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Prostitution et PROXENETISME d'Etat

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Mais pourquoi ai-je donc choisi un tel sujet pour inaugurer les différents thèmes et domaines d'exploration que je compte mettre en avant pour ma campagne ? Parce que les prostituées sont certainement les personnes les plus déconsidérées et les plus méprisées par la société. Pour la conscience ou morale collective, le plus vieux métier du monde reste l'activité la plus dégradante et la plus inavouable. Je considère qu'un candidat doit commencer par s'intéresser aux plus déclassés, à ceux ou celles qui ne peuvent exercer de pressions sur l'opinion, à celles et ceux dont l'image est rejetée par la société. Si un candidat aux plus hautes responsabilités de l'Etat peut se pencher avec indulgence, mansuétude et humilité sur une catégorie de population délaissée, aussi peu représentée soit-elle, alors, il devrait, logiquement, disposer du niveau d'écoute et de compréhension nécessaires pour être légitimement mandaté par l'ensemble des français quels que soient leur "classement" dans l'échelle de valeur sociale.               

D'autant que, paradoxalement, la prostitution est une profession reconnue par l'Etat. Pour le Trésor Public, l'activité des prostituées est considérée comme une profession libérale et leurs revenus classés dans la catégorie des bénéfices non commerciaux. Les prostituées sont donc des contribuables comme vous et moi. Si l'on pousse plus loin ce raisonnement, cette imposition conduit l'Etat à "tirer profit de la prostitution d'autrui" et à encourir ainsi, aux termes de l'article 225-5 du Code pénal, le qualificatif de proxénète.

Je vous invite donc à réfléchir avec moi à une proposition qui pourrait mettre fin à cette hypocrisie d'Etat. Une première proposition, à joindre à votre livre vert, qui formulerait des solutions nouvelles pour garantir un exercice plus décent, plus humain et plus juste du métier de prostituée. Mes premières pistes de réflexion et postulats dans ce domaine sont les suivants :

L'Etat doit assumer jusqu'au bout sa responsabilité et ne peut faire dans la demi-mesure puisqu'il accepte les ressources fiscales que l'activité de prostituée peut générer. Par conséquent, il doit, sans se voiler la face, rechercher le statut légal le plus adéquat ainsi que les conditions d'exercice les plus adaptées pour la profession de prostituée. Il ne s'agit pas de relancer le débat éculé régulièrement revisité à chaque date anniversaire de la loi soixantenaire de Marthe Richard : doit-on ou non réouvrir les Maisons closes ? Ce genre de débat ne fait qu'occulter ou galvauder le fond du problème qui reste la recherche de la définition d'un statut qui ne soit pas "hors la loi" et soumis à répression ou à manipulation.

Soyons plus ambitieux et imaginons que la prostitution soit assimilée à une activité de prestation de service et que les prostituées aient la possibilité de créer leur propre entreprise dans ce domaine : des entreprises de service à domicile ou de commerce de proximité. Des sociétés qui permettraient de se rendre librement chez la péripatéticienne après une séance chez l'esthéticienne.... Il faudrait bien sûr que ces entreprises soient davantage "encadrées" afin d'éviter les risques d'infiltration de réseaux proxénètes. La comptabilité de ces entreprises pourraient être, par exemple, obligatoirement administrée par des centres de gestion agréés. Les flux financiers seraient, dans ces conditions, parfaitement retracés, mieux encore que toutes autres entreprises de commerce de proximité. Soumises à l'inspection du travail et à un contrôle sanitaire régulier, les prostituées pourraient ainsi exercer leur profession dignement, sans coercition et en toute tranquillité. A quand donc ces nouvelles SARL ou SASP (Société A Statut Particulier)...à quand ces nouvelles SSII ou SSP (Sociétés de Service de Prostitution)...

L'Etat, et la société dans son ensemble, qu'il a vocation à administrer et servir, sortiront grandis de cette reconnaissance officielle. Fini l'hypocrisie et en contre-partie, la prostitution de rue, sauvage, hors cadre légal de ces entreprises, pourrait être, alors, légitimement cette fois-ci, interdite. Prostituées et clients hors cadres pourraient être légitimement poursuivis. Légitimement, car prostituées et clients disposeraient d'une alternative légale, ce qui n'est en aucune manière le cas aujourd'hui...

 

Commentaires

Le mot "pécunier" n'existe pas.

Même si la proposition et l'étude stratégico-financière ne manque pas d'intérêt, il ne faut pas accepter de l'entâcher de fôtes d'orthographes.

Par Anonyme, Jeudi 25/01/2007 à 16:16 - Répondre

C'est exact, cher ami.

Dans le dictionnaire, c'est pécuniaire effectivement. Il est amusant que vous rebondissiez sur ce point.  D'après mes sources "académiciennes", "pécunier", déjà employé récemment par deux écrivains bien connus, dans des ouvrages non moins connus, devrait rentrer dans le dictionnaire (Larousse, pour le moins)...à la prochaine session.

Pécunier est rentré dans le langage courant grâce aux analphabètes comme moi. Je suis encore en faute mais plus pour longtemps...

Merci de votre lecture attentive et merci de saluer l'intérêt de ma modeste proposition.

Mais rappelez-vous, c'est surtout vos propositions que l'on attend et qui sont les plus importantes.

Par elyseerepublique, Jeudi 25/01/2007 à 17:01 - Répondre

Si les revenus de la prostitution sont légalement imposables c'est aussi le cas de toute activité illégale quelle qu'elle soit (traffic de drogue, proxénetisme, ou blanchiement d'argent...)

Il ne faut pas y voir un début de régularisation mais un moyen pour l'Etat de recouvrer les sommes illégalement perçues au moment de l'arrestation d'un délinquant.

La légalisation de la prostitution parait cependant souhaitable pour, c'est paradoxal, démanteler les immondes traffics de femmes qui alimentent les caisses de toutes les mafias.

Mais pour continuer dans ce sens ne devrait-on pas pour les memes raisons légaliser et règlementer la vente des drogues dite douces en ce qu'elles ne sont pas plus néfastes pour la santé que les fruits de nos bonnes vignes et que nos bon cigares?

Cela permettrait de combler partiellement le trou de la sécurité sociale qu'elles contribuent à creuser tout en enlevant des fonds aux obscures organisations qui font du traffic de drogue l'une des recettes du terrorisme.

