tête de l'ETAT, certes vous il pu faire le poids face aux danseur à claquettes sur talonnettes et à la paqueteuse rouge reine des bavures, mais en s'affirmant pour ce qu'il est censé être un centriste défenseur du capitalisme social.  MAIS SUR CETTE DOCTRINE QUI EST CELLE DE FOND DE L'UDF Monsieur BAYROU ne développe aucune idée ou programme dans ses interventions qui le plus souvent servent à montrer les aigreurs qu'il a sur l'estomac  face à tel ou tel évènement politique.

Par magalie, Dimanche 04/02/2007 à 05:43 - Répondre

QUELQUES FAURES DE FRAPPE QUE JE RECTIFIE IL FAUT LIRE  :    ......il aurait pu faire le poids .....
et ensuite caqueteuse ( au lieu de paqueteuse"

Par magalie, Dimanche 04/02/2007 à 05:50 - Répondre

Un petit erratum qui vous honore ma chère Magalie. Un perfectionnisme qui ne fait que renforcer l'intérêt que l'on peut trouver à vos contributions très argumentées...

Par elyseerepublique, Lundi 05/02/2007 à 19:51 - Répondre

Re- ma chère Magalie et merci de votre contribution.

J'ai un peu de mal à imaginer François Bayrou en personnage "Faible, timoré, rougissant et bafouillant...". Cette interprétation est plutôt amusante. Grand observateur de la "blogosphère", il en tiendra compte si lui ou certains de ses conseillers lisent nos colonnes...

François Bayrou devrait développer son programme dans les prochaines semaines tout comme certains autres candidats.

Nous allons, je l'espère, pouvoir en débattre. Pour l'instant, effectivement, on reste un peu sur sa faim et dans le cadre, un peu limité, de la "riposte".

Je note que la bipolarisation politique n'a pas pour vous de caractère inéluctable.

Ce qui reste, pour l'instant, l'essentiel de la problématique au delà des questions d'hommes...ou de femmes...

A très bientôt j'espère

Par elyseerepublique, Lundi 05/02/2007 à 19:49 - Répondre

Il faut tout de même prendre garde aux effets d'annonce : il y a 5 ans, Chevènement devait créer la surprise... on a pas été déçus !!! Pourtant, il était monté très haut dans les sondages, le Che.
Ce qui m'inquiète aussi, c'est d'entendre des gens dire des choses aussi bêtes que "on voterait bien pour Bayrou, mais il n'a aucune chance d'être élu...". Evidemment, si on ne vote pas pour lui, il n'a aucune chance. Mais surtout, pourquoi les Français veulent-ils avoir voté pour le gagnant ? Croient-ils qu'il y a un cadeau à gagner pour ceux qui auront trouvé le bon candidat ? Ont-ils compris qu'il s'agissait d'un vote, non d'un pronostic ? On n'est pas devant l'élection de Miss France. C'est quand même un peu plus grave comme sujet.
Sur la bipolarisation excessive : je me demande toujours pourquoi on ne demande jamais à Royal pour qui elle voterait au 2ème tour, entre Sarkozy et Bayrou, et à Sarkozy, entre Royal et Bayrou...
Je continue de soutenir Constant Kérel, qui est un excellent clone de François Bayrou ;-) (un physique un peu plus glamour, peut-être)

Par Laurent, Lundi 05/02/2007 à 16:46 - Répondre

Bonjour mon cher Laurent et merci pour votre appréciation sur mon physique...

Merci pour votre soutien également bien que je ne me considère pas comme le "clone" de François Bayrou. Nous avons peut-être quelques idées en commun, mais tout comme j'en ai sans doute avec Nicolas Sarkozy ou Ségolène Royal...

Vous soulignez le paradoxe du vote "utile". Il y a effectivement un effet "palier" du taux d'intention de vote qui permet à un candidat d'amorcer un effet d'opinion et d'adhésion qui peut le conduire au deuxième tour.

Mais ce n'est pas tant pour être sûr de voter pour le gagnant que dans l'intention d'éviter le pire...

En dessous de ce "palier", la majorité des électeurs indécis préfèrent voter pour le candidat le "moins pire". Le vote relève alors du choix par défaut motivé par un réflexe de "protection" assez courant.  

Sinon, vous parlez de "bipolarisation excessive", il me semble que vous vous rangez dans la catégorie d'électeurs qui considèrent que la bipolarisation politique actuelle n'a pas de caractère inéluctable.

Si je me trompe, n'hésitez pas à me contredire...

