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Mille cent MILLIARDS d'euros

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Avant de proposer des réformes, il faut d'abord s'entendre sur le cadre pécunier (ou pécuniaire) et la stratégie financière qui fondent leur mise en oeuvre. Eh oui, il faut parler un peu gros sous et savoir un peu ce que l'on a dans le porte-monnaie avant de trouver de grandes idées qui changeront la vie de nos concitoyens, on ne peut guère l'éviter. Tout foyer, toute entreprise, se doit de jeter un coup d'oeil régulier sur ses comptes et d'ajuster ses dépenses en conséquences. C'est simplement une question de bon sens. L'Etat, comme les autres, ne devrait pas échapper à la règle ou déroger à ce principe. Si les comptes sont dans le rouge, on peut certes avoir recours à l'emprunt. Alors que les ménages sont généralement tenus de ne pas dépasser le seuil des 33% d'endettement, l'Etat, lui, ne semble pas se préoccuper de l'augmentation de ratios qui pourraient laisser augurer, à terme, un surendettement, une cessation de paiement voire une banqueroute. (Cliquez sur suite de l'article...)

Tant que l'Etat est en mesure de rembourser, la situation ne semble pas si préoccupante, mais sera-t-il en mesure de le faire longtemps ? Il est impératif d'obtenir une réponse à cette question. Il est impératif de définir le plafond d'endettement à ne pas dépasser afin d'identifier un cadre financier clair dans lequel s'inscrirait obligatoirement les choix budgétaires. Ce qui sonnerait définitivement le glas des mesures politiques trompe l'oeil ou démagogiques, trop faciles et illusoires sur leur apport, quand elles sont financées à crédit.

En 1975, la dette publique de l'Etat s'élevait à 15% du PIB. Elle s'élève aujourd'hui à 65%. Soit environ 1 100 milliards d'euros. Et alors ? La France est un pays riche et solvable. L'Agence France Trésor n'est pas en panne d'investisseurs étrangers pour garantir l'emprunt. Peut-être, mais le coût de la dette est tout de même significatif : 50 milliards d'euros par an pour les intérêts seulement et une exposition croissante à la hausse des taux d'intérêts. Le seul remboursement des intérêts absorbe l'équivalent du produit de l'impôt sur le revenu. Nous aurions grand besoin de l'argent de ces intérêts. Les gouvernements successifs auraient dû appliquer les règles d'une bonne gestion budgétaire : si la croissance est faible on accepte le déficit donc l'augmentation de la dette, si la croissance est plus élevée, on réduit le déficit, donc la dette. Il y aurait eu, dans ces conditions, des compensations régulières de l'augmentation de l'emprunt. Mais ils ne l'ont jamais fait...finalement, les politiques ne se préoccupent vraiment du montant de la dette que depuis qu'il a dépassé le seuil psychologique des mille milliards d'euros. Egalement, à plus forte raison, depuis que le seuil des 60% imposé par l'Europe à été franchi et que le gendarme européen rappelle régulièrement à l'ordre la France sur son niveau d'endettement. Mais ça ne semble pas être suffisant pour autant. En 2000, on a, d'un revers de main, fait disparaître cinq milliards d'euros en baissant d'un point le taux de TVA et on procède, encore aujourd'hui, à des baisses d'impôts pour relancer la consommation des ménages. Les gouvernements, qu'ils soient de droite ou de gauche, n'ont pas hésité à diminuer le niveau de ressources publiques sans tenir compte de son effet sur l'endettement de la France et ils continuent à le faire.

Ces mesures ont elles au moins plus rapporté qu'elles n'ont coûté ? Personne ne peut donner vraiment de réponse claire à cette question. En fait beaucoup d'experts s'entendent pour dire que finalement l'augmentation régulière de l'endettement n'a servi...à rien. C'est donc sans doute que les solutions prioritaires sont ailleurs. La Cour des comptes fête, en cette année 2007, ses 200 ans. Cette vénérable institution estime que les économies de dépense publique pourraient tourner autour de 130 milliards d'euros en répartissant l'effort sur 5 ans. On reviendrait ainsi au seuil des mille milliards d'euros d'endettement. C'est intéressant, mais attention à ne pas appliquer non plus ce mot d'ordre à la lettre. Ce serait se lancer dans une politique de restriction qui serait un frein considérable à consommation et donc à la croissance et donc...aux recettes. C'est certainement trop brutal, il faut amorcer cette logique beaucoup plus en douceur, mais comment ?

Ne peut-on pas tout simplement commencer par fixer un plafond d'endettement ? Ce serait sans doute ça le choix de la raison. Avant de chercher à réduire les dépenses publiques, commençons par endiguer l'endettement. Pourquoi ne pas dire, on en est à mille cent milliards d'euros, on tient avec ça, restons en là. Ce montant deviendrait un seuil indépassable. Le mot d'ordre pourrait donc être d'abord : il faut sta-bi-li-ser ! avant de penser à réduire et réduire encore...

L'augmentation de l'endettement ne serait donc plus la manne financière invisible des solutions politiques miracle. Ce qui aurait pour effet d'augmenter le niveau de créativité des mesures politiques, de pousser à les rationnaliser davantage et d'engager une réforme de l'Etat plus globale et donc plus efficace. Il ne s'agira pas alors de moins dépenser, mais tout simplement de mieux dépenser. Dans ces conditions, les niches de dépenses publiques inutiles et injustifiées se réduiront plus naturellement et leurs suppressions logiques releveront plus du choix à faire et seront moins entachées d'un sentiment d'arbitraire. Les ressources nécessaires pour engager des mesures destinées à relancer la croissance et au mieux vivre en général se feraient dans le strict cadre du montant disponible en caisse. N'est-ce pas finalement ce que tous les contribuables, en bon gestionnaire, s'imposent à faire pour ne pas tomber dans la spirale du surendettement ? Pourquoi pas l'Etat alors ?

Je lance donc une idée simple, lisible et juste pour éviter un surendettement futur, pour éviter de gonfler le montant des intérêts que la France perd chaque année inutilement et pour engager naturellement et progressivement la France sur le chemin de la maîtrise de ses dépenses publiques. Une idée courte qui se résume à treize chiffres, deux 1 et onze 0 et qui implique de geler définitivement les possibilités d'augmentation de la dette. Le montant infranchissable ? Celui d'aujourd'hui, encore surmontable : mille cent milliards d'euros.


Commentaires

Bonjour,

Lorsqu'une entreprise privée à des difficultés financières, elle n'augmente pas les salaires (sous pression de grève car il n'y en a pas), elle n'engage pas de nouvelles personnes? L'Etat une poule aux oeufs d'or... que veut faire un jeune maintenant? Etre fonctionnaire pour la sécurité d"e l'emploi...

Pourquoi tant de personnes derrières des guichet qui ne bossent pas? Qui d'ailleurs n'ont jamais du apprendre la politesse: dans le privé on est respectueux de ses clients sinon on les pert....

Qui sont ces gens qui sont toujours fatigués, overbookés (surtout ceux de l'éducation nationale et leurs vacances....) alors qu'un petit stage dans le privé leur remettrait les pieds sur terre: des réunions tot le matin ou le soir, le goût du travail bien fait efficacement.

Oui à la rémunération au mérité!

Ce que Ségolène a dit est vrai pourquoi les enseignants ont ils le temps de donner des cours particuliers rémunérés (tient quand on est dans le public on peut cumuler un emploi dans le privé?) et n'ont pas de temps à consacrer gratuitement aux élèves?

Pourquoi tant de personnel aux impots alors que si l'impot était prélevé à la source (comme en Irlande par exemple), tout serait plus simple, plus rapide et on saurait exactement ce qu'il reste en fin de mois...au lieu de faire des prévisions.

Pourquoi est ce si difficile de créer une société ou de se mettre à son compte? un véritable parcours du combattant, une vraie toile d'araignée.. pourquoi les différents organismes DDTE, URSAFF, Sécu, Caisse de retraite ne sont ils pas capable de travailler ensemble  et qu'il en faille tant (d'organisme, de commissions, de machin, de truc...). Encore un exemple en Irlande: le matin vous allez a un bureau pour vous inscrire, l'après midi vous pouvez commencer sans à avoir eu à apporter des miliers de documents . C'est simple donc ce n'est pas français...

