Une petite parenthèse éditoriale de notre projet participatif pour vous expliquer pourquoi j'ai accepté de mettre en scène ma vie en images et de devenir, ainsi, un "héros politicus". En rendant visite à votre libraire préféré vous découvrirez sans doute qu'un album de BD intitulé "Elysée République" est présent désormais dans les rayonnages. Vous pouvez d'ailleurs "admirer" la couverture de cet album dans la fenêtre Elysée République "C'est quoi ?". Le zèlé éditeur de Tintin m'a d'abord affirmé que ma vie, mon parcours et mes combats pouvaient servir une histoire à suspense en bande dessinée. Un argument comme un autre qui me laissait bien dubitatif sur l'intérêt d'une telle opération. Seulement, lorsqu'il m'a lancé que cette bande dessinée pouvait aussi offrir un regard différent, plus accessible et moins soporifique, sur l'engagement politique, j'ai commencé à entrevoir la légitimité de ce projet. (Cliquez sur suite de l'article...)
Alors oui, dans cette bande dessinée, il y a de l'action, des scènes un peu légères et une quête effrénée vers les sources du pouvoir. Tout cela a son intérêt bien sûr, mais il y a aussi, en toile de fond, une certaine vision des processus législatifs, des arbitrages de conviction et de compromis, de tout ce qui rythme, fondamentalement, le quotidien de la vie politique française. Et ça, c'est ce qui donne vraiment tout son relief au projet. Est-ce qu'un homme politique peut légitimement prendre les traits d'un héros ? Après réflexion, je pense que oui. On peut voir ça comme une forme de tentative de relativiser la vision populiste du trop fameux "Tous pourris". Il s'agit en tous les cas d'apporter, en toute humilité, quelques nuances dans le jugement que l'on porte sur la vie politique.
La politique est un métier qui implique une part importante de négociation et de compromis parce que les hommes politiques sont avant tout des représentants, des porte-parole et des médiateurs d'une collectivité. Ils ne sont pas "Un", ils sont "multiples". Ils sont mandatés par ceux qui les ont élus et leurs requêtes, propositions et projets ne peuvent donc traduire que les plus petits dénominateurs communs de leurs électeurs.
Il faut admettre également la dualité un peu paradoxale de la vie politique que résume le titre "Elysée République". Ce titre incarne d'abord la formidable concentration de pouvoir politique que représente l'Elysée. La République française, c'est pour beaucoup la République de l'Elysée. Ce n'est pas pour rien que l'on évoque le caractère "monarchique" de l'exécutif présidentiel français.
Et puis il y a "République". Son étymologie, Res publica, la chose publique, est chargée de sens. Etre au service de la chose publique, au service de la République, est la vocation première d'un homme politique. Juxtaposer "Elysée" qui est le sommet à atteindre, l'objectif absolu d'une ambition politique et "République" qui rappelle le devoir d'abnégation d'un homme politique envers la chose publique me paraissait le compromis idéal pour exprimer cette dualité d'ambition et de devoir qui anime la vie politique française.
Alors voilà, mes chers amis, ai-je eu raison de me lancer dans ce projet ? Je suis VOTRE candidat, à vous donc de me le dire...
Venant d'un site proche de SARKO comme l'est yahoo , je crains le pire , desolé ...