A très bientôt j'espère

Par elyseerepublique, Lundi 05/02/2007 à 20:05 - Répondre

Quand je dénonce les méfaits du "vote utile", c'est aussi pour m'interroger sur le sens de "vote utile". D'abord, je ne connais pas de vote inutile. A la limite, j'admets l'erreur d'appréciation quant au choix du candidat, mais nul n'est parfait... Je crois que nos 2 starlettes de la campagne ont bien compris qu'il fallait marteler un tel argument façonné de toutes pièces pour engranger des voix sur une étiquette et non sur un projet politique. Jusqu'en 1981, la gauche n'accédait pas au 2nd tour. Et on n'a vu personne parler de vote utile à l'époque.
Bien des Français se sont dits "honteux" d'être français au soir du 21 avril. Pas moi. La France avait exprimé sa colère. La gauche française avait pris une énorme gifle, et n'a pas remis en cause ses idées et ses actions. Quand la droite a perdu massivement les élections de 2004, on a gardé le même Premier Ministre. Quand le PS a fait campagne pour le OUI au référendum en 2005, elle n'a pas compris non plus la réponse de la France, toujours excédée. Cela s'appelle de l'aveuglement caractérisé. Et au royaume des aveugles, les borgnes sont rois...
Outre que Bayrou correspond assez bien à mes idées politiques, je trouve anormal que tous les médias, télévisés ou imprimés ou virtuels, focalisent l'élection sur 2 candidats, nous donnant à digérer un 2nd tour avant le 1er, faisant fi des principes élémentaires de notre démocratie : ils prétendent la défendre contre l'extrêmisme de droite, en nous en privant. La démocratie est peut-être mieux défendue quand elle est enfermée dans sa boîte, comme dans les contes de fées, la jeune princesse dans sa tour d'ivoire. Mais la démocratie n'est pas qu'une jeune princesse. Elle est aussi, à ses heures, une combattante soutenue (plus ou moins) par un peuple, contre les tyrans. Les Français ont la démocratie qu'ils méritent, car ils se sont laissés endormir pendant longtemps par des "despotes éclairés", abusés qu'ils furent par des promesses jamais tenues.
Mais on ne peut nier qu'aujourd'hui, bien des Français se réveillent et deviennent actifs. Internet en est la meilleure preuve. Les Français ont envie de retrouver le goût des institutions de la République et le sens de la Démocratie. Si on les prive de cela, si on les prive de l'idéal républicain et démocratique, si on leur enlève la perle de nos institutions - la communauté de destins - alors ils vont encore se fâcher. Et peut-être qu'un jour, les médias comprendront la part de responsabilité qu'ils ont dans cette colère du peuple.
L'émission inaugurée hier soir, "Jai une question..." est encore une preuve de ce système débile (au sens premier du terme, c'est-à-dire "malade") : une émission pour Sarkozy, une pour Royal et deux pour tous les autres réunis, par petits paquets. De plus, on promeut un candidat au critère étrange du "j'ai réponse à tout". Je croyais qu'il portait un projet, pas un programme détaillé en n points.
Pour revenir à votre réponse, je ne crois pas que les électeurs se rabattent sur le candidat "le moins pire". Quand des médias commentent le moindre geste des 2 candidats de l'UMP et du PS, et rien ou si peu sur les autres, ces "autres" passent pour des candidats annexes, sans valeur, sans programme (alors qu'en général, leur programme est bien plus clair que celui des 2). Quand vous êtes indécis, vous ne choisissez pas le candidat inconnu. Vous choisissez dans le peloton de tête, du moins celui qu'on vous a servi comme tel. Alors, peut-être est-ce un choix du "moins pire", mais seulement dans un groupe déjà déterminé auparavant par les Panzer-médias.
La bipolarisation actuelle est-elle inéluctable ? Je ne crois pas. Elle le sera si les acteurs de la vie politique et ceux qui la retransmettent aux Français (les médias) la veulent ainsi. Car ils ont le pouvoir et l'argent, ce qui n'est pas négligeable. Mais les résultats des législatives peuvent compromettre cet aspect, dès lors que des partis moins représentés aujourd'hui ont les moyens de peser dans le débat... Sarkozy et Royal souhaitent-ils intégrer une part de proportionnelle dans les législatives ? Que pensent-ils de la pluralité ? Ils vous répondront qu'il faut des majorités stables et claires pour que les Français comprennent. Car ils supposent que nous ne sommes pas capables de comprendre les systèmes de l'Europe du Nord où l'on négocie la formation des gouvernements, dans des coalitions larges.
Bien cordialement,

Par Laurent, Mardi 06/02/2007 à 11:46 - Répondre

Re- mon cher Laurent et merci de votre contribution très riche et éclairante.

Effectivement le choix du "moins pire" se fait exclusivement dans une catégorie pré-déterminée et sur-médiatisée. Et dans ce cadre il y a un effet "palier".

François Bayrou est très proche aujourd'hui de cet effet "palier".

S'il atteint les 16% d'intentions de vote, l'accélération des reports de voix d'indécis sur sa candidature peuvent être considérable.

et...son exposition dans les médias explosera conjointement...

Vous assimilez l'évolution des polarités politiques traditionnelles comme une preuve de maturité de l'électorat. J'en prends bonne note.

Je comprends votre suggestion d'introduction d'une part de proportionnelle. Cela correspondrait effectivement à une évolution plus démocratique de notre système électoral. Mais c'est une évolution qui fait peur et qui est à contre-courant des fondements de la Vème République. Difficile donc de la défendre.

Ce qui renvoie d'ailleurs aux problématiques et aux projets de VIème République face à l'essouflement supposé de la Vème et face à la lassitude de plus en plus prononcée de l'électorat vis à vis des clivages traditionnels qui ne répondent plus vraiment à leurs souhaits d'une expression politique davantage plurielle.

Je pense qu'il viendra, très prochainement, un moment où le système politique sera bien obligé d'évoluer pour se remettre en phase avec l'opinion et avec l'électorat. Et c'est déjà, je pense, un enjeu de taille que les candidats actuels ne devraient pas sous-estimer.

A très bientôt j'espère

Par elyseerepublique, Mardi 06/02/2007 à 23:59 - Répondre

Je suis toujours étonné que, malgré une intelligence indéniable, nos femmes et hommes politiques ont toujours négligé la lassitude populaire à l'égard d'un système électoral dans lequel ils ne se reconnaissaient pas. Je ne pense pas que notre système de représentation à l'Assemblée au scrutin uninominal à deux tours permette des majorités plus stables que la représentation proportionnelle. Il induit automatiquement des alliances pré-électorales et une bipolarisation systématique. Dans certains pays voisins en Europe, les alliances se font après les résultats, quand il s'agit de former une majorité. Le cas typique est celui de l'Allemagne, où les alliances habituelles ont été rompues par un scrutin inattendu. Et l'Allemagne n'en ressort pas affaiblie, loin s'en faut. Pourtant, à l'époque, les Cassandre de France nous avaient avertis que Merkel était dans une situation difficile, etc. Maintenant, leur discours est que ce qui s'est produit en Allemagne est inapplicable en France. Au nom de quoi ? "Ils" l'ont décidé...
En fait, je finis par penser que nos chers responsables des 2 partis majoritaires ont pris goût au pouvoir sans partage. L'UMP a été créée pour qu'il n'y ait qu'un seul parti de la droite et du centre. Le PS a négocié des places à l'Assemblée avec le MRC et le PRG moyennant une candidature unique de Mme Royal. Leur procédés sont de moins en moins démocratiques, du moins, laissent de moins en moins apparaître un goût prononcé pour le système démocratique.
Comment, dans ces conditions, créer un élan d'adhésion du peuple à la Chose Publique. Un peuple qui ne se reconnaît pas dans un système ne se bat pas pour ce système, ne s'investit pas dans ce système. Il leur laisse donc la place libre et c'est ce qu'ils veulent.
Par ailleurs, depuis la Capitale, les chefs des partis donnent les consignes à leurs sbires de toute la France. Pourquoi pas ? Mais si l'on observe les pays où le fédéralisme est plus présent, liberté est laissée dans les Assemblées régionales de faire alliance avec tel ou tel, et ce, indépendamment de ce qu'a fait le voisin. Voit-on cela en France ? Et les électeurs de ces pays n'ont pas l'air déboussolés qu'on nous garantit si l'on applique ce système à la France. Serions-nous définitivement des idiots, nous qui avons été pionniers en matière de démocratie ? Aurions-nous tout perdu ? Nous serions-nous dégénérés avec l'âge ?
Alors je ne crains pas d'accuser la classe dirigeante, politique, médiatique, économique, de n'être plus démocrate, de ne pas aimer la Démocratie. Et pas un instant, je ne crois aux débats participatifs, ou aux jurys populaires destinés à juger les élus en cours de mandat. Il n'y a aucune remise en cause du système dans ces propositions, juste une couche supplémentaire de peinture pour masquer les brèches dans le mur qui se fend de toute part. Cette classe utilise le système démocratique pour arriver au pouvoir et y rester. Pour faire avancer ses idées en étant coupés du peuple, l'âme de la Démocratie.
La pluralité ne résoud évidemment pas tous les problèmes, mais elle permet d'éviter le verrouillage des institutions par les firmes concurrentes mais complices. N'est-ce pas ce que l'on a vu chez les fournisseurs d'accès téléphonique ? N'est-ce pas aussi ce à quoi l'on a assisté au Parlement Européen quand, au lieu de faire des alliances et de négocier le nom du Président de l'Assemblée, les 2 grands groupes se sont répartis la Présidence ?