Voila quelques interrogations parmi tant d'autres

Non à 4000E par mois, les gens ne sont pas des "riches" juste des cadres moyens ayant fait 4 ans ou plus d'études.... C'est encore la classe moyenne, ceux qui n'ont droit à aucune aides quelconque, qui va prendre....

Par muller, Jeudi 25/01/2007 à 09:12 - Répondre

Bonjour et merci chère amie de votre contribution.

Je comprends votre malaise. La France est un pays procédurier qui s'est engagé, il y a peu, dans ce qu'on appelle la "simplification administrative". Il a quand même eu quelques efforts de fait. Mais ce n'est pas suffisant.

Quant au financement de l'Etat, il ne sera pas, en effet, extensible éternellement. Il faut des limites définies clairement.

Sur la question des fonctionnaires, je serais un peu plus indulgent. Il faut du temps pour changer des décennies d'habitudes et de tradition. On peut comprendre aussi l'inquiétude de certaines personnes sur la sécurité de l'emploi. La culture du "résultat" commence aussi à faire son chemin. Il faut juste ne pas en rester là.

Pour la création d'entreprise, c'est un peu moins compliqué aujourd'hui qu'il y a quelques années. Mais la question de leur financement et surtout du renforcement de la frilosité des banques (Alors que leurs profits, gigantesques, ne cessent d'augmenter) sont les plus gros enjeux.

La phrase maudite que les créateurs d'entreprise entendent de plus en plus : "Vous comprenez, nous ne sommes pas un établissement de crédit ni un business angel". Alors certes, il y a les nouvelles mesure de cautionnement de la BDPME. Mais il y a mieux à faire, j'y reviendrai.

Merci pour votre exemple irlandais, il est effectivement parlant. La France doit prendre ce chemin-là, tout du moins sur le plan des procédures.

Je verserai votre contribution dans notre livre vert.

Par elyseerepublique, Jeudi 25/01/2007 à 12:02 - Répondre

Bonjour

En quoi la dénomination de riche est-elle insultante?
Le fait que l'on puisse gagner 4000€ par mois avec (ou sans d'ailleurs) un "simple" bac+4 ne rend pas la somme moins importante et/ou plus généralement perçue pour autant.

Parmis les fonctionnaires que vous dénigrez tant beaucoup ont fait autant voire plus d'études et sont largement moins rémunérés et notamment les enseignants même agrégés.

De plus si les fonctionnaires ne sont pas toujours aimable c'est aussi le cas des employés des grandes firmes privées... banquaires notamment mais il est vrai que si vous percevez un salaire supérieur à 4000€ vous ne devez pas avoir ce genre de problèmes... peut etre le service public vous gène-t-il dans le fait que face à lui vous ne soyez plus un privilégié?

Ensuite dans la gestion d'une entreprise en déficit je n'ai jamais entendu dire qu'il faille liquider à bas prix les filiales bénéficiaires (comme les autoroutes, EDF,...).

Enfin la rénumération au mérite... voila un point sur lequel nous semblons d'accord mais comment évaluer le mérite?

Est-ce que la femme qui ne se donne pas corps et âme dans son travail parce qu'elle accorde plus de temps dans l'éducation d'enfants qui seront plus tard des citoyens responsables est moins méritante que son/sa collegue qui ne vit que pout sont travail?

Le meilleur guichetier sera-t-il celui qui vendra le plus de billets de train? ou celui qui en aura vendu pour le plus cher? surement pas celui qui aura pris le plus de temps à expliquer aimablement aux usagers les possibilités qui s'offrent à eux en tout cas...

Le mérite n'est pas évaluable car il n'est pas nécéssairement lié au résultat: le concept d'évaluation du mérite par le supérieur hiérarchique est une voie ouverte à la corruption, aux leches bottes et autres esclaves qui mettront plus d'énergie à se faire bien voir qu'à bien faire leur travail.

Rien n'est simple et il faut savoir dominer son idéologie pour laisser parler la logique: c'est vrai pour l'idéal libéral comme pour les autres.

Par Bouh, Jeudi 25/01/2007 à 17:24 - Répondre

Merci de votre contribution cher ami, le débat prend de la densité...

Votre réponse s'adressait à la précédente contribution, permettez-moi juste de rebondir dessus sur un point : la question du "mérite".

Question essentielle et très complexe...

Effectivement, il n'y a aucune honte à moins travailler pour accorder davantage de temps à ses enfants, bien au contraire.

Mais il faut accepter de gagner moins d'argent dans ces conditions.

Néanmoins, accorder davantage de temps à ses enfants est sans aucun doute aussi important, voire davantage, pour la société.

Pourquoi serait-ce préjudiciable financièrement me direz-vous ?

Il est possible d'aménager les critères de qualification du " résultat" en fonction des contraintes familiales comme on le fait déjà dans certains pays nordiques. 

Je ne suis simplement pas sûr que la France soit prête pour ça. Dans quelques années peut-être...

Il faut accepter  le principe du "résultat". On travaille pour "produire" quelque chose, il faut obligatoirement un "résultat" derrière. C'est la vocation logique d'un travail bien accompli.

Il ne faut cependant pas que le mérite relève de l'arbitraire. Les risques de dérives sont nombreuses. Je suis pour des évaluations adaptées, humaines, qui tiennent compte des contraintes de chacun. C'est très ambitieux, je sais, mais c'est possible, encore faut-il s'en donner les moyens.

Par elyseerepublique, Jeudi 25/01/2007 à 19:15 - Répondre

Salut,

Tu sembles avoir une dent contre l'éducation nationale et tu voudrais, comme Ségolène, voir les profs jusqu'à 18h00 dans leur classe mais ce que tu ne sais pas c'est :

- que les enseignants font classe dans leur établissement mais n'ont pas de matériel pour la préparer : pas de bureau, pas d'ordinateur qui leur soient attribués.

- Que la préparation d'une classe prend du temps : Si tu penses qu'on peut se pointer dans une classe de maternelle avec 30 gamins pendant 3 heures sans avoir rien préparé du tout, alors, mon bonhomme, essaye une seule fois, et tu vas regretter tes réunions du matin !!!!

- Que la correction du travail prend du temps également ( 3 minutes par cahier de CM le soir [ optimiste ] x 25 ça fait plus d'1h30 en plus par soir...

- que les classes doivent être nettoyées et que le personnel d'entretien ne travaille pas en nocturne.

Tout ça pour te dire, que moi, instit d'une classe de 26 élèves à 4 niveaux (CE1, CE2, CM1, CM2), je veux bien faire toutes mes heures dans ma classe (et pas seulement la partie devant les enfants) mais
- il faut que la collectivité me fournisse un bureau et un ordinateur
- il faut qu'elle se débrouille pour assurer l'entretien quotidien des locaux quand je n'y suis pas
- il faut qu'elle m'ouvre l'école (electricité et entretien) le mercredi et le samedi après-midi et une bonne partie des vacances pour le préparation...

Pourquoi pas... Le problème c'est qu'on est presque 740 000 http://www.education.gouv.fr/cid195/les-chiffres-cles.html

Alors tu sais quoi ?

La collectivité, eux, toi, moi, ça les arrange qu'on bosse chez nous, sur nos ordinateurs, en imprimant sur notre papier en utilisant nos imprimantes, à bricoler notre matériel de sport etc. 

parce qu'au bout du compte ...

ça coûte moins cher...

Par Jean-Jacques, Jeudi 01/02/2007 à 20:49 - Répondre

Bonjour mon cher Jean-Jacques.

A l'évidence la contribution de notre amie ne vous a guère enthousiasmé...

Vu de l'extérieur, c'est effectivement difficile de se rendre compte de l'activité réelle d'un enseignant. Mais comme toujours, quand on évoque des solutions politiques, on ne peut pas se permettre de trop généraliser.

L'enseignement est un cas un peu à part. Le travail en dehors du lieu d'activité est significatif. 