L'absence de mouvement dans ce sens n'est que la manifestation d'un Etat faussement moralisateur qui préfere fermer les yeux sur les réalités connues de tous plutot que de laisser apparaitre une idée pouvant le faire passer pour le "corrupteur" de la population.

Par Bouh, Jeudi 25/01/2007 à 17:49 - Répondre

Merci, cher ami de votre contribution.

Je partage avec vous l'idée d'un Etat qui se voile la face sur bien des sujets en fonction de leur "note" et de leur évaluation en terme de sondages dans notre petite "démocratie d'opinion".

Vous vous posez la question de la légalisation des drogues douces. C'est fort légitime. En Hollande, par exemple, cette légalisation ne s'est pas traduite par une envolée durable de la consommation.

Pourquoi ? Parce qu'une pédagogie adaptée a accompagné cette légalisation. Dès leur plus jeune âge, les petits hollandais sont davantage initiés aux risques d'une consommation intensive de drogue douce. On en parle beaucoup dans les familles, avec simplicité et sans discours moralisateur. Alors qu'en France, on préfère majoritairement rejeter le problème en bloc.

Les drogues douces peuvent avoir des effets ravageurs quand leur consommation devient intensive. Même si les effets ne sont pas les mêmes, la consommation abusive d'alcool et de cigarettes, également.

Alors effectivement, on peut légitimement se poser la question de leur légalisation. Mais cette légalisation ne peut se faire sans une éducation adaptée. On entend trop souvent, par exemple, que le canabis n'engendre aucune dépendance. C'est faux et c'est scientifiquement impossible.

Je suis partisan de la responsabilisation. Si les mentalités changent et que l'on dispose des pré-requis pédagogiques qui conviennent, alors oui je me positionnerais en faveur de la légalisation des drogues douces. Pour l'instant, je ne pense pas que cela soit possible. 

Par elyseerepublique, Jeudi 25/01/2007 à 18:34 - Répondre

Réponse à Bouh, à propos des drogues douces:

Le cannabis est un analgésique, et un euphorique, il doit être utilisé comme tel,
ce n'était pas une plante trés connue chez nous.
Dans le maghreb, il était fumé en trés petites quantités.
Dans cet usage là, il ne pose pas de problèmes.
Par contre, consommé comme le font certains ados dont le système nerveux-central n'a pas fini sa croissance, il peut provoquer des troubles psychotiques irrémédiables
Aux Etats Unis, il a été trés observé, notamment par un des "papes" de l'homéopathie:
James Tyler Kent, je peux vous dire que quand vous lisez les symptômes, vous avez envie de faire comme José Bové et d'aller détruire les plantations.
Y'a des remèdes homéopathiques, trés peu coûteux, ils sont INTERDITS en France,
c'est plus facile d'aller vous acheter 100g de hash, que de soigner quelqu'un.
Le problème dans tout ça, c'est comme pour l'alcool, c'est que peu de gens sont formés pour aider les êtres à sortir de leur souffrance, quand la dépendance les a  en plus englués.
Alors si effectivement légaliser ces drogues doit limiter les dégâts: faut le faire, trés vite,
mais il faut, comme vous le souligniez si justement, INFORMER.
Et se demander, quand on voit dans quel état sont les gens qui fument de l'herbe,
je le dis sans jugement, se demander, si quelques uns ne sont pas plus "tranquilles"
que ces petits soient anesthésiés, combien de parents collent des anxiolytiques à leurs enfants pour avoir la paix ? Vous connaissez les stats ?
C'est tout le problème de ce que l'on croit et de ce qui est,
quelqu'un qui a fumé un pétard se trouve : super....génialement bien,
en fait, il a le cerveau au ralenti, et le corps aussi, complètement ramolo de partout.
Par contre, au niveau chimio, le mélange alcool-drogue est souvent la clef de violences
incontrôlables.
Alors ils nous rebattent les oreilles avec le tabac, et c'est trés bien,
mais sans tomber dans l'extrêmisme, quand va t'on sensibiliser aux méfaits de l'alcool,
et du cannabis ? Je me suis toujours demandé si ce n'était pas voulu.
Les moyens on les a, ils sont peu coûteux, alors quoi ?
Si quelqu'un peut éclairer ma lanterne: je demande à en savoir plus,
L'EPICE...




Par Isabelle MARTIN GUER, Samedi 10/02/2007 à 16:49 - Répondre

Enfin un candidat qui n'a pas peur du qu'en dira-ton. Je suis prostituée et je le suis devenue par accident et j'ai du mal à en sortir.

Votre texte m'a beaucoup émue. Vous proposez des solutions qui sont justes et vraiment je vous en remercie. Continuez, j'espère que d'autres candidats suivront votre exemple

Par Pascal, Dimanche 28/01/2007 à 20:19 - Répondre

je voulais juste rajouter que ce n'est pas parce que nous sommes des personnes qui faisons honte que nous n'avons pas de morale ou que nous ne sommes pas capable de générosité ou que nous sommes moins intelligentes que les autres. c'est les hasards de la vie qui nous conduisent dans ce chemin c'est tout.

Par Pascale, Dimanche 28/01/2007 à 20:27 - Répondre

Bonjour ma chère Pascale et merci de votre commentaire.

Je suis heureux de votre écho favorable à ma modeste contribution et je partage complètement votre point de vue.

Comme vous l’avez certainement compris je ne suis pas un candidat comme les autres et j’ai malheureusement peu de chances d’être élu. Mais je suis fier d’avoir créé un site de démocratie participative qui pourra peut-être apporter sa pierre au débat. Vos contributions auront peut-être une résonnance auprès des autres candidats. C’est en tout cas mon vœux le plus cher.

La vocation de ce site est de mettre en valeur les contributions de chacun sans les juger. C’est ce qui devrait être la philosophie de tous les autres candidats à l’élection présidentielle.

Il n’y est pas question de hiérarchisation intellectuelle ou morale ici. Tout le monde est au même niveau. Tout le monde y a droit au respect et à la considération. Il n’y a pas de classement d’expertise basé sur l’érudition. Tout le monde peut y apporter sa vérité. Cette vérité que chacun s’est construite au fil de l’expérience de sa vie.

Et sur ce site, vous serez, toujours, la bienvenue. Je peux vous le garantir.

N’hésitez pas à enrichir notre livre vert de votre contribution. Je suis persuadé que vous avez beaucoup à y apporter.