Bien à vous,

Par Laurent, Mercredi 07/02/2007 à 12:03 - Répondre

Bonjour mon cher Laurent et merci de votre contribution.

Le cas de l'Allemagne est effectivement très éclairant. Mais nous n'avons pas la même "passé" électoral, ni syndical d'ailleurs et les responsables politiques n'ont pas le même comportement...les réflexes ne sont pas les mêmes.

La Vème République a été créée pour ne pas revivre l'instabilité de la IVème. Mais elle a peut-être fait son temps finalement...

Sans changement de cet ordre, il sera difficile d'amender les pratiques et les réflexes politiques. Peut-être que l'électorat est maintenant suffisamment "mûr" pour cette évolution.

Mais beaucoup en ont peur...

Je serais intéressé de connaître des travaux sur des projections politique de cet ordre et quels seraient leurs résultats compte-tenu des forces politiques en présence.

Ce ne serait peut-être pas finalement si dramatique que l'on ne pense et on peut espérer que les électeurs disposent maintenant peut-être de la "maturité démocratique" suffisante...

A très bientôt j'espère

Par elyseerepublique, Jeudi 08/02/2007 à 12:37 - Répondre

Sans être rabat joie, l'intelligence, c'est tout de même de voir au dela de ses désirs.
De n'importe quel bord politique que l'on soit, il me semble qu'il faut être objectif : on ne peut pas changer les opinions des masses sociales, opinions solidement ancrées historiquement et intergénérationnellement. Alors, quitte à parler de bipolarisation, accepter cette réalité comme une richesse plutot que comme un faille du système politique français serait la moindre des choses.
Le ras le bol, tout le monde peut l'avoir à tout moment, et il est bcp plus en rapport à la modernité qu'à la politique. Mais voter c'est faire acte de civisme intelligent. Et quand on sait qu'une grande partie de la population peut faire passer un certain LePen au second tour, on sait que c'est ça qui court circuite le système. J'veux pas être démoralisant, mais vous aurez beau croire que m Bayrou peut passer au second tour, que je le crois avec vous ou non, ce ne sera jamais une réalité. Alors, je trouve le concept du vote utile d'une intelligence particulièrement pénétrante, Sarko ou Sego, mais rien d'autre, sinon, quel interet de prendre le risque d'un nouvel avril deprimant... J'suis quelque peu résigné, mais j'vois pas d'autre endroit pour un vrai débat d'fond qu'avec un second tour sego/sarko même si, comme pour 2002, on est résigné quand au vainqueur ( à savoir ce requin de sarkozy), ne gachons pas la démocratie, et acceptons notre défaite. Dans l'fond, c'est pas parce que ce n'est pas l'candidat qui nous plaisait qui est élu que l'on va être muselé dans un totalitarisme abject. Je fais encore confiance aux populations qui peuvent toujours avoir un sursaut et sortir de la gangue obscure de l'abrutissement médiatique.
Sur ce bonne soirée.

Par maxim, Mercredi 07/02/2007 à 20:52 - Répondre

Oh mon dieu (expression qui n'a en fait aucune signification religieuse dans ma bouche, ou en l'occurence sous mes doigts)
Maxim, ainsi donc voter pour ses idées et celui qu'on pense le meilleur candidat ne servirait à rien ? Il faudrait se résoudre à voter pour un des deux qui sont (d'après une appréciation d'instituts de sondages dont vous ingnorez tout en fait, donc pourquoi  leur faire aveuglément confiance ?) les plus probablement au second tour ? Même si ces idées sont fnialement plus éloignées des votres qu'un autre candidat ?

Mais à ce compte là, choisissez donc rapidement le suicide ; tout le monde finit par mourir !

Si  l'on commence à ne plus voter selon ses propres idées, alors la Démocratie est déjà morte, j'ose espérer qu'elle ne l'est pas encore pour tout le monde, et qu'il en reste suffisament comme moi pour encore faire comme le système l'a prévu (oui, normalement on est censé voter pour celui qu'on choisi comme son candidat, pas pour celui des autres) afin qu'il arrive à fonctionner, ne serait-ce que permettre qu'on change pour un meilleur.

Pour revenir à la question précise d'Elysée République, il se trouve que, si la bipolarisation existe en tant que tentative de restreindre le choix politique à 2 choix, personnellement je ne suis  pas peu fier d'y échapper d'une manière assez simple : je n'ai pas de télévision.
J'ai en effet remarqué qu'un grand principe de la télévision, c'est que le programme à regarder, quelle que soit la chaîne, c'est la télévision qui  l'a élaboré, et le choix s'en trouve donc extremement limité. C'est un peu ce qu'elle nous reproduit  et nous propose, enfin vous propose, en terme de débat politique : un choix extrêmement limité.

C'est vrai pour aussi pour les journeaux papiers, c'est même vrai sur internet, pour chaque site pris individuellement.
Mais l'avantage qu'a introduit internet ( que, si vous n'aviez pas encore compris, j'ai substitué avantageusement à la télévision) c'est que l'information, on la recherche, on ne se contente pas d'avaler ce que le programmateur nous a servi.
Cette position de navigateur (active) incite donc automatiquement à se montrer critique, ce qui reste possible, bien sûr, mais moins automatique devant une télévision vu qu'on est spectateur (donc passif au départ).

Je voulais dire aussi, puisqu'on parle de la candidature Bayrou également, qu'il me paraît normal depuis que j'ai suivi des cours d'éducation civique, d'essayer de resoudre les problèmes qui concerne plusieurs personnes AVEC ces plusieurs personnes, et non seulement chaque majorité (devenue en plus minoritaire) dans son coin, fusse en alternance. Car elle a beau jeu l'alternance, tant prônée comme spécificité française, est-ce une richesse de passer son temps à détruire ce qui a été construit 7 ans plus tôt ? Maintenant 5 ?
La vision de M. Bayrou correspond pour moi à une nécessité : gouverner ensembles. La France est faite de tous les français, à chaque instant, pas uniquement des électeurs de gauche ou des électeurs de droite par période législative.
Au delà du clivage artificiel gauche droite, il y a aussi cette guerre froide instaurée depuis plus d'un siècle : quelqu'un un jour a décidé, ou inventé, que les patrons devaient se battre contre leurs employés.
Moi en vérité je vous le dit : partout où on a mis un tel manichéisme, on a fini par faire des choses inhumaines. Le seul critère dans l'humanité, j'ai bien dit le seul, vraiment le seul, qui différencie le genre humain en deux groupes bien disctincts, c'est le sexe. Et la nature nous l'apprend : ils sont complémentaires, et non opposés, du moins si on cherche bien l'intérêt de l'humanité ...