A partir du moment où on applique de nouveaux modèle fondés sur le "résultat". Tous les paramètres et les spécificités des professions doivent être pris en compte. Il serait injuste d'en occulter certains.

Dans ces conditions, le travail "hors classe" devrait être estimé individuellement et imputé dans le temps de travail effectif.

Je n'ai absolument rien contre le travail à domicile. Je suis pour la valorisation du sens des responsabilités. Même s'il existera toujours des abus, je suis persuadé, qu'au final, la collectivité en sortira gagnante (Elle l'est déjà financièrement...)

Je ne me prononcerai pas sur les déclarations de Ségolène Royal. Je lui laisse la responsabilité de ses effets d'annonce. Sur ce point précis, je suppose qu'elle amendera son propos.

Si j'avais quelques remarques à formuler sur l'éducation nationale, ce ne serait pas sur le temps de travail de son personnel mais plutôt sur les difficultés à engager des réformes dans ce secteur.

Mais peut-être avez-vous des réponses ou des solutions à m'apporter ?

A très bientôt j'espère,

Par elyseerepublique, Samedi 03/02/2007 à 05:09 - Répondre

Bonjour,

Par où commencer quand on parle des conditions de travail et plus généralement de la situation des enseignants?

Vous vous demandiez pourquoi il etait si difficile d'apporter une réforme sans qu'il est "contestation".

Peut etre parce que, les remaniement, lorsqu'ils sont proposés, ne portent pas sur des questions ou preoccupations fondamentales (on nous demande des remplacements de pour les absences de courtes durée,pas toujours dans notre matiere sous couvert de "polyvalence"et d'aide à l'élève, mais qu'en est il des remplacements pour une longue absence? Lorsque toute une année, un collègue n'est pas remplacé, on n'en parle pas...)

Peut etre parce que nous sommes nombreux, et qu'à l'évidence, tout ne peut pas plaire à tout le monde.

Peut etre parce que, quand proposition de remaniement il y a, les médias s'en mêlent, et que tout s'embrouille.

Peut être parce que, certes, on fait (en apparence), peu d'heures effectives dans l'établissement, mais que l'on a aussi trop peu de reconnaissance et de moyens materiels

Peut etre parce que notre salaire annuel correspond à celui de 10 mois, étalé sur 12 , donc qu'il est juste correct, et qu'il faut arrêter le fantasme collectif sur les 2 mois de vacances.

Peut etre parce que la formation post CAPES est plus que sommaire (malgré quelques stages interessants), et que les cours y ressemblent plus à des menus alléchants de cantine qu'à de reelles méthodes pédagogiques concrètes...C'est à nous de "trouver la voie".

Alors, avant de proposer ou de critiquer quoi que ce soit, il faudrait surtout etre constructif et se poser les bonnes questions, les vraies.

A commencer par celle ci : Comment revaloriser aux yeux de tous le métier d'enseignant et (re)donner le gout d'apprendre et de comprendre?

Par fight4equity, Mercredi 14/02/2007 à 19:25 - Répondre

Bonjour,

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Je n’ai que deux remarques à faire.

Quand on est professeur :

<!--[if !supportlists]-->- <!--[endif]-->on met des accents sur les e pour écrire ê- é – è <!--[if !supportlists]-->- <!--[endif]-->on dit «  sans qu’il y ait contestation… »<!--[if !supportemptyparas]--> <!--[endif]-->

Essayez d’écrire comme il faut notre français avant de l’enseigner de travers.

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Merci.

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Par orthogram, Vendredi 16/02/2007 à 09:25 - Répondre

Bonjour,

Donner des leçons, c'est bien, mais :

-Faire la différence entre fautes de frappe dans un mail et une compétence

-Savoir faire un copier-coller correct

-Restez humble et constructif

C'est bien mieux......

Par fight4equity, Mardi 20/02/2007 à 14:49 - Répondre

(10 contre 1 qu'il relève la faute à "ResteZ",lol)

Par fight4equity, Mardi 20/02/2007 à 14:50 - Répondre

OK pour les maternelles.............

Vous devriez avoir plus d'argent, c'est crevant  MAIS

ayant moi-même été assistant non titulaire en Fac française, 3ème cycle de gestion d'entreprise

Mon contrat était de 6 heures par semaine, la moitié de l'année !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

soit trois heures par semaine sur l'année!!!  pas tuant, je vous jure.

Quand à la préparation des cours, même à ce  niveau là, quand on connait son sujet, théorique et pratique (j'étais un des très rares venant du privé), il ne nécessite pas les mythiques 6 heures de préparation pour une heure de cours, FUMISTERIE.

Sauf pour ceux qui ne sont jamais rentrés dans une entreprise et n'ont jamais voulu faire de stage en entreprise. Combien d'enseignants universitaires ont fait des stages dans leurs matières quasi ZERO.

Sans parler des attachés, détachés, rattachés du mammouth qui sont plus nombreux que les combattants de l'armée française à buller dans des syndicats ou des clubs de réflexion.

Quant on appelle un "ballon" un "référentiel bondissant" selon les termes des "éducateurs", je comprend qu'il faille longtemps pour apprendre ce volapuk et on est pas étonné des très mauvais résultats de l'éducation nationale.

Seuls les I.U.T. sont dignes de respect, voilà mon avis de vieil ancien.

Olivier THEIL

Par Anonyme, Dimanche 04/02/2007 à 10:27 - Répondre

Bonjour mon cher Olivier et merci de votre commentaire.

Votre cas est éclairant mais n'est représentatif que d'une catégorie d'enseignants seulement. La culture du résultat et les critères d'appéciation doivent impérativement être adaptés en fonction des cas.

Le pire serait de niveler par le bas ou par le haut sans tenir compte des spécificités et des contraintes horaires de chaque discipline ou de chaque enseignant.

On assisterait à des leviers de bouclier telles que les mesures nouvelles seraient systématiquement inappliquées.

Il faut graduellement les adapter à tous, mais ils faut qu'elles soient souples et personnalisées afin qu'elles soient le moins contestables possibles.

C'est un premier pas qu'il faut franchir en douceur...

A très bientôt j'espère

Par elyseerepublique, Lundi 05/02/2007 à 20:22 - Répondre

mais qui etes vous pour parler aussi facilement et stupidement de l education nationale et des prof avec leurs vacances, et les gens du prive eux ne lisent il pas le catalogue de la redoute parce qu'ils n'ont rien d'autre à faire dans la journée? Parce que c'est vrai il y a des "rush" dans le privee mais dire que ça dure plus d'une heure et demie,  faut pas exagérer. je suis jeune et enfant de fonctionnaire, des profs, et pour parler comme vous le fait je me demande si vous avez plus d'expérience dans la vie que votre petit privé de petites gens méprisables. Pourquoi méprisable?, pas á cause de leur niveau social mais parce que étant jeune et étudiante j'ai été ammenée à faire des stages dans le transport et la restauration et j'ai été scandalisée par la façon dont des gens, généralement non diplomés traitent les stagiaires. En effet quand les CDI ont l'opprtunité d'avoir un stagiaire ils s'en servent à souhait, généralement pour rien foutre, ou par jalousie. Donc oui, quand on enchaîne des stages non rémunérés de surcroît, nous n'avont qu'une seule idée en tête: poursuivre ses études pour passer les concours de la fonction publique où le niveau intellectuel est généralement plus élevé.

Oui je pense qu'un stagiaire qui n'a pas d'experience doit se taire et apprendre, mais quand on s'en sert pour remplir les boulots rémunérés de gens comme vous, il y a de l'abus. Ces comportement peuvent être généralement accompagnés de propos méchants et destabilisants de la part de leurs collègues, soit l'on se mêle de vos affaires pour vous faire dire des choses qui seront rapportées au supérieur, pour vous mettre des bâtons dans les pattes soit l'on vous jalouse en vous disant des conneries du genre  "a mes vos parents sont fonctionnaires, ah ils ont les vacances" et pourquoi pas vous aussi vous en avez non? Menteurs. une chose est sûre, les vacances moins chères en Tunisie avec le CE, mes parents n'en ont pas. Une voiture de fonction, il n'en ont pas, et des tickets restos non plus, et des vacances de 3 semaines d'un coup encore moins.

en revanche, ils gagnent plus que vous, mais eux ont les diplomes et ont travaillé pour.