A très bientôt j’espère

Par elyseerepublique, Lundi 29/01/2007 à 02:04 - Répondre

Si la prostitution est légalisée, soucieux de réduire le chômage, je crée vite une société de prostitution légale, et soucieux de la formation professionnelle, je me charge personnellement de la mise en oeuvre de contrats d'apprentissage...

Par levoisin, Jeudi 01/02/2007 à 17:03 - Répondre

Bonjour cher ami.

Peut-on rire de votre proposition ? Sans doute, sans doute. Mais compte-tenu de la contribution précédente, très digne et émouvante, on rit d'un rire un peu jaune...

Par elyseerepublique, Vendredi 02/02/2007 à 11:09 - Répondre

Bonjour,
J'ai lu votre article Proxénétisme d'Etat et j'ai trouvé votre logique excellente. Mais je pense que pour pousser votre réflexion plus loin, il faudrait aussi revenir sur le mot lui-même "prostitution" et ne pas oublier qu'il gardera toujours son sens immoral pour notre société formée sur une morale chrétienne.
Alors pourquoi ne pas d'abord reléguer le mot prostitution à un siécle révolu et pour ce nouveau siècle encore très jeune qui se veut un siécle d'ouverture vers le monde, de modernité, de tolérance, pourquoi ne pas donner aux "travailleuses de la rue" le nouveau nom par exemple de "praticienne du sexe" (ou praticien, n'oublions pas les hommes ). Peut-être pourrions-nous beaucoup mieux les voir comme formée à une profession plus respectable de part le nom lui-même, et qui ne l'oublions pas est tout de même là pour servir ceux qui vivent dans la solitude et qui n'ont pas fait voeux de chasteté.
Pourquoi ne pas alors créer l'ordre des Praticiens du sexe, toute profession respectable ayant son ordre, avec une carte professionnelle d'adhérent, donnée sous acceptation d'un contrôle médicale régulier et d'une adhésion au registre des entreprises avec tout ce qui en découle....etc etc.
Il existe les cabinets de notaires, d'avocats, d'infirmières. Pourquoi ne pas créer les "cabinets des praticiens du sexe" avec services à domicile, pourquoi pas, et puis tout ça fait plus propre. Qu'en pensez-vous ? Il faut un jour ou l'autre changer l'ordre des choses pour ne pas rester figer, mais changer pour du mieux n'est pas chose facile...essayons tout de même pour les futurs générations.
M.Tranchant

Par martine tranchant, Vendredi 02/02/2007 à 18:29 - Répondre

Bonjour ma chère Martine et merci de votre contribution.

Effectivement les changements terminologiques ne sont pas sans effets sur la perception que l'on peut avoir d'une activité ou d'une profession.

C'est une réflexion à engager conjointement à celle d'une réforme sur le statut des prostituées.

Alors "Praticiens du sexe" pourquoi pas ? Il faudrait constituer un petit panel et réaliser une petite étude d'impact, voire même sémiologique au préalable.

Merci pour votre tolérance et votre ouverture d'esprit ma chère Martine et à très bientôt j'espère

Par elyseerepublique, Vendredi 02/02/2007 à 18:49 - Répondre

Bonsoir

Ne croyant pas que les prostitué-e-s fassent délibérément le choix de ce métier (la constribution de Pascale va bien dans ce sens), je me demande si le problème est bien là où vous le situez : donner un cadre légal au métier le plus vieux du monde.
Mais, les choses étant ce qu'elles sont, Peut être que dans un premier temps, l'Etat pourrait reconnaitre la profession au niveau moral et légal autant qu'au niveau fiscal ! Cela pourrait se traduire comme le suggère Martine, par un nouveau vocable, s'il faut en passer par là, pour que la grande majorité des gens cesse de considérer les prostitué-e-s comme des personnes amorales exerçant un métier honteux, oubliant bien vite qu'on pourrait tout aussi bien jeter l'opprobre sur les utilisateurs du service (eh oui ! point d'offre sans demande....) 
Ainsi nous les appellerions les praticiens et praticiennes du sexe.  S'il est vrai que la définition du patricien est la suivante :"personne qui connaît et exerce la pratique d'un art, d'une technique", on associe facilement ce mot aux médecins. Devra-t-on, alors, appeler  leurs clients, des patients ?! Faudra-t-il également prévoir une prise en charge par la sécutité sociale ? Si l'on veut considérer que l'existence de la profession est liée au besoin de populations en solitude n'ayant pas fait voeux de chasteté, et non pas considérer qu'une grande partie des clients n'est pas dans la détresse sexuelle pure.
En conclusion, oui l'état est un proxénète hypocrite ;  non, légiférer et encadrer la prostitution n'est pas une solution.  Que pourrions-nous faire, nous tous, citoyens et citoyennes, pour que Pascale (et toutes ses consoeurs) puisse sortir cette situation, qu'elle n'a pas souhaité ? Que devrait faire l'Etat ?

Par Florence, Vendredi 02/02/2007 à 21:14 - Répondre

Pour faire suite, je voudrais juste dire que tout d'abord, il n'y a aucun chemin de vie qui soit accidentel ou le fait du hasard. Il est avant tout tracé par des choix fait parmi d'autres. Choix n'est-il pas toujours pluriel puisqu'il s'écrit avec un X.
D'autre part je voudrais dire aussi que je suis bien d'accord sur le terme de "patient" que l'on pourrait donner aux clients des praticiens du sexe. Par contre il est vrai que j'ai omis d'être large dans le panel de clients que peuvent recevoir ces praticiens, les besoins de sexe de l'être humain pouvant être de nature diverse. Alors ne pourrions-nous pas dire que ce genre de clientèle reçoit effectivement des soins ? les viols diminuraient-ils, par exemple, si ces patients pouvaient être canalisés vers des soins? peut-être. Un certain nombre de femmes s'en porterait mieux, si cela se pouvait.
On pourrait continuer ainsi lontemps ....
Le problème est grand...
Martine

Par Anonyme, Vendredi 02/02/2007 à 23:10 - Répondre

Re- ma chère Martine.

Les prostituées ont certainement déjà la fonction que vous indiquez. Ne les qualifie-t-on pas parfois "d'infirmières du sexe" ? Je suis persuadé qu'elles permettent déjà d'éviter beaucoup d'incidents liés à la frustration sexuelle. 