Il me semble que j'ai dit tout ce que je voulais au sujet des antagonismes fabriqués.

Au cours de l'élection présidentielle, on élit UNE personne, je pense que ce doit être pour la justesse de sa vision, autant en politique interne qu'externe, et peut-être plus que sur un programme, même si celui-ci reste nécessaire (l'application du programme dépend en effet du couple parlement - sénat, du moins si on n'abuse pas du 49-3). Et concernant la politique externe, en réponse à un message précédent, il ne me semble pas que les relations internationales soient la foire d'empoigne, inutile donc de voter pour un candidat qui se conduirait avec une pugnacité presque physique, cela me paraît un critère déplacé.

Alors en ce qui  me concerne, peu importent les pronostics diffusés ça et là, je voterai dès le 1er tour pour la personne qui me paraîtra la meilleure, meme si elle ne doit faire que 1% des voix.

Par David, Jeudi 08/02/2007 à 08:17 - Répondre

Bonjour mon cher Maxime et merci de votre commentaire.

Votre contribution me semble un peu trop teintée de résignation. Elle est pragmatique et responsable, certes. Mais il n'est pas interdit de rêver un peu...

Et souhaiter que le(a) futur(e) président(e) de la République ne soit pas le fruit d'un vote de résignation des électeurs mais de leur expression originelle, de leur choix par excès et non par défaut.

Ce serait se laisser à dire que notre système électoral n'est pas vraiment perfectible alors qu'une part importante de l'électorat ne s'y retrouve pas dans ses aspirations.

Quant au risque des extrêmes, il existe déjà dans notre système bipolaire actuel. Peut-être qu'un système plus représentatif donnerait davantage la parole à une partie de l'électorat qui n'aurait plus à se "réfugier" dans un mouvement contestataire trop radical.

Je pense qu'il est vraiment souhaitable d'y réfléchir ou, pour le moins, de l'appeler de ses voeux...

A très bientôt j'espère

Par elyseerepublique, Jeudi 08/02/2007 à 12:49 - Répondre

Je vous ai lu avec attention, et je ne vous blame pas. Mais les rêves démocratiques ne sont pas des réalités trés jolies, car pendant qu'un certain nombre rêve, une minorité trés pragmatique et sans scrupule est toujours à l'oeuvre, une minorité qui connait en un certain sens le vrai gout et le vrai role du pouvoir politique. Je ne suis pas résigné croyez moi, et ce ne sont pas des sondages qui fondent mes opinions.
Vous permettrez que je donne clairement et sans retenue mon opinion sur les instituts de sondage, mon cher David : je les conchie avec grace. Et ce ne sont pas eux qui fondent ma pensée, mais à ce propos, je dirais que je m'appuie sur une réalité historique. Il me semble que ces dernières années, il n'y a qu'une fois où un autre candidat que ceux du traditionnel duo gauche/droite est passé au second tour... Et ce n'était ni mr bayroux, ni mr chevenement, ni n'importe quel candidat, beau, plein d'aplomd de modération et de reflexion. Non, la seul fois où la bipolarisation a été mise a mal, c'est pas un vote extremiste. Alors, que l'on  puisse penser qu'un troisième candidat "rassembleur" et fédérateur puisse passer, ça c'est de l'utopie, les gens n'aiment pas le tiede ; ce ne sont pas les 30 millions de français de plus de 35 ans qui vont changer d'avis, lacher leur petit bout de préjugé, d'opinions transmises à travers les générations depuis belle lurette...
La seule chose que je signifie par mon précedent message, c'est que sous la 5ème république, il y aura toujours une bipolarisation des courants politiques et que l'histoire montre bien que plus nombreux sont les candidats au premier tour, plus nombreuses sont les chances pour les partis extremistes de passer au second tour et d'annuler par ce fait tout débat politique, car la majorité rejettera en bloc l'extremisme : et c'est bien à ce moment là que l'electeur et pris en otage : "si tu n'en soutiens aucun choisis le moins pire, sinon les autres choisirons pour toi...".
Je crois que cela relève tout simplement du bon sens, et qu'un adulte qui sait quelle valeur accorder aux rêves qui dépendent de 50 000 000 d'autres personnes doit savoir s'y retrouver.
Mon réalisme machiavelien m'amène pour ma part a désirer et à rever une nouvelle constitution et de nouveaux préceptes dans le fonctionnement politique, mais ce n'est pas pour ça que je vais croire à une telle utopie!
Sans vous secouer : remettez un peu les pieds sur terre.
Bonne fin de journée.

Par maxim, Jeudi 08/02/2007 à 17:25 - Répondre

Quand Giscard a été élu en 1974, il était le candidat du Centre et faute d'une majorité de son unique parti, a fait alliance avec le RPR. C'était tout à fait légitime. C'est ce qui se pratique partout. Et c'était sous la Vème République. A l'époque, jamais la gauche n'était arrivée au second tour. Depuis les choses ont certes changé mais ce qui exaspère les électeurs, ce sont les alternances stériles et la répartition quasiment négociée des pouvoirs entre deux partis. Cette bipolarisation ne serait pas en soi mauvaise si elle représentait la grande majorité des électeurs, mais force est de constater qu'en 2002, le PS et l'UMP représentaient au mieux 35% des électeurs, et que M. Chirac n'avait recueilli sur son nom propre au 1er tour que 18%, pas de quoi écrire à toute la famille... Le rassemblement ne s'est fait que contre M. Le Pen au 2nd tour. Donc, une bipolarisation effective n'aurait de sens que si naturellement, les deux partis qui se sont octroyés le droit d'être les deux partis uniques, représentaient au moins 30% chacun. Ils seraient alors légitimes. Si les gens ne votent pas pour eux, c'est qu'ils ne leur conviennent pas. Alors pourquoi les imposer ??? Vous avez le droit de penser que les électeurs sont enfouis dans leurs préjugés et leur héritage civique, il n'en reste pas moins qu'ils sont, à eux tous, le peuple souverain des Français. Si vous trouvez cela dommage, c'est donc que le système démocratique ne vous convient pas, ce qui est votre droit. Mais nous sommes en démocratie (du moins, nous voulons le croire). Il convient donc que les démocrates défendent la démocratie, et si un candidat (Bayrou le fait, mais d'autres aussi) veut proposer un système plus représentatif et plus démocratique, il est normal qu'il ait le droit de le faire.