Il faut être tolérant madame, et tant que des gens comme vous auront la parole les maux de la France ne disparaitront jamais. A chacun son métier, l'essentiel c'est d'être heureux. D'autre part les profs qui ont les vacances comme vous dites, payent des impôts pour les 3 quart de la population. Les moyens comme les pauvres, et d'aprés mon expérience, c'est pas le cas de beaucoup dans le privée, tout dépend du niveau.

Par bidule, Vendredi 23/02/2007 à 15:03 - Répondre

et bien, ça fait beaucoup de choses...

La première et la plus importante, étant, à mon avis, que tu sembles avoir oublié la définition de salarié du privé ainsi que celle de fonctionnaire. Je parle ici du financement de ces deux types d'emploi.

Je te rappelle donc que les fonctionnaires sont rémunérés par l'argent public, c'est à dire, l'argent des contribuables.

A ce titre, j'estime que l'ensemble des contribuables ont le droit d'avoir un droit de regard sur ce qui est fait de leur argent. (Je rappelle juste ici que, sur une année, chaque salarié français travaillera environ 6 mois pour financer les dépenses de l'état.)

Un salarié du privé est, comme son nom l'indique, financé par des fonds privés... maintenant, si certains "lisent la redoute pendant leur journée de travail" comme tu sembles l'avoir constaté, et bien, c'est dommageable mais ce n'est pas le probleme des contribuables ou de l'état, puisque ce n'est pas avec leur argent que l'on paye ces personnes .

cette différence s'applique également au fait que les enseignants (puisque tu as decidé de choisir cette catégorie socio-professionnel) ne disposent pas d'un CE pour "partir en tunisie pas cher".

Le CE est financé par les fonds propre de l'entreprise, grâce à la valeur qu'elle crée. Il me semble heureux que  les contribuables français ne financent pas encore les vacances a bas prix de leurs fonctionnaires....

Pour poursuivre sur les vacances, je m'étonnes de constater que tes parents n'aient jamais eu plus de trois semaines d'affilées de vacances comme tu dis....Je te rappelle donc les salariés privés disposent de 5 semaines de congés payés ce qui est bien peu comparativement aux enseignants...

Enfin, les "profs" ne payent pas les impots pour les 3/4 de la population.

Bref, soyons serieux...

Tu parles de tolérance mais je n'en vois aucune dans tes propos.Ton expérience personnelle du monde du travail semble avoir été jalonné de quelques difficultés et explique partiellement (completement?) je pense tes commentaires. Néanmoins, il serait sage que tu reflechisses de nouveau à tout ceci et que tu evites de faire l'amalgamme entre 2 maitres de stage répressif et l'ensemble des salariés français, qui, loin d'etre "méprisables", assurent le train de vie de la france... 

Par tony, Lundi 19/03/2007 à 18:35 - Répondre

Voilà bien encore un de ses raisonnements simplistes don notre pays a très sûrement besoin pour sortir de l'impasse...

Argument 1 : "Lorsqu'une entreprise privée a des difficultés financières elles n'augmente pas ses salariés". On remarquera que trop souvent elle ne les augmente pas non plus lorsque qu'elles fait des profits, même records. Et même qu'elle cherchera encore à réduire ses effectifs pour augmenter encore ses profits.

Argument 2 : "Les guichets sont remplis de gens qui ne bossent pas". C'est vrai,  nous avons sûrement tous connu au moins un cas d'agent de l'état dont l'efficacité nous a paru proche du néant. Combien sont-ils ? Sûrement beaucoup. Que feraient-ils s'ils n'occupaient pas leur poste ? Ou plutôt qu'en ferions-nous ? Car la question est bien là : serions-nous prêts à vivre dans une société où tous ceux qui sont inaptes à travailler -parce que l'inaptitude au travail existe- seraient laissés à eux-même ? Viendraient grossir le nombre des demandeurs d'aides sociales ? Celui des  SDF ? Viendraient mendier dans les rues, faire les fins de marchés, vendre des cigarettes au coins des rues ? Le voulons-nous ?

Argument 3 : "Les fonctionnaires ne sont pas polis" (= il ne peux y avoir de relation cordiale que dans le rapport de supériorité instauré par la relation commerciale). J'ai personnellement rencontré des fonctionnaires grincheux, voire impolis. J'ai aussi remarqué que leur impolitesse relevait d'une (mauvaise) volonté personnelle. J'en ai rencontré bien plus encore qui ont été polis, voire serviables, certains même capables de se plier en quatre pour satisfaire ma demande alors même que ce service n'aura rapporté aucun bénéfice d'aucune sorte à eux-même, ni à l'Etat. Par contre, j'ai rencontré maintes fois des salariés d'entreprises privées impolis, dédaigneux, méprisants. Et j'ai bien noté que cela relevait (trop) souvent de consignes de leur hiérarchie. Il semble d'ailleurs que je ne soit pas le seul, si l'on en croit la multiplication des plaintes de clients de très grandes sociétés commerciales privées...

Argument 4 : "Les fonctionnaires, en particulier les enseignants, sont des privilégiés". Tous ceux qui tiennent ce discours -ils sont nombreux- et à qui je demande : "mais pourquoi donc n'êtes-vous pas fonctionnaire ?", répondent :

  1. "Les concours sont trop difficiles" ; Ah, oui, il n'est pas donné à tout le monde d'accèder aux "privilèges".
  2. "Les salaires ne sont trop faibles" ; Ah, bon ?
  3. "Je ne supporte pas la hiérarchie" ; tiens, tiens.
Soyons honnètes : qui n'a jamais rêvé une seule fois dans sa vie de devenir fonctionaire pour les "avantages" de la fonction publique ? Finalement, nous sommes tous des frustrés de la fonction publique, mais très peu d'entre nous seraient près à en supporter les "désanvantages".

Je précise, pour conclure, que je ne suis pas fonctionnaire. C'est un choix que j'ai fait, que j'ai parfois regretté, mais c'est le mien. Je n'en suis pas pour autant aigri. J'aime mon travail, j'en accepte les conditions et profite de ses avantages. Je souhaite que l'on respecte ce choix tout comme je respecte celui des fonctionnaires, auxquels je suis reconnaissants de vivre dans la société qui est la nôtre. Car c'est bien grâce à eux qu'il est encore bon de vivre en France. N'en doutons pas une seule seconde.

Par Lorran, Samedi 10/03/2007 à 14:56 - Répondre

on dit pécuniaire

Par Anonyme, Jeudi 25/01/2007 à 22:27 - Répondre

Merci, voir ma réponse ci-après dans d'autres contributions...

Par elyseerepublique, Vendredi 26/01/2007 à 12:11 - Répondre

Le traité de Maastrich impose déjà une limite de 60% d'endettement. Seulement la BCE n'est pas assez sourcilleuse sur ce point. La question est aussi que faire quand le plafond est atteint ? Lever immédiatement des impots au risque de casser la croissance ? 

Une  solution consisterait a prévoir un budget de dépense annuel sur les recettes de l'année passée et non pas sur les prévisions de l'année à venir. Cest aujourdhui tout à fait possible grace à la faible inflation dans l'euroland.

Imaginez que l'année qui arrive est en croissance, vous ferez donc automatiquement des économies, donc du désendettement. Dans le cas contraire, vous depensez plus et soutiendrez la croissance.

Par vachefolle, Jeudi 25/01/2007 à 23:12 - Répondre

Bonjour cher ami, c'est tout à fait exact.

Toutefois le plafond de la "norme" européenne me semble un peu trop ambitieux. Je n'en demande pas tant.

L'idée est de fixer un chiffre précis qui correspond à ce qui a déjà été atteint et de s'y tenir ce qui rejoint d'ailleurs votre idée. Pour le reste de votre contribution, je suis entièrement d'accord avec vous et je verserai votre contribution dans notre livre vert.