Si dans l'esprit du grand public les "praticiens du sexe" disposait de l'image d'un métier qui permettait d'endiguer certaines pathologies sexuelles ou tout du moins de les prévenir en conseillant à leur "patient", en situation de détresse psychologique trop prononcée, de s'adresser à des médecins spécialisés, leur légitimité serait d'autant plus renforcée...

A très bientôt j'espère, 

Par elyseerepublique, Samedi 03/02/2007 à 04:22 - Répondre

Cela me fait penser à une émission passée récemment sur France Culture sur une profession inconnue en France mais pratiquée dans plusieurs pays d'Europe (je crois qu'il y avait Allemagne, Belgique, ...) : les assistants sexuels.

Il s'agit de médecins ayant suivi une formation spéciale qui servent d'assistants sexuels pour personnes handicapées.

Une fois dépassée l'idée classique de la prostitution, le témoignage de l'interrogé (marié, ...) était vraiment très intéressant, et faisait apparaître tout l'intérêt de tels rôles.

J'avoue que je ne m'étais jamais posé la question de la vie sexuelle de personnes handicapées, mais maintenant j'ai une vision différente.

Les personnes allant voir des prostitué-e-s ont sans doute de bonnes raisons, tout comme ces handicapés pour qui avoir une vie sexuelle est important, et un cadre mieux géré serait vraiment tout à fait bénéfique à mon sens.

Une des personnes disait dans sa contribution que l'on ne choisit pas de devenir prostitué-e, cela dépend évidemment des cas, et en tout cas ce médecin devenu assistant sexuel comme bien d'autres et qui parlait d'une façon toute à fait normale, médicale et sans que cela ne soit en aucun cas choquant du fait qu'il pratiquait fellation, ... a bel et bien fait cela par choix après discussion avec son épouse et en était fier !

Quel dommage que de nombreux préjugés fassent du plus vieux métier un métier apparaissant honteux, et qui se déroule dans des conditions vraiment peu satisfaisante, il serait en effet temps de le reconnaître pour le bien de ces hommes et femmes et de leurs clients !

Par Sebeto, Lundi 19/03/2007 à 17:34 - Répondre

je conteste un peu cette argumentation sur la pluralité des choix. J'ai souvent constaté que l'individu acculés au pire parcours et expériences existencielles n'avaient que très rarement eu beaucoup de choix. Ces phrases toutes faites sont souvent prononcer par ceux qui on eut le choix où la force de caractère pour affronter les pires situations. Mais avons nous vraiment le choix lorsque l'on né à gaza, au rwanda, ou simplement dans un quartier déshumanisé ou le travail a disparu laissant la place à toutes sortes de trafics ou d'astuces "pécuniaires".Sinon personne voudrait y naitre ou même y vivre.
Je pense que la politique devient interressante lorsqu'elle commence une analyse et une reflexion sur les malaises et les disfonctionnements de la société, sans juger au mérite les individus, pour les classer entre vaurien/ fainéant, ou en battant/nantis...
Une société qui se veut évoluée, humanisée doit affirmer des idées en ce sens. Victor Hugo a lutter toute sa vie contre la peine de mort ce n'est que près d'un siècle après sa mort qu'elle fut abolie et bientôt rétablie?!. A nous d'être novateur, et surtout d'oser espérer un monde plus juste jusqu'à ce que la prostitution n'est plus lieux d'être et que l'on n'est plus à légiférer sur la consommation de quelques produits inductif ou non grâce à la conscientisation et non la répression

Par lola, Lundi 26/03/2007 à 23:47 - Répondre

Bonjour ma chère Florence et merci de votre contribution.

Je prends toujours un plaisir immense à lire les contributions animées par un esprit d'indulgence et de tolérance.

Il y a juste un point sur lequel je ne partage pas votre avis. Si je vous ai bien compris, vous semblez douter de l'intérêt de "régulariser" le statut des prostituées et de faire évoluer la législation dans le domaine de la prostitution.

Je pense que l'on accordera plus de chances à l'avenir de personnes comme Pascale si on leur propose un premier "sas" d'insertion sociale.

Quand on exerce une profession qui n'est plus enfermée dans l'illégalité, on vit les choses un peu différemment et la "pression" n'est plus la même. On a davantage la possibilité de se reconvertir ou, pour le moins, on imagine plus facilement que cette éventualité est envisageable.

Je ne pense pas non plus que la régularisation et "l'encadrement" de la prostitution aura pour effet d'attirer davantage de candidats à ce métier. L'image de cette activité restera toujours connotée négativement. Même si, en ce qui me concerne, je ne considère pas ce métier plus dévalorisant ou inutile qu'un autre tant que la personne éprouve de la satisfaction à l'exercer (Comme en témoignent certaines prostituées).

Si l'Etat, porté par quelques personnalités politiques, pouvait déjà accomplir, au moins, le premier pas, de la "légalisation" de la prostitution et leur offrir des conditions d'exercice dans un environnement adapté et sécurisé, ce serait déjà une belle victoire.

Pour le reste, il y a les histoires, les itinéraires individuels ou les accidents de la vie. A cela, l'Etat ne peut pas grand chose, à moins d'entraver certaines libertés individuelles.

Mais il peut, en revanche, proposer des alternatives. La possibilité, pour tout individu, de changer plus facilement de route quand il le souhaite.

Légiférer ne suffira donc sans doute pas. Il faudrait aussi proposer un accompagnement, des formules de reconversion et développer des passerelles d'orientations ou de ré-orientations professionnelles. Afin que les personnes engagées dans la prostitution aient davantage de visibilité sur les possibilités qui s'offrent à elles si, à tout moment, elles estiment ne plus pouvoir assumer leur métier de "praticiens du sexe".

A très bientôt j'espère,

Par elyseerepublique, Samedi 03/02/2007 à 04:06 - Répondre

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Par elyseerepublique, Mercredi 14/02/2007 à 19:45 - Répondre

Bonjour,

Entièrement d'acord pour changer de mot: "prostitution" et " racolage" sont des termes qui conviennent beaucoup mieux, aujourd'hui, à l'activité principale des sociétés de...télévision. S'agissant des activités sexuelles tariffées l'expression "service de relaxation" pourrait convenir. Ne sous-estimons pas cependant la difficulté de "l'encadrement" évoqué par certains et qui a inévitablement suscité une réflexion stupidement ironique sur l'apprentissage. Le principal problème est celui de la sécurité, les pulsions sexuelles cotoyant parfois les pulsions morbides: il sera peut-être difficile d'éviter la "maison close". Enfin renonçons à l'illusion de l'inspection sanitaire: le recours aux préservatifs est incontournable. J'oubliais: ces filles -je ne connais pas les garçons- sont indispensables à notre société marchande qui ne marche qu'à la frustration, la violence, l'hypocrisie.