Par Laurent, Vendredi 09/02/2007 à 12:01 - Répondre

Re- mes chers Laurent et Maxime, je n'aurais pas l'outrecuidance de me glisser dans votre débat...dense et de haute volée.

Merci pour nous tous de vos arguments, prises de position et de vos éclairages...

A très bientôt j'espère

Par elyseerepublique, Jeudi 15/02/2007 à 20:13 - Répondre

La lettre commençait bien mais finit mal. Y a t-il de l'intelligence dans les foules? N'oubliez pas qu'elles ont porté H au pouvoir en 1933. C'était un continental, un austro-hongrois !!

Par idsup, Samedi 17/02/2007 à 17:03 - Répondre

Cher candidat breton,

Vous vous demandez pourquoi monsieur Bayrou est si atypique ?
c'est simple: c'est parce qu'il est dans son monde, pour lui, la gauche et la droite n'existent pas,
y'a que lui dans son univers, et ses "adorateurs". Il fait son train,
qu'allez vous y chercher de plus ?
Cela n'a rien à voir avec le sujet, mais:
Dix pour cent de psychotiques dans la population, il faut y songer,
pourquoi la classe politique serait elle épargnée ? pouvez-vous me le dire ?
Un psychotique, c'est aussi un sujet, pour qui le monde extérieur n'a que peu d'importance.
Si vous vous prenez ça pour du génie, ça vous regarde, moi ça m'inquiéterait plutôt, sur le bon sens des français, mais bon.
Cette campagne électorale est une mine d'or pour les ethno-psychologues.
De là à voter pour les spécimens les plus exotiques, y'a de la marge.
Contrairement à vous, je crois que son attachement à la terre, n'a pas été aussi réussi qu'il semblerait,
car cette fameuse prise de terre semble avoir échoué, dans son cas, ou pas pleinement réussi, comme vous voudrez, et heureusement qu'il n'est pas breton, il aurait pu avoir en plus des avaries...
Je veux dire dans le genre manque de chance, mais bon, souhaitons la lui.
je n'ose pas imaginer si Monsieur Bayrou était né en banlieue connecté à l'asphalte toute la journée.
D'ailleurs nous n'en n'aurions jamais entendu parler,
alors vous avez raison, la terre l'a sauvé,
mais je vous le redis...de là à voter pour lui : NON !
Cela n'engage que moi, bien sûr.
Vos notions d'instinct collectif électoral m'effrayent un peu,
Herr Jung doit frémir à cette idée: que sa mémoire soit bénie,
et surtout à l'idée que l'on puisse songer à monsieur Bayrou pour voter,
Carl Gustav avait beaucoup d'humour, mais à ce point là, j'ai des doutes.
Il a décortiqué les pervertions, mais bon, c'est l'heure de dîner, restons corrects.
J'espère que vous ne publierez pas ma lettre,
je ne veux pas aller en prison.
Bonne chance, candidat, mais reprenez-vous, ils vous font tourner la tête ces enragés de l'urne.

Tout coeur:
Isabelle.

Par Isabelle MARTIN GUER, Vendredi 09/02/2007 à 19:49 - Répondre

Bonjour,

Je crois que les français commencent à être fatigué de ceux, d'un bord ou de l'autre, qui depuis des décennies défont ce que les autres ont fait et lorsque que quelque chose va mal, indiquent que c'est la faute de l'autre bord.

Regardez ce qui se passe au niveau de la régionalisation où les impôts locaux augmentent. Les présidents de régions socialistes le justifient du fait que le transfert de budget aux régions est insuffisant et l'état UMP indiquent que c'est la faute d'une mauvaise gestion des socialistes. Exemple typique d'une partie de ping-pong politique.

Lorsqu'il y a le feux à la maison France et qu'on est en régression mondiale partout, il faut faire taire les esprits partisants et travailler ensemble en mettant aux manettes les meilleurs talents et ceux qui ont les meilleures qualités morales.

La dualité Sarco/Sego relève d'un temps révolu ou on pouvait se permettre de s'offrir des matchs de catch médialiques. Ceux-ci sont devenus stériles. En adhérant à ce schéma, les français ne servent que des personnalités dont l'unique objet est la conquête égoïste du pouvoir.

L'Allemagne, que l'on considère souvent comme un pays peuplé de gens mal dégrossis l'a bien compris et cela ne lui réussit pas trop mal.

Pourquoi pas nous?

Par Garreau, Lundi 12/02/2007 à 11:09 - Répondre

Bonjour cher ami et merci de votre commentaire.

Effectivement pourquoi pas nous...quel que soit le candidat...nous disposons peut-être de la maturité politique nécessaire...

A très bientôt j'espère

Par elyseerepublique, Lundi 12/02/2007 à 23:24 - Répondre

comme pour le referendum euroéen, les media se trompent (et nous avec):Non les français ne sont pas passionnés par les segolades ou les couleurs de sa robe, ni par les soutiens (du verbe soutenir) de sarko, anciens taulards,drogués,analphabètes ou fraudeurs du fisc, ce qui les interesse, bien que majoritairement provinciaux (!)ce sont les comptes de la France, le courage et l'honnêteté du parler vrai, mais aussi la volonté de défendre les valeurs de la République laïque,solidaire fière de son passé ,capable encore de promouvoir SA langue, sa culture ses projets.

Par albert, Mercredi 14/02/2007 à 19:03 - Répondre

Chère équipe d' Elysée république : je n' aurai qu' un mot BRAVO ! Vous vous êtes avancés bien  masqués pendant un bon moment. Mais, il y a un mais, ce n' est pas honnête ! Sur desirsdavenir, pour Ségolène délibérément identifiée et identifiable, beaucoup de français ont apporté des idées, des contributions du fond de leur coeur, et sont parvenus à un livre de leurs espérances. Donc vos livres ici, qu' ils soient blanc, vert ou .... vont être remis à François BAYROU. Je vous signale que mon mari a l' âge de vôtre homme de l' ombre, est breton , fils et petit fils de paysan , et médecin de campagne ! Mais MON médecin à moi votera pour Ségolène qui a choisi un vrai camp recentré à gauche, car la santé de chaque matin, l' argent nécessaire pour les plus malheureux, la solidarité du quotidien, c' est Ségolène qui saura les porter, entourée de millions de militants, d' un gros parti, d' experts scientifiques de l' environnement et de réseaux d' humanité qui sont larges, consistants et déterminés. François BAYROU veut rester au MIYEU, mais au MIYEU on glisse toujours et on ne garde pas une équipe soudée.