Par elyseerepublique, Vendredi 26/01/2007 à 12:15 - Répondre

    J'aurais été ravi de lire votre article "Mille cent MILLIARDS d'euros" si je n'y avais buté, dès la première ligne, sur le barbarisme "pécunier", qu'on pardonne volontiers dans les discussions de bistrot, avec les "rénumérer" et autres "dilemnes", mais qu'on s'étonne de trouver sous la plume d'un candidat, réel ou virtuel, à la présidence de la République FRANCAISE.

En toute simplicité.

Paul Fave

Par Paul FAVE, Vendredi 26/01/2007 à 07:52 - Répondre

Je vous remercie de cette remarque, personne n'est parfait, encore moins un candidat à l'élection présidentielle.

Si un candidat n'avait pas de faiblesses comment pourrait-il comprendre celles des autres ?

Toutefois cette remarque a déjà été soulevée et vous trouverez ci-après la réponse apportée...

Dans le dictionnaire, c'est pécuniaire effectivement. Il est amusant que vous rebondissiez sur ce point.  D'après mes sources "académiciennes", "pécunier", déjà employé récemment par deux écrivains bien connus, dans des ouvrages non moins connus, devrait rentrer dans le dictionnaire (Larousse, pour le moins)...à la prochaine session.

Pécunier est rentré dans le langage courant grâce à certains analphabètes comme moi. Je suis encore en faute mais plus pour longtemps...

Je vous remercie de poursuivre donc votre lecture. Mais plus important encore, j'attends votre contribution dans VOTRE livre vert.

Les miennes ne sont que des pistes bien modestes. Elles ne comptent pas...

Par elyseerepublique, Vendredi 26/01/2007 à 12:09 - Répondre

donc si nous votons pour vous nous auront un president virtuel?

cest trop cool ca! et des salaires vituels, et des mesures virtuelles,  des banques, des jardins et des parcs et des ecoles virtuels, tout en virtuel.........trop cool........j'adore les jeux video mais en grandeur nature je n'en connaissais pas, il faudrait penser aussi a un dico virtuel pour les gens intelligents qui savent écrire le mot "pecuniaire" s'abreuvent d'intelligence pendant que les autres resteront à débattre sur du blabla comme celui de votre site......

Par bidule, Vendredi 23/02/2007 à 15:36 - Répondre



Bonjour Mesdames , messieurs

Je trouve absolument pitoyable que certaines personnes perdent leur temps en
polemeique stupide sur le mot * Pecunier * et affirment que cela est excusable
dans une discusion de bistrot , ce qui me semble le plus important est le
sujet de la discusion ,d'autant que nous avions tous compris le sens de la phrase ,
Je travaille a l'export 74 heures par semaine , je suis cadre technique dans le petrole , je gagne tres bien ma vie , je frequente parfois les bistrots , mais jamais les donneurs de lecon sterile ,
A mon point de vue la France de part les aides qu'elle distribue a tous les assistes, va tres mal , le pire est a venir ,! le plus grave est que les gens confondent instruction et intelligence !!!et qu'ils oublient que dans ce monde rien n'est gratuit , tout se paye ! ce n'est pas a l'etat de regler tous les problemes c'est une prise de conscience collective , qui passe par la nationalisation de toutes les banques , qui se font de l'argent sur notre dos par les prets qu'elles octroient a notre chere France avec la complicite des gouvernements successifs !!!!! Vive le Credit, Vive la France !!Vive les banques privees !!!???????????????
Bien cordialement
Merci de votre attention

Par Boursel, Mercredi 07/02/2007 à 22:17 - Répondre

Il serait utile de preciser que je vis au Danemark , un pays oú la protection sociale prone fort heureusement. Il y  a des gens bien remunérés tout comme vous et qui payent 40 % de leurs revenus en impots directs afin ,entre autre de venir en aide aux assistés. Tout le monde pense que cette politique sociale est indispensable car qui sait ce que l´avenir nous réserve. Bien sur je ne vous le souhaite point, mais cela pourrait etre vous, un jour qui aurait besoin d´assistance, alors vous seriez bien content de cette aide aux assistés. Cessez donc cet egoisme. Si vous desirez une France plus fraternelle, egale ,alors vous qui etes privilegié d´avoir un emploi participé á la mise en oeuvre d´un systeme social qui pourra rendre la vie plus agreable  tout le monde et eviter la revolte. Souvenez vous la revolution francaise , c´etait la famine qui avait poussé á la revolte. Savoir partager c´est gagner.

En France le fossé entre le cadre et l´ouvrier est enorme. entre un homme comme vous et un assisté c´est enorme. vous dite que vous travaillez 74 heures par semaine, j´en deduis que vous travaillez pour deux car en France il y a la semaine des 35 heures et donc que vous prenez la place de quelqu´un . Peut etre  qu´il y aurait un assisté de moins si vous ne travailliez que 35 heures/s.

Mon point de vue en bref sans vouloir froisser.

JFrazzitta

 

Par joseph FRazzitta, Jeudi 15/02/2007 à 18:05 - Répondre

Le cadre pécuniaire !

"pécuniaire" au masculin et féminin ; et non "pécunier" qui n'existe absolument pas et n'est pas le masculin d'un "pécunière" qui n'existe pas non plus dans un imaginaire féminin.

Par Charles-Henri de Montpezat, Lundi 29/01/2007 à 15:41 - Répondre

Bonjour cher ami et merci.

J'ai déjà répondu sur ce point. Je vous invite à regarder ma réponse à l'autre contribution qui portait sur ce point orthographolographiste essentiel.

A très bientôt j'espère.

Par elyseerepublique, Lundi 29/01/2007 à 16:49 - Répondre

Bonjour à tous..

Je suis étonné de trouver tant de posts (pardon, publications électroniques) sur le mot "pécunier". Oui, effectivement, c'est un mot qui n'existe pas, et c'est certainement une lacune que l'Académie Française ne tardera pas de corriger..

L'essentiel est que l'on comprenne le sens des mots, et les impacts qu'il y a derrière..J'espère clore ainsi la parenthèse.

Revenons au choses sérieuses de la politique.. Oui, nous vivons dans un monde polymorphique où chaque métier possède ses contraintes, ses habitudes, ses privilèges.. Comment juger un enseignant quand on ne sait pas ce que cela veut dire "une préparation" de cours..Même si l'on maîtrise parfaitement le sujet, il faut actualiser ses connaissances, orienter le cours en fonction des objectifs généraux que l'on se fixe dans une progression de classe. Au bas mot, c'est 1 à 2 heures par jour pour une instit (pardon, prof des écoles), Week End compris.

Je ne suis pas instit. Je suis juste marié avec une enseignante. Personnellement, je suis dans le privé, créateur d'entreprise, et soumis à la loi du marché. Donc, mon opinion ne peut pas être matinée d'idéologisme forcené. Il y a, comme dans toute corporation, des "bredis galeuses" dans l'enseignement, où l'on y retrouve des  "j'ai rien trouvé de mieux" ou d'éternels délégués dans tout et rien qui font tout sauf enseigner..

J'y reviendrais.. Sur les enseignants. Il y a encore beaucoup à dire. Et des propositions acceptables à faire.

Je voudrais aborder un autre sujet.. Celui des délocalisations.. Un vrai scandale. Non pas dans la délocalisation elle-même (je suis de tout coeur avec ceux qui en souffrent, et j'en ai fait parti, ne nous trompons pas), mais dans le traitement politique et médiatique qui en est fait.

Nous sommes dans une société où la liberté d'entreprendre est un droit, quelle que soit la taille de l'entreprise, et c'est un bienfait absolu. Une délocalisation, c'est profiter de la pauvreté d'un pays, de son manque de contrôle social, et d'exploiter des gens pauvres pour un salaire de misère au profit de gens relativement riches.

Alors, que faire? Légiférer? C'est une gageure, une débilité absolue. Pourquoi pas nationaliser toute entreprise de plus de 100 salariés, dans ce cas là.. Non, ce n'est pas à l'état d'intervenir. Mais au citoyen, au consommateur..
Ce matin, j'ai appris qu'une société de sous-vêtements masculins venait de délocaliser toute sa production, pour un pays au coup de main d'oeuvre moindre. Bravo si tout le monde fait comme cela, il n'y aura plus personne pour les acheter ces sous-vêtements..
Là, je dis que les syndicats, les medias et tout organe de com fait mal son boulot.
En tant que citoyen-consommateur, je veux savoir, lorsque j'ai le choix entre 5 marques de sous-vêtements, qui délocalise où pour faire mon choix en toute connaissance de cause. Si DIM, Damart, et les autres voient leur chiffre d'affaire diminuer de 50% à la suite d'une délocalisation, cela changera certainement la donne. Où sont les sites Web, les journaux ou le reste qui liste ces informations?