Par JM IZNEL, Dimanche 04/02/2007 à 07:44 - Répondre

Bonjour cher ami et merci de votre commentaire.

Merci de soutenir ce combat pour la tolérance et la dignité.

Je pense que l'on peut éviter le qualificatif de "Maison close". Il le faut, en tout cas, afin d'éviter que cette mesure se retrouve rangée dans cette catégorie.

Il est indispensable que les électeurs ne considèrent pas cela comme un retour au passé mais comme un nouveau modèle "d'insertion" juste et équitable.

A très bientôt j'espère

Par elyseerepublique, Lundi 05/02/2007 à 20:14 - Répondre

Bonjour,

Je suis particulièrement "emballé" par vos participations sur ce sujet, il est en effet nécessaire de mettre en lumière ce qui réside dans l'ombre, d'énoncer les thèmes qui nous rendent mutiques.

Encadrer ou non? S'il s'avère utile d'encadrer juridiquement ces personnes (quelque soit les noms ou qualificatifs employés) ce sera sans doute parce que ces personnes (femmes ou hommes !) ne sont pas reconnues dans les différents textes legislatifs. Ce sera sans doute aussi parce qu'elles sont tout aussi victimes de leurs conditions d'exercice que de maltraitance administrative.

Je veux par là évoquer cadre protégeant ces personnes (au même titre qu'une profession libérale non réglementée: condition d'exercice, assurances sociales, cotisations vieillesses/ retraites) non d'un artifice faisant la promotion de cette activité.

Praticiennes utiles socialement? Sans doute autant que la plupart des thérapeutes non reconnus. On est dans l'humain avec tous ses complexes, ses non-dits, ses frustrations. Le traitement de la perversité ou la carence sexuelle ou encor la carence affective n'est pas plus débilisante que de recourrir aux soins d'un osthéopathe ou d'un psychothérapeute ou même d'un astrologue .

Nous sommes dans une société où nous ne sommes pas toujours en capacité de pouvoir choisir librement et en conscience ce pour quoi nous sommes faits. Sachons reconnaître l'échec de notre société ou de ses difficultés pour pouvoir nous renouveller en toute humanité et humilité.

Notre meilleur échec est de croire à des systèmes idéaux (économiques, sociaux, administratifs, judiciaires, politiques, religieux...) sans chercher à se renouveller et sans dénier vouloir en constater ses "effets de bords" ou mieux ses déviances.

Un seul principe devrait vous guider: ces systèmes ont été calibrés, théorisés, travaillés, mis en pratique pour servir l'homme (au sens large) et non le contraire !

Un seul dogme devrait vous guider: la déclaration des droits de l'homme et du citoyen et ses évolutions.  http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9claration_des_droits_de_l%27homme_et_du_citoyen_de_1789

Merci de m'avoir lu

Par Casusbelli, Mardi 06/02/2007 à 14:09 - Répondre

Re- cher ami et merci de votre contribution.

Il faut effectivement arrêter de se voiler la face sur ce problème et l'étudier sans fausse pudeur et sans à priori.

Merci d'apporter votre pierre à cet esprit d'indulgence dont notre société a bien besoin. Lorsque l'on traite un sujet avec pragmatisme sans le regarder au travers du prisme de la morale, on évite bien des erreurs et des injustices.

A très bientôt j'espère

Par elyseerepublique, Mercredi 07/02/2007 à 00:18 - Répondre

La montée de F. Bayrou dans les sondages est une bonne chose et prouve que les Français ne sont pas dupe. Entre d'un côté les candidats imposés par les médiats, disposant de gros moyens et utilisant aussi ceux de l'Etat pour battre compagne et de l'autre les petits candidats sans intérêts pour les médias.

Bayrou au 2e tour ce cerait une bonne chose pour le pays

PM

Par PIERRE, Vendredi 02/02/2007 à 22:58 - Répondre

Bonjour cher ami, vous vous êtes à l'évidence trompé de rubrique...

Je constate donc que vous vous rangez dans la catégorie d'électeurs qui voient dans François Bayrou un vote "utile".

Et un point de plus donc contre le caractère inéluctable de la bipolarisation politique...

Par elyseerepublique, Samedi 03/02/2007 à 04:25 - Répondre

Quae, etsi non decora, non tamen ad publicam perniciem prompta sunt.

Par Cincinnatus, Vendredi 09/02/2007 à 15:54 - Répondre

Bonjour cher ami et merci de votre commentaire quelque peu, disons...ésotérique...

Voici donc ma réponse, dans le même registre...

comptus, decorus, pulchritudinis regiae, oris venerandi, eloquentiae celsioris, versu facilis, in re publica etiam non inutilis...

A très bientôt j'espère

Par elyseerepublique, Vendredi 09/02/2007 à 19:02 - Répondre

Cher Monsieur,

N'étant pas une latiniste distinguée, comme semble l'être la plupart de l'assemblée,
puisque personne n'a rien dit,
j'avoue que j'aimerais profiter  du contenu de vos pensées:
je vous invite cordialement, par souci pédagogique, à les sous-titrer,
contrairement à l'usage commun, il me serait plus facile de comprendre l'hébreu,
ou, si nous avions un brin d'intimité: le yiddish,
je n'ai pas l'heur de parler le breton, et je le regrette, mais de grâce, si vous voulez
éclairer l'assistance: traduisez:
Ca commence comme ça la démocratie: une seule langue.
Et on garde les douceurs de l'enfance pour la maison.
Enfin, je ne voudrais pas être impertinente, mais je ne voudrais pas me marier avec un curé, qui parle comme vous en faisant le mystérieux...C'est du Da Vinci Code ?
Nihil admirari, mais tout de même:
Je n'ai pas de smile, alors je vous envoie un sourire, pour vous rassurer.
Impertinemment votre:
Isabelle.

Par Isabelle MARTIN GUER, Samedi 10/02/2007 à 19:03 - Répondre

Quelle est votre vraie préoccupation candidat ?
La protection des prestataires sexologues ?
Ou la rentabilité de revenus détournés ?