Par Aménité, Jeudi 15/02/2007 à 13:56 - Répondre

Bonjour chère amie et merci de votre commentaire.

Vous êtes une fervente admiratrice de Ségolène Royal semble-t-il. Je pense qu'il y en d'autres parmi les contributeurs de ce blog et c'est tant mieux.

Le livre Blanc parviendra à l'ensemble des candidats, pas plus à François Bayrou qu'un autre. Ségolène Royal sera libre d'y répondre, comme les autres. Je pense que vous ne m'avez sans doute pas bien lu... 

Ma neutralité politique est de mise, je suis VOTRE candidat (Et pas le candidat d'un autre candidat...). Les autres candidats sont plutôt mes concurrents. Aussi je m'interroge sur certains de leurs propos, démarches, actions et propositions. Mais je préfère éviter les attaques directes où les querelles de personne que je trouve stériles voire dangereuses.

Je pense que j'aurais passé sous silence la formule contestable ("République des fiches") de François Bayrou dans ma réaction "Le spectre de la police politique" si je faisais parti de ses fidèles soutiens.

Voilà, mais si telle est votre opinion, je la respecte. Seulement identifier une faille éventuelle dans ma neutralité importe peu. Vos contributions sont bien plus essentielles. Et si vous avez des points concrets et novateurs à mettre en avant, quelles que soient leur origine politique, n'hésitez pas à les présenter. Ici, il n'y a pas de sectarisme...

A très bientôt j'espère

Par elyseerepublique, Jeudi 15/02/2007 à 20:00 - Répondre

Merci de vôtre réponse rapide et construite, en plus d' être constructive ! Vous avez bien saisi que mes fonctions et celles de mon époux , nous avaient conduits ( durant 30 ans ) aux carrefours du médical et du social, de la nature et de la recherche. Avec nos bacs plus 20, à tous les 2, chaque jour nous cotoyons les difficultés d' autrui. Nous n' avons strictement rien à gagner avec ces élections, ou plutôt tout à perdre si nous ne votons pas Nicolas SARKOZY. Et nous voterons, quoiqu' il arrive pour Ségolène, qui est nôtre candidate idéale, qui va faire un grand ménage de printemps, avec application, car une majorité de français a besoin ( et non désir ) de salaires plus élevés : 80 %  gagnent moins de 2000 euros par mois, et les coûts de la vie sont déments, d' où leur misère. Nôtre président idéal doit faire des économies sur les hauts technocrâtes ( trop de pommes dans un grenier, c' est la pourriture assurée ) , sur les gains du CAC 40, sur le capital en général, et doit redistribuer avant qu' une nouvelle révolution ne survienne pour couper des têtes, sachant que la police ne pourra pas protéger suffisamment ceux qui l' espèrent encore !

Par Aménité, Vendredi 16/02/2007 à 14:09 - Répondre

Il faut avoir beaucoup de pommes dans son grenier , il faut simplement veiller à ce qu'elles ne soient pas les unes à côté des autres parce qu'elles se pourrissent mutuellement (il faut donc mieux organiser nos institutions). Votre analyse de la situation est une analyse court terme: on ne vote pas pour élire le Premier ministre mais pour une homme qui doit porter une vision de la France que l'on souhaiterait. Alors cessons avec tous ces programmes qui de toutes façons ne seront tenus ni par les uns ni par les autres. Qui osera dire qu'il faut régresser dans notre bien être collectif ? Dans votre famille, vous le savez, pour éviter d'aller à la commission de sur-endettement , vous vous serez la ceinture. Eh bien pour un pays c'est la même chose! Bon maintenant on peut toujours fuir en avant (exemple l'URSS) et se casser la figure 60 ans plus tard ou faire financer son déficit par les autres (exemple les USA) au risque de se faire engloutir par la Chine. Si cela n'entraîne ni de catastrophe humanitaire ni de dictature pourquoi pas!!

Par idsup, Samedi 17/02/2007 à 16:55 - Répondre

Bonjour cher amie et merci de votre commentaire.

J'en prends acte donc.

A très bientôt j'espère

Par elyseerepublique, Lundi 19/02/2007 à 10:32 - Répondre

Bonjour mon cher Albert et merci de votre commentaire.

Eh oui, à force de gratter, gratter, on s'apperçoit qu'il ne reste que du vide. On l'oublie trop souvent...il faut avoir le courage d'occulter systématiquement les querelles de personnes, de se défaire des armes de la rumeur et de la suspicion...et de mesurer à sa juste valeur le niveau d'appéciation des électeurs et leur évolution...on y arrivera bien un jour... en tout cas, je l'appelle de mes voeux...

A très bientôt j'espère

Par elyseerepublique, Jeudi 15/02/2007 à 20:07 - Répondre

Quand vous voulez cher ami, nous attendons avec contribution avec impatience...en français si possible..

Par elyseerepublique, Lundi 19/02/2007 à 10:35 - Répondre

il est seul qui ne schtinke pas les autres c'est du dreck

Par Anonyme, Samedi 17/02/2007 à 00:35 - Répondre

Bien reçu, cher ami. Je vous invite, à l'avenir, d'éviter les termes allemands, afin de mieux vous faire comprendre du plus grand nombre...

Par elyseerepublique, Lundi 19/02/2007 à 10:38 - Répondre

Je n'arrive pas à comprendre comment le "bidochon" moyen de l'UMP a pu s'enthousiasmer pour Sarkosy. Ou plutôt si, je le comprends, il n'a pas eu le choix. C'est un enthousiasme forcé, l'autre candidat Dupont truc s'est fait virer et MAM a été priée de s'occuper de ses f..amasses.

Pourquoi, étant de droite, je ne voterai pas Sarkozy même face à Mme Royal : il existe un inconscient électoral, pas celui qui a été forgé depuis 1945 par les diverses propagandes mais le vrai celui de la France qui existe depuis deux millénaires, celui qui fait de nous tous une Nation. Le Président de la République doit être celui qui porte cet inconscient et le révèle à la Nation. Monsieur Sarkosy n' a pas la France dans les tripes, il ne l'a que depuis une cinquantaine d'années, et encore! Ce n'est pas suffisant. Qu'il revienne dans une centaine d'année on pourra alors peut-être croire qu'il aime la France et ses défauts.

Je souhaite donc que Monsieur BAYROU qui porte la France l'emporte. Il ne s'agit pas du crépuscule de la bipolarisation mais il s'agit de faire émerger la France dans ce qu'elle a de réel en utilisant tout son génie. BAYROU n'est pas un accident. Sarkosy l'est, en espérant qu'il ne contribue pas au crépuscule de la France.