Pour finir une anecdote : Mon père est fervent défenseur de l'emploi en France.. Lors de l'achat de sa dernière voiture, une Twingo, il était fier de "m'envoyer à la figure", "moi j'achète français au moins, je suis un artisant de la bonne santé de mon pays". Effectivement, j'ai une Yaris....Toyota, Japonaise.. Il en a eu des boutons pour cela...
SAUF QUE : Ma bagnole a été fabriquée en France et la sienne au Mexique..
J'ai jamais pu lui prouver que sa Twingo avait été montée au Mexique.. C'est bien dommage.. Tout comme je ne suis pas sur que ce que je porte est fabriqué en France.. Je le regrette.. Je voudrais le savoir, même si cela me coute 1 ou 2 Euros de plus...

Bon, je vous laisse.. Merci de m'avoir lu jusqu'au bout pour ceux qui en ont eu le courage..

Thierry

 

 

Par Thierry, Mercredi 07/02/2007 à 15:38 - Répondre

Concernant le surendettement, la logique primaire imposerait que l'on réduise et stabilise dans le même mouvement et non pas "stabiliser" puis essayer de "réduire" ensuite, comme vous le préconisez dans votre proposition. Nous pouvons transposer cette situation : que feriez vous si vous étiez au volant d'un véhicule dont vous avez perdu le contrôle et qui se dirigerait tout droit et à grande vitesse vers un mur, il me semble que le meilleur protocole serait que dans un premier temps vous réduisiez votre vitesse et qu'ensuite vous stabilisiez votre véhicule, en d'autres termes que vous ralentissiez d'abord, ce qui vous permettrait de mieux contrôler, et en ce qui me concerne mon premier geste serait d'enlever mon pied de l'accélérateur. Il me semble que nous avons là une loi physique de type universel qui devraitt pouvoir s'appliquer à l'économie. Je ne pense pas que votre stratégie qui consisterait à "stabiliser" l'endettement sans le "réduire" soit la plus appropriée, compte tenu du contexte économique mondial, à savoir l'emballement frénétique de l'endettement des économies majeures; si vous ne réduisez pas votre surendettement vous irez immanquablement dans le mur; moins vous le réduirez et plus vous vous écraserez rapidement.

Par Charles-Edouard, Mercredi 07/02/2007 à 23:29 - Répondre

Bonjour mon cher Charles-Edouard et merci de votre commentaire.

Merci de votre rappel de cette loi physique élémentaire. Vous avez raison. Je suis simplement, pour le moment encore, un peu moins ambitieux que vous...

Si on obtient la stabilisation d'abord, à l'aide d'une communication adaptée qui renforcerait sa légitimité, ce serait déjà un immense pas en avant et un grand effort de fait.

Un chiffre symbolique, à ne pas dépasser, qui donne un cadre financier strict à l'action de l'Etat constituerait déjà une première étape. Et ce n'est pas gagné...

A très bientôt j'espère

Par elyseerepublique, Jeudi 08/02/2007 à 13:36 - Répondre

ecouter avant de parler politique, vous ne pouvez pas vous contenter d'être virtuel pour l'instant et idealiste.........franco, Hitler l'etaient eux idealistes...........

si vous voulez avoir des chances vous devez vous montrer, personne ne votera pour vous de cette façon car la vie se n'est pas une BD.

Par bidule, Vendredi 23/02/2007 à 15:42 - Répondre

Je craints hélas qu'il n'y ai déjà plus de solutions à notre endettement.
Nos politiques ne prennent que des mesures électoralistes donc à court terme, sans se préoccuper de l'intérêt général du pays.
Entre leurs intérêts personnels et la pression constante des lobbys,je ne vois vraiment pas ce qui pourrait changer dans ce pays.
Ceux qui font de la politique en France, sont des professionnels de la politique; la politique est leur fond de commerce!! Ce qui leur importe c'est la perénité de leur situation qu'il exploite au maximum. Il faut durer.
Quant aux gaspillages à quoi sert-il de les évoquer, il y en a chaque année toujours autant!!
Une question : comment se fait-il que le budget de l'Elyseé depuis l'élection de Chirac ait été multiplié par 8, avec l'aval de nos députés, sans que les médias s'en étonnent outre mesure.
En fait les Français sont des cons et nos politiciens ont tout à fait raison de les prendre commme tels.

Par J. Mathieu, Samedi 10/02/2007 à 08:40 - Répondre

Bonjour mon cher ami et merci de votre commentaire.

Effectivement, la dette de l'Etat n'est pas une préoccupation prioritaire dans l'esprit des électeurs... mais de là à généraliser autant : "Les français sont des c...". Mais, bon, c'est votre opinion et je l'entends comme telle...

Une petite précision simplement. Si le budget de l'Elysée a été multiplié par 8, c'est sans l'aval des députés. Car le budget de la Présidence de la République n'est soumis à aucune tutelle ou contrôle "par ligne" du parlement.

A très bientôt j'espère

Par elyseerepublique, Mardi 13/02/2007 à 01:43 - Répondre

Les idéaux que proclame la République sont et deviennent une chimère ?!.

 

A force d’ordonner de nouvelles lois de plus en plus restrictives, parfois même « séparatives » des couches de la société (cela fait penser à la lutte des classes des années 70), le bon vieux refrain devenu lancinant de la devise du Coq (Travail Famille Patrie) ne fait plus recette dans les générations montantes.

 

Vous me direz que réveiller l’essence de notre identité c’est être « à côté de la plaque », pourtant elle est bien vivante et parce qu’un pays c’est aussi un peuple plus ou moins unis dans ses décisions ses choix de vie mais aussi parce chacun s’exprime par son droit de vote nous saluons ce peuple Républicain.

 

Cela dit c’est être réaliste et sage d’avoir l’esprit Européen plutôt que nationaliste, nous avons fait ce choix et c’était le bon. Pourtant je suis de ceux qui déchantent en constatant combien les mirages de cette union des peuples de ce vieux continent, mon berné.

Encore des idéaux chimériques des promesses intenables qui me font voir que les paroles de nos splendides orateurs sont du vent (parfois avec une haleine nauséabonde).

 

On voudrait nous faire croire tant de choses à nous qui avons le pouvoir d’élire l’un de nous à la tête de notre pays, chacun des candidats surenchérie parfois avec bonne foi pour attiser nos convictions mais peut-on s’interroger sur leurs motivations réelles.

Avec un peu de lucidité et de bon sens on sait bien que la richesse financière d’un pays c’est dans ses entreprises dans sa capacité d’innover de créer l’état lui régule redistribue avec plus ou moins de bonheur mais il n’est pas le moteur économique.

C’est assurément une platitude de le dire mais trop de Français crois que l’état la République à le pouvoir a les moyens financier de résoudre d’un claquement de doigt nos soucis plutôt matérialiste.

Nos politiciens me donnent cette sensation d’être des guignols, des carriéristes corporatistes juchés dans leurs hautes sphères qui n’ayant pas eu dans leur cursus les arts dramatiques jouent et usent de phrase politiquement correct passe partout qui parfois sont osés (choquantes) ou orientés (celle qui titille nos instincts malsains).

Mais comme le talent d’orateur est une chose que l’on cultive ou que l’on apprend, leur discours restent désespérément triste fataliste même.

Une société humaine n’a jamais était mortifié même si certains voudrait bien la voir figée c’est dans son essence de changer de ce remettre en question finalement de grandir, Tonton avait dit je cite « (je crois) je veux faire de la France un pays de non assisté » signifiant poliment l’état passif majoritaire de son peuple habitué à recevoir celui la même qui fustige cette autre France dite riche.