Dans ce que j'ai lu, les gens évoquent cette profession avec des parfums et des musiques zen,
ambiance salons de massage, or je ne crois pas que ce soit représentatif de l'exercice.
Que les dames qui ont témoigné confirment,
et si effectivement, votre souci est de protéger des gens non reconnus, exposés à des violences et à des abus, du fait de leur "clandestinité" sociale,
JE VOUS FELICITE  !!
Le vrai problème n'est-il pas de se demander,
si l'on met à part la "fuite fiscale", mais ce n'est pas un problème pour l'état,
vous l'avez souligné;
Le vrai problème, n'est-il pas de se demander, comment, dans une société, ou la sexualité est si libérale, où il est possible, gratuitement, de faire des rencontres-passage à l'acte- en quelques heures...sur n'importe quel club de rencontre,
tant de gens, peuvent avoir besoin d'aller payer quelqu'un ?
Que le sexe turlupine à ce point la planète, cela date de la naissance de la planète,
et les milliards dépensés en France, chaque année, tous dérivés confondus, sont là pour en témoigner, mais dans tout ça:
Quelle est la vraie question ?
Est-ce une question sur la sexualité masculine ?
Sur sa difficulté à s'accomoder au mariage, ou à l'absence de mariage ?
Quelle est la vraie question ?

Par Isabelle MARTIN GUER, Samedi 10/02/2007 à 16:11 - Répondre

Bonjour ma chère Isabelle et merci de votre commentaire.

C'est une vraie question effectivement. Mais à celle-là je ne peux apporter de réponse. Certains clients éprouvent, pour des raisons diverses et variées, un besoin irrépressible à recourir aux services des prostituées. C'est un "besoin" qu'il ne m'appartient pas de juger bien sûr. Mais je n'ai également pas de solutions à apporter dans ce domaine...

Je ne peux constater pour le moment qu'une absurdité, une hypocrisie d'Etat à laquelle il serait souhaitable de mettre un terme. C'est une question de dignité mais aussi d'équité élémentaire entre les contribuables.

Si vous avez des suggestions à nous soumettre pour aller plus loin dans ce domaine, n'hésitez-pas...

A très bientôt j'espère

Par elyseerepublique, Samedi 10/02/2007 à 17:45 - Répondre

Monsieur le Président Kérel:

J'ai trouvé la solution à votre problème de légalisation de la prostitution:
Ce n'est peut-être pas exactement ce à quoi vous pensiez, mais cela mérite d'être étudié:

Il suffit d'imprégner les nappes phréatiques de bromure,
cette molécule n'a que peu d'effets secondaires, comparée aux innombrables produits hautement toxiques que nos industries développent, et elle aura le mérite de réguler les humeurs hormonales
paroxystiquement testéronesques de tous les sujets en activité génitale de notre pays.
Cela risque peut-être de créer d'autres problèmes en aval,  sur l'avenir de notre nation.
Mais l'étude attentive du devenir de la surpopulation est à l'ordre du jour, il me semble:
faisons d'une pierre deux coups.
Avec tout ce que nous respirons, avec tout ce que nous mangeons, avec tout ce que nous buvons,
ne pouvons nous pas pousser la mithridatisation un peu plus loin ?
Je vous le concède ce n'est pas trés démocratique, mais l'est-ce bien que de nous intoxiquer physiquement et psychologiquement avec les programmes de télé des chaînes publiques ?
Comparée aux insecticides, pesticides, et milliards d'allergènes en ballade, ce serait bien peu de choses, sans compter, comme je vous le disais, les nuisances morales insidieuses médiatiques.
Mes propos je l'espère, seront reçus avec la note de dérision qui convient,
au dramatique de la situation.

Respectueusement votre:
Isabelle.

Par Isabelle MARTIN GUER, Samedi 10/02/2007 à 22:02 - Répondre

Bonjour ma chère Isabelle et merci de votre commentaire.

Je laisse aux internautes le soin d'apprécier l'opportunité de votre solution, pour le moins...radicale

A très bientôt j'espère

Par elyseerepublique, Lundi 12/02/2007 à 23:11 - Répondre

Cher Elysée,

Tout le monde doit être d'accord, puisque personne n'a protesté:

M'est avis, que c'est réglé votre problème.
Même vous, vous n'avez rien dit:
Pour le moment l'approbation est totale, je me disais que peut-être, quelques protestations...mais que nenni...qu'est-ce que ça va donner quand ils seront au bromure ?
et vous avec ?
Notez entre nous, que
 ce n'est pas si radical que ça,
la demi-vie du produit est relativement courte.
Non, ce qui serait radical, ce serait des amputations:
Mais là ça devient compliqué: se posent les problèmes philosophiques et chirurgicaux.
Sommes nous assez équipés ?
On aura plus de pros, ni de clients pour les joies de l'hormone,
mais qu'est-ce qu'il va nous falloir comme chirurgiens...
Va falloir délivrer des passeports d'immigration temporaires.

Je vous en prie, ne faites pas de cauchemars,
je n'ai fait que réfléchir à votre problème, peut-être aurais-je dû voir la "chose",
sous un autre angle ?
Pensez-vous que mon analyste va me trouver castratrice ?
Au fait, savez-vous rire ?
Tout coeur Elysée.
Nb: il vaudrait mieux éviter d'éditer ces jokes.

Par Isabelle MARTIN GUER, Mardi 13/02/2007 à 00:14 - Répondre

Bonjour ma chère Isabelle,

Je suis, moi aussi, pour la joie des hormones, je n'ai aucun problème moral sur ce point...

A très bientôt j'espère...

Par elyseerepublique, Mardi 13/02/2007 à 01:22 - Répondre

Cher Elysée,

Je vous en prie, reprenez-vous,
vous commencez à être atteint du syndrôme de l'Elyséïte aïgue,
qui consiste en une inflation de l'ego: dûe aux vertiges des présidentielles,
c'est connu les bretons, qui sont bourrés de qualités, sont moins portés sur les altitudes.
trés dangeureux, faut surveiller: Un président se doit d'avoir les nerfs solides:

Je ne parlais pas de votre matériel, je parlais de celui de la France:
Mais bon, l'un ne va pas sans l'autre,
l'image d'un pays est à la hauteur de la libido de son premier homme,
c'est une évidence...je vous laisse les déductions à explorer.