Par idsup, Samedi 17/02/2007 à 16:40 - Répondre

Bonjour,
Je souhaite d'abord vous resituer rapidement le contexte de mon opinion.

J'ai été adhérente du PS un an, l'an dernier. Je n'ai pas renouvelé mon adhésion par écoeureurement pour le fonctionnement de grand parti démagogue, qui tape sur ceux que l'opinion publique voudrait (?) voir tapés, qui est toujours partant pour critiquer mais plus lent à proposer de réelles et sages alternatives.
Pourtant, je respecte profondément certains adhérents et élus PS, locaux comme nationalement connus (tels Delors ou, dans une moindre mesure,  DSK) même s'ils ont subi aussi cette pression démagogique qui pousse à la "haine" en fait.
Bref, tout ça pour dire que j'aspire vraiment, du fond du coeur (et je prie pour cela, étant croyante), que les hommes politiques, comme vous (malheureusement virtuel), arrêteront :
1. de se taper dessus, de se critiquer mesquinement
2. de chercher à tout prix le pouvoir, la notoriété, la gloire ?
3. de faire des promesses qu'ils savent pertinemment qu'ils ne pourront pas tenir
La solution est simple (mais non simpliste) : mettre l'Homme au coeur des préoccupations.
Se poser toujours la question : est-ce que telle mesure, telle organisation, telle personne sert l'Homme ?

C'est pourquoi je crois en la voie du Centre : la voie de la sagesse... et de la réconciliation ?

Ni la France d'abord (d'après la paléontologie, nous sommes tous déscendants d'africains) : à l'heure actuelle, il est difficile de raisonner de manière franco-française en se croyant sur une autre planète. Nous sommes tous dans le même bateau... (sauf qu'il n'y a pas de capitaine, mais c'est une autre question).

Ni l'argent d'abord : il ne fait pas le bonheur (c'est bien connu, mais il y contribue dans ce bas monde, je le concède; mais l'argent seul, je me répète, ne fait pas le bonheur : il faut des liens "sociaux").

Ni le prolétariat d'abord : cela exclut trop de personnes, les artisans-patrons en premier lieu.

Ni le temps libre (et les 35 heures) d'abord : du temps libre pour quoi faire? avec quels moyens?

Ni l'environnement d'abord : sa préservation est importante, mais pas en soi : elle l'est pour le maintien de l'équilibre planétaire (différent de statu quo) et donc la survie de la race humaine.

L'Homme d'abord, dans toute sa dignité et sa faiblesse.
Le rôle de l'Etat est de lui donner un cadre pour qu'il puisse s'épanouir, protégé.
Mais c'est aussi à chacun d'avoir une attitude mesurée, de nas toujours râler (c'est très français!) sans rien proposer pour améliorer la situation, ni de ne pas vouloir toujours plus égoïstement.
(D'accord, par contre,  pour un toujours mieux, mais ensemble, en ayant le souci de ne pas laisser certaines personnes "hors du système").

Mes propos sont caricaturaux (pour ne pas faire trop long) mais c'est pour me faire mieux comprendre.

Et pour répondre à votre question : j'espère vraiment vraiment qu'on sortira de cette bipolarisation pleine de haine pour construire qqch ensemble !
En fait, pour moi, il faudrait que le Président de la République et le gouvernement, soient apolitiques (pendant la durée de leur mandat) pour être libres de retenir les idées des uns et des autres, qu'elles viennent de l'extrême gauche ou de l'extrême droite ou du centre (comme vous vous proposez de le faire), les meilleures idées, c'est-à-dire celles qui servent un objectif commun d'épanouissement de l'Homme.
Et les élections serviraient à virer ceux qui n'arrivent pas à maintenir cette ligne entre deux eaux troubles...

Bonne réflexion et continuez ainsi à nous titiller pour étoffer vos livrets vert et blanc...
... en espérant que les conseillers de nos chers candidats daignent les lire...

Cordialement

Par Aïnhoa, Vendredi 23/02/2007 à 17:05 - Répondre



Gauche / Droite , Travailleurs / Patronat, Démocrates / Républicains, Progressistes / Conservateurs, Libéraux / Antilibéraux, Athée / Religieux … Dans l’inconscient collectif la bipolarisation est synonyme de démarcation, du camps que l’on se doit de choisir pour se sentir appartenir a un groupe, de famille ( politique ou non ) a laquelle on appartient où pas.

La politique comme voie d’expression d’opinion ne fait qu’alimenter ce réflexe de rejet de ce qui nous est différent. « Si tu n’es pas mon ami tu es mon ennemie » pourrait résumer cette pensée d’exclusion. Mais cette politique xénophobe connaitra sans doute un jour son épilogue lorsque nos sociétés murissantes se rendront compte de ses limites.

Pourquoi la meilleure solution ne pourrait elle venir que de son propre côté du ruisseau ? Le bon sens n’est il pas la chose au monde la mieux partagée ? La voie du milieu ne représente elle pas la voie de la sagesse ?

Pour ma part je crois qu’il ne peut y avoir de prise de décisions justes sans prise en compte de tous les courants d’opinions, de toutes les idées d’où qu’elles viennent qui, par voie de dialogue, représentent toujours une richesse. Et seul cet effort collectif est capable d’opérer ce rassemblement nécessaire à faire avancer notre pays. Et plus que tout autre, le chef de l’état se doit d’être le garant de ce rassemblement, le catalyseur des énergies vers un objectif commun.
Il est peut être temps d’engager cette révolution.

Par mimo, Samedi 24/02/2007 à 00:05 - Répondre



Gauche / Droite , Travailleurs / Patronat, Démocrates / Républicains, Progressistes / Conservateurs, Libéraux / Antilibéraux, Athée / Religieux … Dans l’inconscient collectif la bipolarisation est synonyme de démarcation, du camps que l’on se doit de choisir pour se sentir appartenir a un groupe, de famille ( politique ou non ) a laquelle on appartient où pas.

La politique comme voie d’expression d’opinion ne fait qu’alimenter ce réflexe de rejet de ce qui nous est différent. « Si tu n’es pas mon ami tu es mon ennemie » pourrait résumer cette pensée d’exclusion. Mais cette politique xénophobe connaitra sans doute un jour son épilogue lorsque nos sociétés murissantes se rendront compte de ses limites.

Pourquoi la meilleure solution ne pourrait elle venir que de son propre côté du ruisseau ? Le bon sens n’est il pas la chose au monde la mieux partagée ? La voie du milieu ne représente elle pas la voie de la sagesse ?