Il ne s’agit pas de réveiller les bons et vieux démons ceux de la lutte des classes et encore moins ceux du patriotisme ça c’est remuer un passé révolu, mais plutôt d’appréhender avec raison les valeurs qui nous animent.

Avons-nous le désir de grandir avec les autres avec humanité (fraternité de la république) ou bien nos motivations sont telles si matérialiste que nos intentions sont déshumanisés par nécessité entendu et ou convenu.

Le quart monde n’est pas une fatalité comme l’on voudrait nous le laisser entendre, hier en chacun de nous c’était dans nos esprits un phénomène abstrait au point que je croyais pour ma part que ce n’était pas ici en France mais ailleurs.

Actuellement et par l’appauvrissement voulu de nos activités de notre capacité à créer a produire donc de travailler notre belle France ou notre Coq a la crête en berne. Son cocorico est enroué, faisant ainsi « gouter » à un nombre de plus en plus important de français a la réalité du quart monde.

Comme la révolution n’y un mai 68 ne sont pas dans l’air du temps, tout comme nos lois qui s’adaptent pour régenter l’état souverain et bienveillant l’individualisme prend le dessus au détriment des idéaux de la république creusant ainsi un peu plus le fossé d’une France d’un côté populiste et de l’autre « gauche caviar ».

Ce ne sont pas forcément des réalités mais bien des états d’esprits que chacun entretient avec bonne foi mais en reconnaissant l’influence incontournable de l’argent les besoins bien naturels d’assurer son existence tout comme celle de nos proches nous ne pouvons nier l’impasse dans laquelle nous allons, celle déjà présente de la surproduction que l’on détruit pour ne pas faire s’effondrer les marchés (alors qu’une trop grande partie du monde ne mange pas a sa faim) et celle bien plus terre à terre de l’état de notre planète.

Je terminerais en disant, lorsque nous aurons inclus dans nos lois mais avant tout dans nos motivations ses valeurs essentiellement humaines que symbolise une république et au-delà celle d’une civilisation nous aurons peut être redonné un peu de splendeur a ce bipède que l’on dit humain.

Toutes mes excuses pour la longueur !

Jean Claude Lyon

Par Jean Claude , Samedi 17/02/2007 à 11:03 - Répondre

Bonjour mon cher Jean-Claude et merci de votre commentaire.

J'espère que votre message sera entendu...

Vous avez la dent dure avec la sphère politique.

Il existe, malgré tout, dans la classe politique comme dans toute autre "profession" ou "occupation" (Suivant les interprétations)des gens honnêtes, scrupuleux et dévoués. Malheureusement, l'agitation et les confrontations "politiciennes" ne reflètent pas toujours cet état de fait...

A très bientôt j'espère

Par elyseerepublique, Mercredi 21/02/2007 à 15:18 - Répondre

Votre expression avoir « la dent dure » et votre perception je n’ai vraiment aucun apriori mais il faut bien être dans la réalité celle de l’exception politique par rapport aux métiers ou professions « traditionnelles ».

Lorsque qu’une personne ce trouve en désaccord avec son employeur, elle prendra sur elle ou ira voir ailleurs, elle a un choix possible et réalisable.

Moi je suis un blanc un Français de famille protestante je puis vous dire même que je suis issu d’une famille anoblie par Louis XIV je fais partie de ceux qui serait susceptible de cautionner les valeurs F.N et bien non je suis pour les véritables valeurs de notre république actuelle.

 

Je m’étonne et m’inquiète des discours officiels de certains des candidats à la candidature suprême, au nom des idéaux républicains bien personnels celles-ci proclame je cite « Ceux qui n'aiment pas la France n'ont qu'à rentrer chez eux » Narcissisme du personnage en question ou intentions voilés, L’affirmation est assurément sectaire et séparatiste de quelle France parle t’il ?

Le fond du problème en fait n’est pas tant ce qui est proclamé même si son auteur représente un réel pouvoir décisionnel en devenir mais bien plus délicat c’est l’adhésion induite par ses partisans.

Cela n’est finalement qu’une parenthèse me direz-vous, pensez-vous peut être qu’à force de fixer une idée une pensée « dans notre cas plutôt négative » l’on fini par déformer notre perception et rejeter le tout, hélas si cela n’était que da ma petite personne ça n’aurait vraiment que peu d’importance. C’est ouvertement encore que les valeurs libérales voire ultra libérale osent décrier avec mépris et arrogance même les projets d’un parti, ceci sans que personnes ne lèvent le petit doigt.

En effet, lorsque vous êtes patron en général vous tirez « le drap » a vous car vous avez bossé dur pour ça c’est mérité et bien juste, aussi les gouvernements favorables et parfois partie prenante feront des choix favorables mais n’auront jamais l’idée stupide de taxer les colossales masses d’argent brassés en bourse ou supprimer des aides de l’état a ses entreprises qui fièrement annoncent (elles y sont obligés) des bénéfices records (ce sont bien des sommes nets d’argent frais) et dans la foulée licencie ou délocalises.

Bien sur beaucoup rétorqueront que c’est au niveau international que cela ce passe et qu’aucun pays ne peut allez contre ça, finalement beaucoup ce dise tant que ça va pour moi je ne vois pas pourquoi changer la donne.

Sauf que nos chers asiatiques sont entrains de changer cette « donne » et que nos tout aussi chers « cadres » dans nos belles entreprises ne sont plus épargnés par le chômage de longue durée ou encore pète un plomb tant la pression du travail monte. De plus les emplois étant pourvus par des personnes surdiplômé (pour les raisons que tous connaissent) ceux qui veulent entrer tôt dans la vie active sont zappés par ses derniers, parce chacun sait ou en fait l’expérience que les diplômes ça paye plus trop de stress et conduit les individus à être dévoués sans retenu a son métier au détriment d’une vie familiale. Finalement la sécurité de l’emploi prend le pas sur sa carrière et permet ainsi de réaliser ses projets plus personnel sans trop de soucis en devenir.

Alors franchement et devant l’évidence et l’incontournable réalité des faits imaginez bien combien ce foute les électeurs de que ceux qui disent publiquement qu’un tel ou tel candidat a la présidence n’a pas l’étoffe d’un chef d’état à l’envergure internationale qu’il n’a pas la carrure pour diriger ou tout autres considérations du même ordre, haut perché dans leur sphères ils réussissent a semer le doute parmi les Français et plus particulièrement chez ceux déjà précarisés en discriminant sans respect parfois son concurrent.

Après cela on s’étonne du désintérêt pour la politique ou pire encore en exacerbant nos penchants pas toujours avouables, ses méthodes « marketing » que finalement nous cautionnons entretiennent et créditent les parties extrémistes qui je le rappelle n’ont d’existences que parce des Français s’y reconnaissent mieux.

        

Jean Claude Lyon

           

 

 

 

 

   

Par Jean Claude , Jeudi 22/02/2007 à 15:37 - Répondre

Enfin quelqu'un plein de bon sens. C'est rare chez nos concitoyens politiciens (et même les autres d'ailleurs).