Vous avez lancé un débat passionnant et de première importance pour notre pays:
la libéralisation et fiscalisation de la prostitution, primordialité économique à considérer...
je vous ai proposé des solutions,
mais je ne voudrais pas que cela perturbe votre santé et votre humeur.
Si tout le monde joue,
aux exigences sexuelles impérialistes masculines,
il faut bien riposter par des stratégies féminines efficaces,
ne croyez-vous pas Camarade ?

Tout coeur Elysée:





Par Isabelle MARTIN GUER, Mardi 13/02/2007 à 10:25 - Répondre

Appartenez-vous à un nouveau mouvement féministe? du style "Les chiennes de garde", radicalistes et ennemies de la gente masculine. Acceptez-vous donc dans nos différences, nous sommes des femmes, ils sont des hommes, c'est biologique cette histoire entre eux et nous. Alors mieux vaut solutionner par les thérapies douces que par la hache. L'amour calme les esprits (en manquez-vous?) pas la guerre....
Je note également que vous confondez les bretons et les acadiens. Please, ne mélangez-pas ! Le candidat d'Élysée République est un ACADIEN DE BELLE-ILE, c'est un exilé, un immigrant, de plusieurs générations. Savez-vous où se trouve l'Acadie, son pays d'origine?
Martine

Par Anonyme, Mardi 13/02/2007 à 18:46 - Répondre

Bonjour Martine,

Je ne suis pas féministe pour un sou,
mais ce site est destiné à la campagne électorale,
et il m'est apparu évident que la préoccupation de notre candidat était de mettre un zeste de provoc dans les messages,
en plaçant comme priorité la légalisation de la prostitution,
c'est certes une volonté louable, dans la mesure où une partie de la population est en zone illégale, dans l'hypocrisie la plus totale,
comme l'a souligné notre candidat, mais
je me suis prêtée au jeu, c'est tout,
Voyez-vous, Chère Martine, si on prend tout au sérieux, dans la vie,
on est foutu,
avez-vu pu penser un instant que ce que j'écrivais était du premier degré ?
Si oui, il faut analyser ainsi, tous les propos de campagne:
mais aussi s'efforcer de tout décaler aux autres degrés.
Par contre dites moi tout sur l'Acadie, je ne suis pas née bretonne, mais c'est une région de notre pays qui me fascine, tant elle est belle à tous les niveaux.
Détendez-vous: la vie est faite pour être heureux, pas pour se taper dessus.

Tout coeur Chère Martine:
I.


Par Isabelle MARTIN GUER, Mardi 13/02/2007 à 19:09 - Répondre

Ma chère Isabelle !
Biensûr que non je ne vous ai pas prise au sérieux !
Mais si je comprends bien j'ai été meilleure que vous puisque vous n'avez pas vu dans mon commentaire la réciproque du vôtre. La provocation n'appelle-t-elle pas la provocation ?.En tout cas c'est dans mon tempérament, j'aime la répartie, et idéalement dans le même jeux.
Et puis jouons le jeux, prenons le candidat Kérel au sérieux. Admettons qu'il soit réel, que ferait-il pour cette France ? et si les vrais politiciens pouvaient en tirer des leçons ? Je rêve en couleur probablement...Il faudra bien un jour oser changer la face du monde si nous ne voulons pas voir la race humaine disparaitre de la surface du monde.
Soit dit en pensant, je sais depuis longtemps que nul n'est sur cette terre pour souffrir et que chacun devrait avoir droit à sa petite part pour être heureux.
L'Acadie est un petit bout de terre appelé aujourd'hui Nouvelle Écosse, une des provinces maritimes du Canada. Le peuple acadien a été exilé par bateau entier et jeté dans les prisons de Londres puis une partie vendue au roi de France qui leur a donné les terres de Belle-Ile. Certains d'entre eux sont repartis pour constituer ce qu'on appelle aujourd'hui les cajuns, qui sont les américains francophones de la Louisiane. Un petit bout d'histoire tellement méconnu, pour la réconciliation !
Martine

Par Anonyme, Mardi 13/02/2007 à 21:17 - Répondre

Bonjour ma chère Martine et merci de votre commentaire.

Un grand merci pour ce petit rappel historique très précis pour rappeler l'histoire de mes origines acadiennes qui me tiennent tant à coeur.

Je suis, comme beaucoup de français, d'origines multiples....

Il y a du francais en moi, du breton également et...de l'acadien...et cela m'émeut toujours lorsque l'on rend hommage à la mémoire de notre exode...

A très bientôt j'espère

Par elyseerepublique, Mercredi 14/02/2007 à 16:22 - Répondre

Je tiens à vous informer, si vous ne le savez pas encore, que le peuple acadien a récemment reçu des excuses de la cour d'Angleterre pour ce qu'elle leur a fait subir il y 300ans. Un peu de baume sur la plaie.
Petit message d'amour en passant.
J'ai 2 enfants, je connais leurs amis. J'observe cette jeunesse éduquée et diplômée. Et pourtant, leur avenir professionnel est loin d'être assuré. Ils vivent dans l'incertitude, le court terme, ne calculent pas en acquisition de points retraites. Ils connaissent le monde mieux que nous ne le connaisssions. Certains d'entre eux sont allés dans le tiers monde. Ils ont vu de leurs yeux, l'un d'entre eux m'a dit:"je suis revenu meurtri mais maintenant je sais, j'ai vu et nous sommes dans l'intolérable, dans l'inacceptable."
Le changement viendra d'eux, ils ont l'esprit grand ouvert, leur univers est sorti des frontières.
Je crois en eux.
Nous, nous nous sommes trompés.Nous avons été rois et reines de l'inertie, anesthésié par une société de consommation crée de toute part pour l'enrichissemnt indécent de quelques uns..
Tendons la main à cette jeunesse et avec eux refusons que ce monde ressemble à celui imaginaire (mais l'est-il tellement ?) de Jean Christophe Ruffin 'Globalia". Un ancien collègue à vous n'est-ce pas.
Avec eux devenons ou redevenons CONSTRUCTIF pour le meilleur et pas le pire, PLEASE !!
Joyeuse St Valentin à vous , à Isabelle, à tous.
Martine

Par Anonyme, Mercredi 14/02/2007 à 17:59 - Répondre

Re- ma chère Martine et merci de votre commentaire.

Ces excuses étaient très attendues, elles ont mis un peu de temps à venir...

Je salue votre petit message altruiste...