Pour ma part je pense qu’il ne peut y avoir de prise de décisions justes sans prise en compte de tous les courants d’opinions, de toutes les idées d’où qu’elles viennent qui, par voie de dialogue, représentent toujours une richesse. Et seul cet effort collectif est capable d’opérer ce rassemblement nécessaire à faire avancer notre pays. Et plus que tout autre, le chef de l’état se doit d’être le garant de ce rassemblement, le catalyseur des énergies vers un objectif commun. Il est peut être temps d’engager cette révolution.

Par mimo, Samedi 24/02/2007 à 00:17 - Répondre

Peut-on vraiment sortir du clivage gauche-droite ?

Je pense que ce sera difficile.. car de toute manière si Bayrou était élu, pour qu'il puisse avoir une majorité en sa faveur il faudrait que BEAUCOUP de candidats au législative changent de parti pour l'UDF.. et sinon il y aura ou bien une majorité de droite ou bien une majorité de gauche auquel cas il y aura un 1er ministre de droite ou de gauche.. ce sera alors le 1er ministre qui aura tous les pouvoirs et on retombera dans le clivage gauche -droite.

Mais il ne faut pas y voir quelque chose de si négatif... ça permet une stabilité ministérielle. Ca marche dans tous les pays. On a déjà expérimenté le multipartisme... et le bilan en est assez négatif.

Puis... il ne faut pas oublier qu'en 2001 au second tour il n'y avait pas gauche/droite.

Le candidat hors-système ce n'est pas celui qui dit "je suis au centre" mais celui qui ose.

Alors oui, Bayrou a de bonnes idées, c'est un peu les idées de Sarkozy en modéré, mais je ne vois rien de nouveau dans son discours... ce qu'on veut, c'est seulement un Président ni de droite et de gauche?!Je ne vois pas en quoi Bayrou, dans ses idées, incarne le changement....

Par Moi, Mercredi 28/02/2007 à 20:02 - Répondre



Cette manière que vous expliquez, dont fonctionne la 5eme république n’est pas faite pour durer. Très prochainement beaucoup ce rendront compte comme certain s’en sont déjà rendu compte que ce mode de fonctionnement est la faiblesse de notre démocratie. Le progrès n’est pas une mauvaise chose comme le prétendent un bon nombre de journalistes de notre pays, et la complaisance dans un système que l’on sait défaillant sous prétexte qu’il vaut mieux que le précédant n’est surement pas la bonne solution. Et l’on se souviendra alors que la route de la grandeur perdu fut un parcours semé d’échecs et bien que ce chemin sera sans doute  long et pénible pour notre pays il demeure notre meilleur chance de nous relever.

La question est alors : changer mais vers quoi ? et c’est a cette question que les gens attendent une réponse et c’est précisément de cette question que devrais parler nos politiques afin de convaincre la population d’avancer a nouveau au lieu d’avoir peur de ce qui peut ou non se trouver plus loin. Le pluripartisme est il alors la solution a tous nos problème, je ne le crois pas du moins pas dans le sens ou l’entendent les médiats. La clef est de trouver un moyen affin que l’on puisse tirer partie des énergie et inspirations de chacun. Faisons de nos parlement un endroit ou les représentant du peuple sensés incarner la cohésion de notre nation travaille ensemble au lui de s’autodétruire. Cela n’est pas facile j’en conviens, cela demande de la part de nos politisent enfantins, bagarreurs, de grandir un peu afin de pouvoir incarner les espoirs de tous. Et ce doit être le rôle du chef de l’état contrôler bien évidemment par des représentant du peuple d’incarner le rassemblement , la synthèse de ces énergie afin de décider ce qui est le mieux pour notre pays.

Tôt ou tard cette synthèse devra être faite. Je souhaite pour le bien de ma génération que cela se fera de préférence tôt que tard.

 

Mimo

Par mimo, Mercredi 28/02/2007 à 21:08 - Répondre

Thanks a lot my dear friend...but try french next time...

Par elyseerepublique, Vendredi 16/03/2007 à 12:19 - Répondre

Pourquoi faudrait-il "sortir de la bipolarisation" ?
La différence entre la gauche et la droite, quelles que soient les allures qu'elle prend aujourd'hui, correspond à cette idée fondamentalement démocratique que l'unité d'un peuple n'est pas une donnée naturelle, mais qu'on commence toujours par le conflit, la contradiction, la différence. La démocratie est le système dans lequel une contradiction ou une opposition n'est pas mortelle pour l'Etat.
Sortir de la bipolarisation, cela ne se peut faire que du côté du pouvoir, du côté des possédants, et l'unité proposée alors au peuple est forcément imaginaire, puisqu'elle se fait alors au prix de l'occultation des autres, les possédés... Cette unité mystique et mystérieuse est extorquée au réel. Elle ne peut être que nationaliste et populiste : sur quoi d'autre pourrait-elle reposer ?
A vrai dire, on est déjà sorti de la bipolarisation, pour cux qui ont les yeux en face des trous, et chacun, parmi les gros candidats, prônent, avec des accommodements divers, la croissance, la croissance, la croissance (et son corrolaire tu : la police, la police, la police - dans le lexique "royalien" : la famille, la famille, la famille).
Rebipolarisons donc tout cela !

Par Pensum, Lundi 19/03/2007 à 18:08 - Répondre

Le probleme avec M. Bayrou , ç'est qu'il n'est ni nouveau , ni en dehors du clivage droite gauche . sa carriere ç'est passé à droite dans le deuxieme parti de droite , j'ai nommé l'UDF dont il est le président , à aucun niveau de la vie politique française , des cantonales aux présidentielles passées , Bayrou n'a jamais été autre chose qu'un tenor de la droite française , même modéré , ce qui le disqualifie pour prendre la posture de ni-droite ni gauche .

Un des buts du revirement de M.Bayrou ç'est l'élimination du P.S. , peut-être pour longtemps ,de l'accès à la fonction présidentielle , et le retour de l'alternance inter-droite , du style Giscard ou Chirac.

Voter Bayrou , ç'est voter à droite.

Par kayen, Lundi 19/03/2007 à 18:15 - Répondre

 J'ai remarqué que des citoyens marocains et algériens participaient, c'est vrai qu'au Maroc il y a une certaine pesanteur culturelle française, et personnellement je subis plus que je ne suis ces élections. Je reste indifférente aux candidat(e)s, l'affaire est franco-française, et c'est pourquoi précisément la France perdrait beaucoup avec un sarko car il exude du faux. En bref j'espère que ces élections inspireront un des meilleurs  "Astérix le  gaulois" avec pour rire bien sûr, toutes ces "problématiques" soulevées ici. C'est la seule manière de faire de la démocratie et des élections  françaises des " valeurs   universelles"!

Par fahwa, Lundi 19/03/2007 à 19:28 - Répondre


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