Par Noel Robieux, Vendredi 23/02/2007 à 14:38 - Répondre

Bonjour à tous,

après avoir lu chaque participation, j'ai souhaité réagir à mon tour.
Je suis étudiante et je fait donc partie de la génération future au niveau politique. Je n'ai pas une vie de misère mais une vie de francaise moyenne. Je ne me plaint pas, j'ai un toit, une famille, de quoi me nourrir, une vie sociale. Pour avoir pu aller dans un pays dit du tiers monde, je pense que la France a de la chance mais je constate chaque jour auprès de tous ceux que je peux cotoyer que les francais (je fait une généralité mais je suis consciente que tout le monde ne l'est pas) sont égoïstes, moralisateurs et surtout  fénéants. Je n'ai pas pu apprécier dans toutes ces contributions beaucoup de propositions. Je constate simplement que les gens, bon français que nous sommes, ne sont jamais contents mais ne proposent rien de concret. L'endettement du pays est un fait qui rebondit sur chacun d'entre nous avec les impots, les retraites, les aides plus ou moins discutables envers les "assistés" dont je fais parti. Je me permet de vous dire ça mais je suis francaise et je rentre donc dans la définition que je viens de vous faire et n'apporte donc pas de solution. Je ne suis pas, à mon avis, suffisemment intègre et cultivée sur le sujet pour pouvoir donner des leçons et des idées. Ce que je sais c'est que je suis une citoyenne, je ne juge pas les gens, je vie dans ce pays qui est le mien et j'aspire à une vie meilleure comme chacun. Mais je ne peux que constater qu'ailleurs la vie à l'air plus agréable. Je pense simplement que le pays n'est pas en très grande forme, les chiffres le montre mais également la population qui dans l'ensemble fait uen bonne dépression il faut le dire. alors la révolution, mai 68 on y est pas? je pense que si, je pense que le meme schema recommence encore et toujours et que le probleme n'est pas uniquement politico economique mais social. Le nombre de greve et de manifestation ne cesse d'augmenter. certes les causes sont diverses mais cela témoigne de la présence de beaucoup de problèmes.
Je suis de la génération jeux vidéo, vie virtuelle et ce site de candidature virtuelle me donne simplement envie de dire cela: les jeunes, entre 18 et 30 ans, pour la plupart n'ont qu'une envie: etre dans un jeu vidéo où il est possible de tout effacer et recommencer du début. Bien sur ce n'est pas possible mais cela pourrait aider à comprendre ce que souhaite la population française. Chaque fois c'est pareil, les élections approchent, les candidats sortent de leur trou et une bataille médiatique commence mais les faits ne sont pas aussi bon que les paroles. La déception est présente à chaque fois et, bien qu'il soit difficile de satisfaire tout le monde, je pense que le problème vient des candidats eux même car la politique est viscieuse et ils peuvent dire ce qu'ils veulent, les résultats ne sont pas vraiment ceux attendus. Comme je vous l'ai dit je ne propose pas de solution, ma contribution est peut être inutile mais chacun à le droit de s'exprimer et dire que le problème ne vient pas de la différence entre secteur privé ou public, entre profession libérale ou fonction publique mais de la pensée de chacun peut aider à comprendre. Comprendre pourquoi les francais ne sont pas aussi heureux qu'ils le pourraient, pourquoi la politique devient celle de l'autruche, pourquoi les gens qui font bouger les choses sont ceux qui dérangent. Simplement parce que chacun est différent et que malheureusement l'individualisme de chacun s'apparente de plus en plus à l'égoïsme. Cela devient la définition qu'un étranger fait d'un francais: égoïste. Et notre tort est de leur donner raison.
Je remercie ceux qui m'ont lu et m'excuse par avance si cette contribution n'aide en rien.


Par tytiway, Samedi 24/02/2007 à 13:40 - Répondre

Je découvre ce soir-même ce site, que je trouve plutôt pas mal, même si je ne "comprends pas tout", comme on dit parfois.

Sur l'orthographe, pour lever un lièvre, il est vrai qu'il faut y veiller, sinon nous finirions par ne plus nous comprendre. Pour apporter ma contribution dans ce registre, je ferais remarquer que sauf erreur, "diffamatoire" ne prend pas d'accent, contrairement à la graphie inusitée qu'on trouve en appel, ou en en-tête, du formulaire Yahoo! France dont je me sers actuellement pour commenter l'article "Mille cent MILLIARDS d'euros" d'Elysée République. Par ailleurs, vous ne citez pas précisément les sources qui vous font écrire que "pécunier" pourrait entrer dans le Dictionnaire de l'Académie française si j'ai bien compris aux côtés de "pécuniaire". Pourriez-vous y remédier, sinon restons-en donc à "pécuniaire" si tout le monde en est d'accord et jusqu'à nouvel avis ou preuve du contraire. Ce point est assez mineur.

Bien conscient que Constant Kérel est un concept et non une réalité, bien que ce site soit lui bien une réalité, je souhaite faire pièce à quelques remarques faites par certains autres internautes ou par la personne réagissant aux commentaires au nom d'Elysée République.

Je voudrais d'abord faire remarquer que l'affirmation selon laquelle : "Avant de proposer des réformes, il faut d'abord s'entendre sur le cadre pécuniaire et la stratégie financière qui fondent leur mise en oeuvre." ne va pas nécessairement de soi, même si elle me paraît bien entendu recevable et ô combien, le cas échéant. Mais comme la plupart des contributions partent du principe ou aboutissent à la conclusion que nous traversons pour le moins une période de turbulences dans ce pays (la France) et au pire une révolution souterraine ou quelque chose d'approchant, je pense qu'il faut mettre en exergue ces thématiques de mine et de carrière, qui ne sont pas plus des jeux de mots que cela, comme d'autres.

Prenons en effet le cas d'un aéronef, comme on dit encore quelquefois donc. Une série de films fameux a dû commencer, sauf erreur encore une fois (elle est humaine, l'erreur, mais comme chacun sait sans doute, errare humanum est, perseverare diabolicum, ceci dit bis repetita placent...!), par le célèbre : "Y a-t-il un pilote dans l'avion ?", suivi notamment par : "Y a-t-il un flic pour sauver la Reine ?", où joue un acteur anglo-saxon prénommé Leslie mais dont le "family-name" m'échappe au moment de ces lignes, et encore une fois sauf erreur.

Où veux-je en venir avec tout cela ?

A l'idée suivante, qu'un pays, un Etat, donc, plus exactement, c'est à la fois une entreprise et pas une entreprise du tout vraiment, d'une part ; et que comme pour toute entité abstraite ou presque, on s'accorde à penser qu'il lui faut "un pilote" principal, en tout cas c'est ainsi que nous fonctionnons dans notre beau pays depuis des lustres, pour ne pas dire des siècles plutôt.

Or la fonction représentative de la personne qui pilote, pour parler de cela, ne vaut que par le fait que le maximum de personnes possible se reconnaissent en elle, d'une part, et d'autre part par le fait qu'elle assure la paix, la stabilité, la concorde civile et le bien-être de ces concitoyens.

L'économie, les "gros sous", le "cadre pécuniaire", la "stratégie financière", éventuellement, même, oui, sont au service de ces principes, de ces valeurs, de ces concepts ou idées, donc, me semble-t-il.

Alors même si nous sommes dans un espace de genre "virtuel", je préconise de repartir de ces simples constats que nous pouvons je crois partager.

Et du coup je trouve que ma contribution peut s'arrêter là, en tout cas pour le moment, car "point trop n'en faut". Mais si juste une chose : bien sûr que l'endettement que connaît la France actuellement est inacceptable en tant que tel, et donc que, conformément à la politique européenne dans laquelle s'inscrivent nos actions politiques sur le plan économique, notamment, il est indispensable de veiller à la réduire ou en tout cas, bien sûr, à la stabiliser. Mais vous ne proposez pas, me semble-t-il, de solution, de piste, même, en tout cas claire(s) pour cela. Vous vous bornez, ce qui n'est cependant pas (si) mal à un : "il faut stabiliser le déficit public" français, enfin la dette publique en France (je ne suis pas économiste, qu'on me reprenne si j'ai écrit une sottise ou plusieurs, s. v. p., d'avance merci). Je m'y rallie donc en penchant plus comme je viens de l'écrire supra à une décroissance de cet écueil, cela va un peu de soi. Ca va sans dire, mais ça va mieux en l'écrivant ? Ce sera mon mot de la fin (provisoire ?!...). Bien à vous et au plaisir de vous lire éventuellement.

Par Dauphin, Mercredi 07/03/2007 à 23:01 - Répondre

Bonjour,

je ne sais pas pourquoi ma contribution ci-avant est passée deux fois, la seconde en version corrigée, c'est un fait, mais le système n'est pas très bien fait puisqu'il ne remplace pas la version initiale, encore que ce ne soit pas bien problématique.

Concernant mon "blog" référencé ici, je suis preneur de tout commentaire à son sujet, n'hésitez donc pas à prendre votre clavier, si le coeur vous en dit, pour m'adresser toute remarque ou point de discussion ou autre qui vous viendrait à son parcours ou à sa lecture attentive.

D'avance, merci, et bonne continuation, bon courage à tout le monde.

Par dauphin, Jeudi 15/03/2007 à 17:48 - Répondre


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