A très bientôt j'espère

Par elyseerepublique, Mercredi 14/02/2007 à 19:42 - Répondre

La légalisation de la prostitution est pour moi une idée assez théorique. Dès qu'on la matérialise, il devient plus difficile de la mettre en oeuvre. D'ailleurs cette idée est souvent avancée par des hommes qui n'imaginent pas que cela puisse les concerner (sauf en tant que client), ni même concerner quelqu'un de leur entourage.

Alors imaginons...

Si un jour on légalise la prostitution, il faudrait mettre en place des règles d'exercice de la profession et par exemple un agrément (à l'image de ce qui se fait pour la garde des enfants). Afin de répondre à ce besoin de formation, je créerais une école.

L'âge légal du travail est de 16 ans, 1 an de formation devrait suffire. Donc recrutement des jeunes filles et jeunes garçons dès 15 ans (sortie de 3e). Je n'oublierai pas non plus la formation des adultes avec un cursus approprié.

Mon premier élève sera votre fille séduit par le coté remunérateur, ensuite son petit frère y viendra car il y aura toujours du travail dans le domaine. Je crois que votre mère est intéressée par la filière pour adultes voyant dans les prisons une niche prometteuse. Enfin l'ANPE ne pourra refuser mes propositions de reconversion dans cette profession qui générera beaucoup d'emplois (si les chômeurs refusent les stages ou les emplois, ils perdront leur droit au chomage).

Au programme
- Commercial, communication
- Techniques sexuelles
- Cours artistiques (théatre, danse, chant, ...)
- Prévention santé
- Langues étrangères
- Gestion, comptabilité, informatique
- Stage obligatoire en entreprise (1 mois minimum, avec rapport de stage obligatoire)

Débouchés
- Prostitution classique
- Films pornographiques
- Photos de charmes
- Taxi-girl (boy)
- Assistant commercial

Entreprises déjà intéressées
- Tallès (vente d'armes, assistant commercial)
- Marque Dorcelle (production cinématographique, actrice)
- Pintouse (édition, mannequin)
- Chez dédé (peep-show, artiste)
- République française (administration, accueil des chefs d'état)
et bien d'autres...

Mon école serait sous contrat et délivrerait un diplôme reconnu par l'état.

Par mlh, Vendredi 16/02/2007 à 16:24 - Répondre

En reprenant un top de Balavoine et de Damien Saez "La jeunesse de france ne croit plus en la politique." Et je ne crois pas que faire le candidat idéal serait une bonne idée car c'est le même mot que répetent les candidats.

Monsieur Kérel, vous jouez avec les mots et les promesses ! Maintenant-il-faut-nous-citer-un-vrai-résumé-de-votre-projet-!-!-!-! Vous faites des phrases longues et pas assez de meetings.

Presque tous les candidats on une version de ce qu'ils projettent pour la france. A TOUS les sujets.

Par Gregory Tamont, Mercredi 07/03/2007 à 11:40 - Répondre

Cher candidat idéal,

D'où vous vient cette idée que les revenus illégaux (prostitution, drogue, travail au noir) sont déclarés et donc taxés ? Votre argumentaire s'appuie sur l'hypocrise de l'Etat - sans doute avérée par ailleurs - mais je ne vois pas de quoi il s'agit dans ce cas précis ?

Mis à part cela, bravo pour un site intéressant, interactif et non-partisan !

grognon99.

Par grognon99., Mercredi 07/03/2007 à 14:39 - Répondre



Bonsoir ,

"La comptabilité de ces entreprises pourraient être, par exemple, obligatoirement administrée par des centres de gestion agréés." Le verbe s'accorde avec le sujet, non ! Alors quel est le sujet du verbe pouvoir ? La comptabilité ?

Hormis ce point de Français, ce sujet brûlant ne peut être traité,  ni sur le plan politique et ni sur celui de l'économie. Vos propos ignorent le fait qu'il existe une morale judéo-chrétienne dans notre société sur laquelle repose l’ensemble de nos lois. Ces lois qui régissent les relations entre les hommes, femmes, l'administration et les entreprises. Pourquoi la prostitution n'est que tolérée dans notre société ? A votre avis qui en est la cause ?

Candidat, allez jusqu'au bout de vos idées ! Imagineriez-vous l'existence de sociétés multinationales dont l'activité consistera à vendre des services de prostitution aux Européens. Ne croyez-vous pas, que si ce genre d'activité se trouve légalisée, qu'il ait beaucoup de chance pour que l'on y trouve des femmes exploitées à outrance au nom de la rentabilité ? Dans le contexte actuel du droit travail pouvez-vous imaginer ce que ces femmes endureraient ?

Candidat, ayez le pied sur terre et fait avec ce qui existe dans notre société. Vous ne pouvez pas changer, ce qui provient de l’accumulation de plus d’un siècle de notre culture, avec cette simple proposition, qui plus est, présidentielle. L'objet de ce sujet ne relève-t-il  pas plutôt une absence de réel travail ou de formation pour les femmes dans notre société ?

Est-ce l’absence d’une femme à vos côtés qui vous fait délirer ? A moins que vous ne soyez amorale, démagogue et phallocrate de surcroît.

En conclusion un bon conseil : Avant d’écrire quoique se soit, demandez toujours à votre amie ou compagne ce qu’elle pense de vos propositions. N’est-ce pas, déjà dans la démarche, faire preuve d’égalité et de respect en vers la gynécée ?

A bon entendeur, salut !

Par Tomcat, Lundi 19/03/2007 à 19:50 - Répondre


J'aimerais tant qu'un candidat reprenne cette proposition à son compte,
moins de frustrations sexuelles est la garantie d'une société plus cool,
ces femmes font un travail formidable et trés penible, il serait temps que leur
apport à la société soit reconnu à sa juste valeur.

Pour rebondir sur un autre commentaire, dans la foulée depénalisation de
la Marijuana, et permis de cultiver uniquement dans certaines régions tel que
les Dom Tom, ce qui induirait là aussi des emplois et du tourisme.

Pourquoi ne pas donner au citoyens ce qu'ils veulent ? on a déjà l'alcool,
il ne manque que le cul et l'herbe, et merde on n'a qu'une seule vie.

Par vincent , Mardi 20/03/2007 à 05:19 - Répondre

J'adore votre site et l'originalité du propos ::: con-ti-nuez !!!! on attend la suite !!

Par allassane, Lundi 28/05/2007 à 20:12 - Répondre


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